Posté le 1 avril 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
On vous dit souvent que pour perdre du poids il faut faire du sport. Ok, oui, une activité physique contribue à la perte de poids à condition que l’alimentation soit adaptée. Mais quand on fait du sport, quels sont les apports nécessaires pour s’assurer de bonnes séances et en faire profiter son corps ?
Les activités physiques telles que le cyclisme, la marche, la natation ou encore le rugby peuvent brûler entre 250 et 450 kcal par heure pour les femmes, et 300 à 700 kcal par heure pour les hommes, selon l'intensité.
En revanche, des activités plus calmes comme la randonnée ou le jardinage consomment moins d'énergie, soit entre 150 et 200 kcal par heure pour les femmes et entre 150 et 300 kcal par heure pour les hommes.
Il est intéressant de noter que les débutants dépensent généralement 20 % de plus que les sportifs expérimentés, principalement en raison d'une gestuelle moins efficace.
De plus, les femmes ont tendance à avoir un rendement énergétique plus faible que les hommes, sauf dans le cas de la natation où la masse adipeuse peut jouer un rôle.
Contrairement à une idée répandue, la consommation de protéines ne concerne pas uniquement les culturistes. Pendant tout exercice prolongé, les protéines du corps sont fortement sollicitées, jusqu'à 15 % de leur contribution à l'effort musculaire. La récupération de ces protéines peut prendre de 3 à 16 semaines, soulignant ainsi leur importance.
Pour les sportifs d'endurance, un apport quotidien entre 1,50 et 1,70 g de protéines par kg de poids corporel est recommandé. Pour les sportifs de loisir, les recommandations traditionnelles de 1,20 g par kg de poids suffisent généralement.
Les nouveaux pratiquants devraient augmenter leurs apports en protéines les deux premières semaines, tandis que les coureurs de longue distance peuvent nécessiter jusqu'à 2 g par kg de poids corporel et par jour pour soutenir leurs efforts.
En somme, comprendre la dépense énergétique et les besoins en protéines peut grandement aider les sportifs à optimiser leurs performances et à maintenir une santé optimale.
Au -delà des protéines, il existe d’autres produits que les sportifs consomment.
Je vous explique tout dans la vidéo qui accompagne cet article !
Posté le 15 janvier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Ils font le buzz sur les réseaux sociaux et dans les médias : les médicaments pour maigrir. Petit tour d’horizon des premiers médicaments utilisés aux plus récents, en en vous expliquant l'utilisation de certains anti-diabétiques pour maigrir comme l’Ozempic.
Les premiers médicaments utilisés pour faire perdre du poids aux gens jouaient sur leurs effets coupe-faim. Ces médicaments aux effets stimulants, tels que les amphétamines, agissaient en excitant au point de limiter drastiquement l'appétit.
Les hormones thyroïdiennes étaient également utilisées pour augmenter la dépense énergétique. Cependant, ces approches présentaient des risques, avec des effets secondaires graves et parfois mortels, rappelez-vous l’histoire du Médiator.
L'évolution a conduit l’industrie pharmaceutique à considérer des médicaments antidiabètiques, comme des outils potentiels pour la perte de poids.
Bien que destinés à traiter le diabète, ces médicaments ont cependant des effets secondaires entraînant une perte de poids. En effet, ces médicaments provoquent une réduction du sucre circulant dans le sang, une diminution de l'appétit, une moindre synthèse des graisses et stockage à partir de l'excès de sucre.
Et la deuxième chose, c'est parce qu'ils réduisent l'appétit des gens, donc ils leur donnent un sentiment de satiété. A ce jour, la Metformine (ou Glucophage) est autorisée, les autres médicaments sont alors prescrits “hors référence”, c'est-à-dire que ces produits ne sont pas faits, ni censés être recommandés pour la perte de poids.
Si l'on envisage la prescription de médicaments antidiabètiques pour la perte de poids, des critères stricts doivent être respectés. Généralement réservés aux personnes de moins de 65 ans présentant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 35, ces médicaments ne sont pas la première ligne de traitement.
De plus, leur prescription est conditionnée par l'échec d'une cure diététique initiale avec une perte de poids inférieure à 5% au bout de six mois.
En conclusion, la perte de poids médicamenteuse est un domaine complexe et en évolution. Alors que certains médicaments antdiabétiques suscitent l'intérêt, leur utilisation en dehors des indications approuvées est controversée.
Il est crucial de considérer ces approches avec prudence et de se tourner vers des alternatives comme la modification du comportement alimentaire, le suivi diététique, ou l'aide de professionnels de la santé comme vous le retrouver sur la Méthode Cohen.
La vidéo qui suit va tout vous expliquer. Partagez-la à vos ami(e)s pour bien leur montrer qu'il y a des solutions beaucoup plus saines et efficaces à long terme ! Bon visionnage !
Posté le 3 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Chaque année, je prends du temps afin de regarder l’évolution des aliments dans les supermarchés et vérifier si la qualité évolue de façon positive ou négative. Vous verrez que, dans l’ensemble, grâce aux choix que vous faites, l’évolution se fait quand même de façon positive, en tout cas sur la qualité des ingrédients.
Il n’en est pas de même sur les valeurs nutritionnelles, où la plupart des nouveautés sont en général caractérisées par une augmentation des teneurs en sucre ou en graisse, afin d’appâter le consommateur.
Nous savons que cet assemblage sucre-gras provoque chez la plupart d’entre nous non seulement le désir de découvrir ces nouveaux produits, mais aussi très souvent celui d’une surconsommation.
Quand on fait le bilan, on retrouve tout de même un certain nombre d’aliments dans le palmarès des bons produits, mais il en reste toujours autant du côté moins satisfaisant.
S’il apparaît vertueux de diminuer la consommation de chair animale, la qualité nutritionnelle des préparations végétariennes n’est pas toujours au rendez-vous. Insuffisance de protéines, ajout de nombreux ingrédients, marketing abusif.
Ces produits prennent l’habitude de surfer sur des appellations traditionnelles (nuggets, steak végétal…), sur des photographies alléchantes, sur des titres de recettes, sans en avoir leurs caractéristiques.
Pour certains que j’ai eu l’occasion de consommer moi-même, la qualité gustative n’est pas du tout au rendez-vous. L’importance incroyable de l’utilisation de soja, risque de poser un problème dans la mesure où nous savons désormais qu’il faut être un peu plus modéré avec cet aliment.
Rappelons que le soja contient des phytœstrogènes, assimilées aux hormones féminines, et que la plupart des grandes sociétés savantes s’interrogent quant à leurs effets sur la santé et la prévention de nombreuses maladies.
Il est normal d’en utiliser, car c’est l’un des aliments les plus riches en protéines, mais pas de façon systématique. Bien heureusement, il existe des produits plutôt bien composés et vous les trouverez dans ce guide.
Il ne sert à rien de vouloir éradiquer cette épopée moderne de l’industrialisation des aliments car elle a permis, non seulement de démocratiser la nourriture, mais aussi d’améliorer sa qualité en termes d’hygiène et de répondre aux besoins de la civilisation contemporaine.
Car le temps nostalgique de la cuisine, de la préparation des repas s’est effacé au profit d’une quête d’une alimentation à la fois simple, diététique et saine.
Et s’il reste très vertueux et de bon sens de recommander de ne cuisiner que des produits frais, de préparer ses repas soi-même, de se confectionner des recettes maison, rien de tout cela ne correspond à la vie des célibataires, des familles, des hommes et des femmes qui achètent 80 % de leurs aliments dans les supermarchés.
Un peu comme les contes de fées qui ne correspondent pas à la réalité mais sont tellement jolis à raconter. Oui, bien sûr, dans ces émissions filmées par trois caméras pendant trois heures où l’on nous délivre une recette de 10 minutes, tout paraît simple.
Mais quand on va au travail le matin, qu’on rentre le soir, souvent fatigué, et qu’il faut manger tous les jours de la semaine, comment imaginer ces préceptes possibles ?
Avec ce nouveau guide, vous pouvez choisir les meilleurs produits pour vous et votre famille, en apprenant quelques astuces.
Vous connaissez ma mission, faire de vous des mini-nutritionnistes !
Posté le 11 septembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous connaissez ma philosophie : conserver le plaisir et adapter le régime selon les différentes étapes de votre amaigrissement. Cela fait maintenant plus de 20 ans que j’ai écrit le livre Savoir Maigrir.
Et aujourd’hui, La méthode Cohen, c’est un programme minceur qui allie objectif de perte de poids, apprentissage des bonnes habitudes alimentaires et éducation aux besoins physiques de notre corps (apport en énergie, calories etc.).
Il n y a pas un régime, il n y a pas non plus de régime miracle, il y a une galaxie de régimes qui doivent e^tre réadaptés au fur et a` mesure de l’e´volution de la perte de poids.
L’objectif d’un amaigrissement est bien entendu d’obtenir une perte de poids, mais également d’améliorer son état de santé sans pour autant supprimer le plaisir que nous procure l’alimentation.
Voilà pourquoi il n’est pas question de parler d’aliments interdits mais plutôt d’aliments autorisés, c’est une démarche positive. Seuls les régimes associés préservent notre santé.
Tous les régimes qui privilégient une classe d’aliments, une catégorie de nutriments, en bref dissociés, auront un impact négatif pour notre santé avec des résultats qui ne seront pas toujours au rendez-vous. Et les réseaux sociaux, où tout le monde devient spécialiste, n’ont rien arrangé.
Revenons aux fondamentaux.
Le 1er pilier du programme, c'est votre alimentation.
Pour mincir dans les bonnes conditions, il faut privilégier 3 familles d'aliments :
1. Les légumes que vous pouvez manger à chaque repas sans restriction et sans aucune conséquence sur votre objectif et qui vous coupent l'appétit.
2. Les aliments sources de protéines, qui constituent l'ensemble de notre corps.
3. Les produits laitiers que vous devez consommer 3 fois par jour car sans calcium un amaigrissement est plus lent et plus difficile.
Le 2ème pilier, c'est l'hygiène de vie et la forme.
Je vous donne toutes les clés pour préserver votre corps : comment faire du sport, bouger plus au quotidien, prendre soin de vous et de votre sommeil.
Tout cela est essentiel à votre bien-être et à votre amaigrissement pour atteindre votre objectif plus facilement. Et cette nouvelle hygiène de vie vous allez la conserver pour toujours : l’apprentissage de la méthode Cohen est fait pour ça !
Enfin, le 3ème pilier, c'est le plaisir.
Pour conserver un moral d'acier tout au long du programme, il faut que vous vous fassiez plaisir. Ce n'est pas parce que vous êtes au régime que la vie va devenir triste. Au contraire, vous allez réapprendre à aimer les choses simples, les aliments frais et cuisinés avec goût.
Et comme l'ennemi principal de tout régime est la frustration, vous devez vivre cette expérience minceur comme un jeu. Aux aliments que je vous recommande, n'oubliez pas d'en associer d'autres pour le « plaisir », comme le pain, le chocolat, les pâtes. Ce sont des soupapes de sécurité pour vous.
Et pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers à ma philosophie de la nutrition, je vous invite à regarder cette vidéo, à la partager et à venir la commenter pour faire part de votre expérience !
Vous montrerez ainsi à tout le monde que dans le salmigondis que sont devenus les régimes, Savoir maigrir, la méthode Cohen reste une valeur sûre depuis 20 ans déjà !
Bon visionnage !
Posté le 5 juin 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
L’insuline est-elle responsable de tous les maux dont on l’accuse, et notamment le surpoids et l’obésité ? Tentons de répondre à cette question à travers cet article et la vidéo qui l’accompagne.
L’insuline est une hormone sécrétée par le pancréas. Elle est chargée de réguler le taux de sucre dans le sang, en le stockant dans les muscles, le tissu adipeux et le foie.
L’insuline est utilisée comme médicament pour traiter les personnes souffrant de diabète (de type I comme de type II à un stade avancé) car leur pancréas est incapable de produire de l’insuline ou d’en produire en quantité suffisante.
Les personnes atteintes de diabète n’ont pas ou pas suffisamment d’insuline leur permettant de stocker le glucose dans l’organisme, il est donc éliminé dans les urines (on appelle glycosurie la présence de sucre dans les urines).
Mais lorsque le patient reçoit de l’insuline, la glycosurie disparaît et le glucose est stocké dans l’organisme, entraînant un gain de poids. Ainsi, l’insuline ne fait pas grossir à proprement parler, mais fait retrouver le poids correspondant à sa consommation alimentaire.
L'index glycémique : Il mesure la vitesse à laquelle les sucres d’un aliment sont assimilés et font monter la glycémie (taux de sucre dans le sang), dans les 2 heures après son ingestion par rapport à un sucre de référence (le pain ou le glucose dont l’IG est de 100). Les aliments à indice glycémique élevé (+70) provoquent une hausse rapide du taux de sucre, ce qui entraîne un pic d'insuline ensuite.
Il est souvent conseillé de privilégier les aliments à indice glycémique bas (-55) pour maintenir une glycémie stable. Cela ne signifie pas qu’il faille bannir tous les aliments à IG haut : il s’agira alors d’abaisser la charge glycémique d’un repas, en ajoutant une belle portion de fibres, une juste quantité de graisses et de protéines.
Lorsque nous consommons des aliments riches en sucre ou à indice glycémique élevé, notre corps sécrète une grande quantité d'insuline pour réguler la glycémie. Cela peut entraîner, à moyen ou long terme, une résistance à l'insuline et des problèmes de santé.
Il est donc essentiel de limiter les pics d'insuline en favorisant une alimentation équilibrée et en évitant les excès de sucre ; surtout de manière isolée.
Une consommation excessive de sucres rapides semble favoriser de très nombreuses maladies, y compris le cancer du sein. Elle provoque à terme un effet d’addiction, une augmentation de la sécrétion d’insuline qui favorise la prise de poids et une perte de la sensation de satiété, notamment lorsqu’ils ne sont pas consommés avec des fibres (par exemple dans les jus de fruits, auxquels il vaut mieux préférer les fruits entiers du fait de leur teneur en fibres).
Mais le surpoids favorise la résistance à l’insuline, c’est un cercle vicieux qui demande de limiter la consommation de certains sucres.
On recommande de ne pas dépasser 5 à 10 % de sa ration calorique quotidienne sous forme de sucres simples, soit au maximum 50 g par jour chez les femmes et 60 g chez les hommes environ.
Les apports en sucres simples doivent être contrôlés de près durant un régime, et on privilégie la consommation de sucres complexes chez les personnes en surpoids ou chez les diabétiques.
Regardez bien la vidéo qui suit. Elle est très complète et vous en saurez plus sur cette fameuse hormone qui est l'insuline qu'il faut savoir ménager pour garder une bonne santé.
Bon visionnage!
Posté le 15 mai 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous les voyez tous les jours sans pour autant les repérer : les arnaques minceur sur le net. Pilule miracle, concoction magique, boisson minceur… Tout y passe pour vous faire croire que vous pouvez mincir sans modifier un minimum vos habitudes alimentaires et votre activité physique.
Faisons le tour de quelques arnaques que l’on voit souvent sur internet. Ballon gastrique, boule magique… Abracada-perte-de-poids, c’est parti !
L'une des arnaques minceur les plus répandues concerne les régimes miracles qui promettent des résultats spectaculaires en un temps record. Ces régimes vous font miroiter une perte de poids rapide et facile, sans effort ni privation.
Malheureusement, ces promesses sont souvent trop belles pour être vraies, à base de faux témoignages (on en reparle un peu plus bas) et d’arguments minceur douteux.
Gardez en tête qu’une perte de poids efficace et durable se situe entre 500 g et 1 kilo par semaine en moyenne, cela peut varier selon les individus. Au-delà, seules peu de personnes sont concernées et une promesse comme perdre 28 kg en 28 jours suite à la découverte d’un aliment “dont personne ne soupçonnait les vertus”... A d’autres :)
Outre les promesses mensongères, ces régimes miracles peuvent également représenter un danger réel pour votre santé. Un amaigrissement trop rapide peut avoir des conséquences néfastes sur votre métabolisme et votre bien-être général.
Un autre type d'arnaque minceur concerne les compléments alimentaires sous forme de pilules, de gélules ou de “boule magique” prétendant favoriser la perte de poids. Ces produits sont souvent commercialisés comme étant des solutions rapides et efficaces pour brûler les graisses et supprimer l'appétit.
Cependant, la plupart d'entre eux manquent de preuves scientifiques solides pour étayer leurs allégations.
Une des raisons pour lesquelles les arnaques minceur sont si répandues dans le domaine des compléments alimentaires est le manque de réglementation stricte. Contrairement aux médicaments, les compléments alimentaires ne sont pas soumis aux mêmes contrôles rigoureux en termes de sécurité et d'efficacité. Il est donc crucial de faire preuve de prudence et de consulter un professionnel de la santé avant de prendre tout complément alimentaire. N’hésitez pas à poser la question à votre diététicienne qui vous suit sur la méthode Cohen.
Certains programmes minceur font appel à des coachs prétendant détenir le secret ultime pour perdre du poids. Ils vous promettent un suivi personnalisé, des conseils experts et des résultats rapides. Le suivi quotidien, c’est le principe de la méthode Cohen, mais avec une expérience solide et une légitimité prouvée.
Malheureusement, de nombreux coachs minceur peu scrupuleux profitent de la vulnérabilité des personnes cherchant à perdre du poids pour leur vendre des programmes coûteux et inefficaces, malgré un manque de formation en la matière. Ils sont souvent bien meilleurs en marketing qu’en nutrition.
Une autre pratique courante dans les arnaques minceur est la manipulation des témoignages. Les sites web frauduleux utilisent souvent des témoignages de réussite qui semblent trop beaux pour être vrais.
Ils peuvent utiliser des photos avant-après retouchées ou même inventer complètement des histoires de réussite. Il est important d'être sceptique et de rechercher des preuves tangibles avant de croire aveuglément à ces témoignages.
Le ballon gastrique est une méthode de perte de poids qui consiste à insérer un ballon en silicone dans l'estomac, puis à le remplir d'une solution saline pour créer une sensation de satiété.
Bien que cette technique puisse sembler attrayante, il est important de comprendre qu'elle n'est qu'une solution temporaire et ne constitue pas une méthode de perte de poids à long terme.
Le ballon gastrique est généralement recommandé aux personnes en surpoids ou obèses qui n'ont pas réussi à perdre du poids par des méthodes conventionnelles telles que l'alimentation et l'exercice.
Des personnes souvent vulnérables qui ont déjà souvent tout tenté pour mincir et qui se rabattent sur ces formules prometteuses mais peu efficaces à long terme. Le ballon gastrique ne modifie pas les habitudes alimentaires ou les comportements à long terme. Une fois le ballon retiré, il est possible de reprendre du poids si les habitudes alimentaires et le mode de vie ne sont pas modifiés.
De plus, le ballon gastrique présente des risques et des effets secondaires potentiels. Certaines personnes peuvent éprouver des nausées, des vomissements, des ballonnements ou des reflux gastro-œsophagiens pendant la période où le ballon est en place.
Il est donc essentiel de discuter avec un professionnel de la santé des avantages et des inconvénients spécifiques à votre situation avant de décider d'opter pour cette méthode.
La miraculine est une protéine présente dans le fruit de la plante Synsepalum dulcificum, également connue sous le nom de "baie miracle". Cette protéine a la particularité de modifier temporairement la perception du goût en rendant les aliments acides, tels que les agrumes, les yaourts ou les vinaigrettes, sucrés.
Bien que la miraculine puisse sembler être une alternative prometteuse aux édulcorants artificiels, il est important de noter qu'elle ne constitue pas une solution de perte de poids ou une méthode saine pour contrôler la consommation de sucre.
La consommation de miraculine peut tromper le palais en donnant une sensation de douceur sans l'apport réel de sucre. Cependant, cela ne signifie pas que les aliments consommés avec de la miraculine sont sans calories ou sans impact sur la glycémie.
Les autres composants des aliments consommés restent inchangés, ce qui peut avoir des conséquences sur la santé, en particulier chez les personnes atteintes de diabète ou ayant des problèmes de contrôle du poids.
De plus, la miraculine est encore peu étudiée et son utilisation à long terme ainsi que ses effets sur la santé n'ont pas été pleinement évalués.
Je vous parle de quelques-unes de ces “arnaques” dans la vidéo qui suit. Et je vous le répète, soyez vigilants ! Les accroches marketing de ces produits jouent souvent sur le désespoir de personnes qui n’arrivent pas à trouver la formule qui leur convient.
Perdre du poids, c’est une démarche globale. Le surpoids n’est pas arrivé par miracle, il ne repart pas d’un coup de baguette magique !
Bon visionnage :)
Posté le 9 janvier 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous avez les ongles et les cheveux qui cassent et votre peau n’a pas le teint resplendissant de vos 20 ans ? Voici mes conseils alimentaires pour avoir un joli teint et des cheveux et des ongles en pleine forme.
La peau est un organe, c’est même le plus grand organe de notre corps qui l’enveloppe totalement et elle est composée de 2 couches, le derme et l’épiderme (qui est la partie en surface).
Les ongles et les cheveux font quant à eux, partie des phanères. Les phanères regroupent donc les ongles et les cheveux mais aussi toutes sorte de poils ainsi que les dents.
La peau et les phanères sont constitués en très grande partie de collagène et de kératine qui nécessitent de bons apports en vitamines, en minéraux et oligo-éléments.
Retenez donc que pour conserver des ongles, des cheveux et une peau en pleine santé, il faut des apports suffisants en kératine, collagène, vitamines, oligo-éléments et minéraux.
La vitamine A ou rétinol,assure une protection contre le soleil sur notre peau. Elle permet une meilleure brillance de la peau et des cheveux et permet la réduction des pellicules.
Vous la trouvez dans tous les aliments riches en bétacarotènes de couleur rouge/orangée comme les courges, le potiron, le potimarron, les carottes… Mais aussi dans le beurre ou encore les œufs. Vous pouvez même faire des masques capillaires avec du jaune d’oeuf.
Les vitamines du groupe B, quant à elles, assurent la production de kératine et de collagène. Elles favorisent le renouvellement des cellules et permet d’avoir des ongles et des cheveux plus résistants.
Elles se trouvent facilement dans les produits céréaliers (pâtes, riz, semoule, pomme de terre…) mais aussi dans la viande et dans le poisson.
La vitamine C contribue à la production de collagène, à un meilleur éclat de la peau et des cheveux et limite le stress oxydatif.
Elle se trouve facilement dans les fruits rouges, les agrumes, le kiwi mais aussi dans le poivron consommé cru ou encore le persil.
Les oligo-éléments comme le zinc permettent de réduire l’inflammation cutanée et dans limiter les lésions ; conserver un bon taux de cuivre et de sélénium renforce également les ongles et les cheveux.
Les minéraux comme le sodium, le potassium, le chlore et le magnésium contribuent quant à eux au bon fonctionnement du corps humain. Ils ne sont donc pas spécifiques aux phanères et à la peau mais bien-sûr, il faut en assurer des apports suffisants.
Tous les types de peau ont besoin d’hydratation. En effet, votre peau étant exposée au quotidien à des agressions extérieures, à l’eau trop calcaire, aux changements de temps… il est important de la nourrir afin de la protéger
Si l’on cherche à hydrater correctement sa peau, il faut apporter à sa partie la plus superficielle (la couche cornée) de l’eau ainsi que des substances capables de retenir celle-ci mais aussi des lipides, qui restaureront le film hydrolipidique de l’épiderme et limiteront l’évaporation grâce à leur pouvoir imperméabilisant.
Choisissez alors la bonne crème ou huile adaptée à votre type de peau et massez !
Les shampoings et soins cheveux adaptés à son cuir chevelu et nature de cheveux et même les soins des ongles ne sont pas à négliger également.
Enfin, les fameux Oméga-3 et Oméga-6 sont indispensables pour conserver la souplesse de la peau. Et une peau souple sera plus résistante et plus douce.
Faites alors attention aux excès :
- de sel (il s’assèche la peau et les phanères),
- de viande (qui limite la qualité de la kératine et du collagène),
- de chocolat (il contribuerait à la production de sébum et donc favoriserait l’acnée)
- d’alcool et de tabac (fallait-il vraiment le rappeler…).
Voici d’un point de vue alimentaire (mais pas que) ce qu’il faut consommer ou non pour conserver un joli teint de peau, ainsi que des ongles et des cheveux forts et resplendissants… parce que vous le valez bien !
Je vous explique tout ça plus en détail dans la vidéo qui suit, bon visionnage !
Posté le 2 janvier 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Permettez-moi de commencer par vous présenter mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année 2023 qui commence ! Comme toujours, nous serons là avec mes équipes pour vous accompagner vers plus de mieux-être et vous aider à garder une pleine santé !
En parlant de santé, avec l’hiver qui s’installe, je tenais à vous conseiller sur les aliments à favoriser en cette saison car au cœur de l’hiver, ou après les fêtes, notre organisme fatigué réagit moins bien face aux maladies qui fleurissent alors.
La chose peut s’expliquer ainsi : notre système immunitaire a besoin de vitalité pour fabriquer les anticorps. Voici 3 micronutriments à bien consommer cet hiver, mais répondons d’abord à une question que tout le monde me pose.
L’hiver est une période où nous avons tendance à manger davantage, et notre énergie est alors davantage concentrée sur le processus de digestion, laissant peu de vitalité à l’organisme pour fabriquer les anticorps pour lutter contre les bactéries et les virus.
Mais manger plus en hiver de nos jours, dans nos sociétés occidentales, ne semble plus une obligation comme cela l’a été dans les temps passés. Nous bénéficions du chauffage central (même si on nous demande de le baisser !), de vêtements chauds, de modes de transports chauffés et multiples… et surtout, une petite portion de la population seulement travaille dehors.
En bref, notre dépense d’énergie n’augmente pas beaucoup plus en hiver pour lutter contre le froid, inutile alors de surconsommer.
Notre corps ressent par contre naturellement le besoin de chaleur que l’on peut combler par davantage d’aliments et boissons chaudes. En hiver, à nous les potages, tisanes et plats mijotés !
Par ailleurs, pour rester en forme tout l’hiver et faire face aux virus et autres maladies de saison, je vous conseille de bien surveiller votre consommation de 3 micronutriments : la vitamine A, la vitamine D et le fer.
On pense souvent à cette vitamine l’été pour parfaire son bronzage. Pourtant, elle a également un rôle antioxydant et anti-infectieux, sert pour la vision nocturne, la production de mélamine et la santé de la peau. En effet, en hiver, notre peau a tendance à se dessécher, et la vitamine A aidera à conserver une jolie peau, de beaux ongles et de beaux cheveux.
Côté alimentation vous la trouverez dans tous les aliments aux couleurs orangées/roses, chargés en bétacarotène qui est un précurseur du rétinol. C’est la période des courges ? Ça tombe bien ! Pensez à faire de bons veloutés à base de potiron, potimarron...
Sous forme de rétinol directement, le beurre, mais également les abats, le fromage et les œufs. La consommation de ces aliments reste à modérer. Cette vitamine est aussi importante pour la croissance chez les enfants, n’hésitez pas à leur en faire consommer.
Elle permet l’assimilation du calcium et du phosphore, la consolidation osseuse, et a un rôle anti-infectieux, ce qui est très important en hiver. On l’appelle aussi la vitamine soleil, car elle est synthétisée par l'organisme lorsque la peau est exposée au rayonnement UV (b principalement) de la lumière du soleil.
Une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 min vous assure, en plus de prendre l’air, un bon apport en vitamine D. Mais qui dit hiver, dit moins de soleil et donc moins de vitamine D. Il faudra alors aller la chercher dans l’alimentation : poissons gras, foie de morue (pour les amateurs), viande, oeufs, laitages enrichis…
Une petite cure de vitamine D en compléments alimentaires peut tout à fait être la bienvenue pendant cette période.
Il faut distinguer 2 types de Fer.
Le fer héminique, d’origine animale présent dans la viande et les poissons, et le fer non-héminique que vous allez retrouver dans les œufs, les végétaux..
La teneur en fer est très variable d’un aliment à l’autre. Les plus riches en fer sont les produits carnés (la viande), les abats (surtout le foie et les rognons), le boudin noir, certains fruits de mer (palourde, moules, huîtres), les légumes secs (haricots blancs, pois chiches, lentilles), les céréales, les œufs, mais aussi certains fruits et les légumes.
Notez que les aliments riches en fer d’origine animale sont mieux absorbés que ceux à base de fer végétal. Pour une meilleure absorption du fer, il est souhaitable d’augmenter la consommation, au cours du même repas, de légumes et de fruits riches en vitamine C (choux, fer, persil, citron, orange, pamplemousse, fruits exotiques).
Le fer est l’élément minéral le plus présent dans la viande, qui est également riche en cuivre, ce qui potentialise « l’efficacité » du fer.
La viande est aussi riche en vitamines du groupe B, pauvre en vitamines C, A, D et E. ce qui n’est pas négligeable, mais vous connaissez les recommandations au niveau de la viande : 500 g de viande de boucherie (rouge + porc et veau) maximum par semaine, à varier avec des volailles, poissons et fruits de mer et des oeufs)
En revanche, il est préférable de ne pas consommer de thé au cours ou proche d’un repas, les tanins inhibant l’absorption du fer. Mettez quelques brins de persil sur votre viande, ou du jus de citron sur votre poisson ou dans la sauce des salades.
Je vous laisse regarder la vidéo qui accompagne cet article, vous aurez encore plus de précisions. Je vous souhaite encore une fois une excellente année 2023, sous le signe de la réussite de vos projets !
Bonne année, et bon visionnage !
Posté le 14 novembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sel ou chlorure de sodium est très présent dans notre alimentation. Le sodium (Na+) est indispensable au bon fonctionnement de nos cellules. Pendant longtemps, l’homme était en recherche permanente de ce produit, mais il est devenu tellement courant que notre intérêt pour celui-ci a diminué.
Depuis les années 2000 en effet, on s’interroge sur la relation entre les apports en sel , les hypertensions artérielles et même d’autres pathologies. Et les réponses fluctuent, au gré des découvertes et des études.
De fait, la communauté scientifique n’est pas unanime quant aux bénéfices pour l'organisme d'une restriction de sel si prisée et efficace pour rehausser la saveur de nombreux mets.
Et certains d'expliquer, argument recevable, que la pharmacopée contemporaine dispose de médicaments suffisamment remarquables et efficaces pour lutter contre l’hypertension et ses conséquences, sans qu'il soit besoin de contraindre la population à supporter des régimes fades et draconiens.
Inutile donc de stigmatiser les personnes en bonne santé qui aiment manger salé.
Après le sel en lui-même, une autre peur liée à cet élément est montée en puissance depuis quelque temps. Celle de manger trop salé sans le savoir, à cause d'une présence exagérée de sel dans les plats cuisinés, les préparations toutes prêtes, etc., élaborées par l’agroalimentaire.
L'assertion n'est pas fausse, l'industrie ayant tendance à abuser de cette substance pour renforcer les goûts de produits fades ou gonfler le poids (le sel retient l’eau dans le produit) ou s'en servir comme conservateur, vertu dont nous connaissons la réalité depuis le début de l’humanité.
Depuis, certaines grandes marques ont compris le message et diminué, étiquettes bien lisibles à l'appui, les teneurs en sel de leur préparation.
S'agissait-il de polémiques stériles ? En toute franchise non, car, comme tout excès, l'abus de sel est bel et bien nocif pour la santé.
Des études scientifiques récentes ont montré qu'il a en effet la capacité d’éroder les parois de l’estomac et de l’intestin, comme l’alcool ou le tabac, ce qui faciliterait le passage des substances toxiques que dégage notre environnement.
Or nous savons désormais qu’une partie des cancers provient de l’absorption de ces substances toxiques. C’est pourquoi la limitation de sel reste d’actualité. Une personne intéressée par ce sujet doit donc surveiller différents éléments de sa nourriture.
- Primo, vérifier la proportion de produits industriels (plats préparés, conserves, charcuteries, chips et biscuits apéritif…) dans son alimentation : si elle en mange beaucoup, il y a risque de surconsommation et encore plus en cas d’ajout de sel dans l’assiette..
- Secundo, maîtriser sa consommation d’alcool ou de tabac, avec lesquels l'interaction est délicate.
- Enfin, contenir l’usage du sel de table y compris l’utilisation de sauces salées comme la sauce soja et autres sauces asiatiques.
Quelqu’un qui fume, boit de l’alcool ou ne jure que par les produits industriels a intérêt à limiter sa consommation de sel. Mais quelqu’un en bonne santé n’ayant aucune de ces trois caractéristiques peut saler (modérément) à sa convenance.
Beaucoup de gens, pour maigrir, limitent leur consommation de sel. Erreur, car ce dernier n’a pas la propriété de faire prendre du poids à long terme , donc qu'on en prenne ou pas le résultat est identique.
Il est toutefois intéressant de le limiter en cas de rétention d’eau, ou en parallèle d’un traitement à la cortisone notamment.
L'avantage est plutôt, dans ces circonstances, qu'en rendant les repas plus fades, on limite l'appétit. Mais comme le plaisir est important, il convient alors de compenser en ajoutant des herbes et épices.
Dans la vidéo qui suit, je vous présente 7 signes qui peuvent vous alerter sur une consommation de sel trop élevée.
Qui est concerné ?
Posté le 25 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Ce type de régime apparaît régulièrement sous diverses formes, selon les périodes. Le principe est relativement simple : il s'agit de supprimer au maximum les glucides de votre alimentation. Je vous explique.
En supprimant les sources principales de glucides de votre alimentation, vous allez retirer les féculents, les céréales, le pain, les fruits, et même tous les produits laitiers qui contiennent du lactose comme les yaourts par exemple.
Sont autorisées sans limitation tout ce qui est lipide ou protéines. Bien entendu, ce régime est séduisant car il ne nécessite aucun effort, il suffit simplement de surveiller les aliments interdits. C'est d'ailleurs pour cela qu'il remporte régulièrement du succès.
D'autant, en réalité, qu'il permet les premiers temps de se gaver d'aliments traditionnellement interdits mais qui finiront par devenir tellement monotones que l'appétit diminue lorsque l’on consomme de la charcuterie sans pain ou des steaks sans frites.
Ce sont quasiment les régimes les plus rapides notamment parce que dans la perte de poids il y a également une importante fonte musculaire, conséquence de la faiblesse de l'apport en glucides pour nourrir le muscle, ce qui amplifie un peu fictivement la perte de graisse.
Extrêmement fatigant, il est fortement desocialisant également mais surtout terriblement frustrant en raison de la reprise de poids qui surviendra inévitablement dès la réintroduction des aliments avec une forte déstructuration alimentaire.
Il en existe différentes versions, dont la fameuse “Atkins”, de même que les régimes hyper protéinés qui en sont une variante déguisée , par l'absence de matière grasse.
Ces régimes entraînent de fortes augmentations de graisse circulant dans le sang, ce qui les a fait condamner fortement. Reconnaissons tout de même qu'aujourd'hui avec les connaissances que nous avons sur les matières grasses nous pourrions, à condition de jongler, essayer de limiter ce risque, mais ce serait également au détriment d'un grand nombre d'aliments ce qui ferait de ce régime un régime extrêmement restrictif.
Il revient forcément à un moment ou à un autre,et aujourd’hui il est très à la mode sur les réseaux sociaux et dans le monde du fitness. Tout ce qui change c’est une présentation marketing différente mais les résultats, les risques et les déceptions sont les mêmes.
C’est pour cela que sur le programme Savoir Maigrir, nous avons mis en place un régime où nous limitons la consommation de glucides sans l’interdire totalement. On parle alors de régime sans sucre ou presque.
Ainsi, on continue à apporter au cerveau, au cœur et aux muscles les glucides dont il ont besoin, en quantité suffisante.
La restriction et l’interdiction d’aliments, vous le savez, ce n’est pas la philosophie de la méthode Cohen.
Continuez à bien suivre vos plans de repas (que vous adaptez sans doute en respectant la structure que l’on vous a donnée et vous avez raison, cela fait partie de l’apprentissage) et si vous avez des questions, vous avez les consultations en direct de 13h et la messagerie diététique pour contacter votre diététicienne dédiée.
Regardez bien la vidéo qui suit, je vous explique tout en détail. Hydratez-vous bien en ces périodes de fortes chaleurs et bon visionnage !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.