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par zozo81 (81) | Posté le 19-12-2007 à 11:23 | |
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je suis assez fatiguée du à ma maladie et au traitement mais j'ai espoir de tenir en forme grace a la formule du docteur cohen
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Judith (Paris, 75) répond | Posté le 06-11-2008 à 21:49 | ||
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Coucou, France, vlà que je pleure encore en vous lisant. Les vanne sont ouvertes
J'ai tenté d'écrire à mon fils quand il était en Bretagne. La lettre m'est revenue non ouverte. De toutes façons je ne peux lui dire maintenant sur ce qui m'a fait quitté son père. Il a idéalisé son père car il avait besoin d'un père. Et puis comment pourrais-je lui dire les choses précisemment: son père n'était pas un homme violent, la naissance de Michaël a réactivé la naissance de sa soeur et l'abandon qu'il a ressenti de la part de sa mère qui avait dû s'occuper de sa soeur La preuve c'est que de lui-même il était allé voir un psychiatre et c'est pour çà que je ne suis pas partie après la première scène de jalousie et cela a failli coûter la vie de mon bébé. ET là pas question que je reste mais j'ai mis des années à l'oublier. Il a été et restera toujours mon grand amour celui d'une toute jeune femme qui croyait en l'amour, en cette famille que nous commençions à construire. Il a souffert énormément aussi de notre séparation et il lui était interdit de voir son fils. trop dangereux. Michaël a le jugement de divorce et s'est spécifié. Je crois qu'il sait qu'il s'est passé quelque chose de terrible mais ne veut pas approfondir et je respecte cela. Son père a été assassiné, il y a eu un procès d'assise, Michaêl avait trois ans. Eric a essayé de parler à son frère. En vain. J'ai abandonné. Je ne veux plus souffrir. |
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Mado répond | Posté le 06-11-2008 à 21:01 | ||
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Bonsoir mes belles, je vous laisse ce soir de bonne heure, trop à faire, je vois le diabéto demain, pour mon mari et moi, et repas à faire ce soir, et demain la course contre la montre.
Je vous fais de gros bisous à toutes, à demain soir, bizzzz |
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france (Magnat L'Etrange, 23) répond | Posté le 06-11-2008 à 18:00 | ||
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merci MADO ET AGENT007 pour vos paroles tu sais Judith je pense comme les filles il faut lui dire il faut tout mettre à plat pour que tu puisses aller plus loin!!!!!!rendre la mémoire à ceux qui ne sont plus là au travers de ton livre et de tes connaissances
mais je vais te dire une chose PLEURE PLEURE PLEURE çà ne peut que te faire du bien laisse toi aller c'est pas grave tu sais qu'on t'endends et on te donne la main mais tu vas évacué tout ce qui est en toi et voir plus clair et plus loin tu te sentiras abattue mais çà te fera tellement de bien et te ramènera que des ondes positives!!!!!!!!!!!!!!! plein de tendresse ma belle!!!!!!! |
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coucou00715 (LYON, 69) répond | Posté le 06-11-2008 à 17:39 | ||
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ça mettra peut-être des mois ou des années mais il comprendra.... Ton autre fils ne peut pas t'aider à passer ce cap.... judith vraiment, je pense que tu as raison de te faire aider parallèlement, par des personnes compétentes. Ta vie, c'est la mémoire de tous ceux qui ont disparus, accroche toi, nous on t'aime, et on tient à toi.
je te fais des gros bisous et espère ne pas t'embêter avec mes conseils à 2 balles, mais je t'écris mes pensées telles qu'elles viennent suite à ce que je viens de lire..... GROS BISOUS A TOI ET A TOUTES LES AUTRES COPINES...... |
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coucou00715 (LYON, 69) répond | Posté le 06-11-2008 à 17:35 | ||
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judith, je suis vraiment bouleversée par tout ce que je viens de lire.... Je t'assure. Mais que répondre à tant de souffrance.... je me sens vraiment très bète et très inutile tu peux me croire.... comment as-tu fait pour supporter tout ça, je pense qu'à la base tu devais être quand même très forte psychologiquement car je ne sais pas si moi j'aurai pu supporter tout ça.... QUOI que ce sont dans les épreuves que l'on se découvre.... Ton fils a certainement dû souffrir lui aussi, et a dû ressentir certainement tes douleurs pschychologiques, je ne me permettrai certainement pas de te dire ce que tu dois faire, ce n'est pas mon rôle, par contre je pense que ta douleur tu devrais la coucher dans une grande lettre adressée à ton fils, en lui décrivant tout ce que tu viens de nous décrire, te lâcher carrément sans avoir peur ce qui peut arriver après, puisque vos rapports sont à niveau 0 pour le moment. ce qu'il y a de sûr c'est que ce que tu n'as pas pu lui dire, ce sera plus facile de lui écrire. Et ce dont je suis certaine aussi, c'est qu'il le lira. Peut-être pas tout de suite, mais il le lira, et tes mots (d'amour pour lui et de souffrance vécue) se graveront petit à petit dans son esprit... les hommes (nos fils principalement) font toujours les grands qui n'ont aucune faiblesse, mais ils en ont.... et avec ce que tu viens de nous décrire, impossible qu'il reste insensible à ça... iL n'a peut-être pas toutes les pièces du puzzle....
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Judith (Paris, 75) répond | Posté le 06-11-2008 à 16:37 | ||
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Comprenez-vous que je sois si bouleversée de votre soutien. J'ai dû tout affronter seule, si seule! Je ne pouvais tenir qu'en refoulant mes émotions. C'était marche ou crève
Ajouté à cela que je n'ai pas de famille pour cause de Shoah et mes parents étaient enfants uniques en plus, les rares survivants sont morts J'ai toujours été très active mais maintenant suis bloquée par cet accident... je deviens enragée chez moi. Je continue à me battre plus par habitude que conviction Excusez moi de tout ce déballage, je ne suis pas très drôle, çà passera, çà passe toujours Parfois je me dis que la vie ne m'apportera plus rien que je n'ai connu. Le bonheur, une famille, çà serait chouette car je ne sais ce que c'est, mais je n'y crois plus Ma petite soeur morte l'année dernière, on s'était dit que nous allions essayer de constuire à nous deux la famille que nous n'avions jamais eu mais elle est morte avant. Trop tôt, trop jeune. Je veux retrouver ma validité parce que je dois encore finir certaines choses comme retrouver les traces de ma famille disparue pendant la Shoah et déposer les renseignements collectés au Mémorial à Paris, à Yad Vaschem en Israël. Ils ont existés, et je suis la seule à garder leur mémoire. Editer mon livre, peut-être en écrire un autre Après çà je pourrais disparaître à mon tour. Je voudrais finir mes jours en Israêl mais toujour pareil, je dois retouver ma validité Je vous embrasse très fort. Merci d'être ce que vous êtes Faites attention à vous |
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Judith (Paris, 75) répond | Posté le 06-11-2008 à 16:16 | ||
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La vie a basculé... Je me trouvais - temporairement je le croyais quand je suis entrée dans les lieux - dans un appartement vétuste et du jour au lendemain mes ressources se sont trouvées réduites de moitié: longue maladie. Je suis restée trois ans sans salle d'eau ni eau chaude - mon fils aîné bloqué à l'internat, plus de père, sa mère malade butalement et son frère aussi. Ce n'était vraiment pas le moment de l'achever en lui salissant l'image de son père.
Depuis mon fils s'est forgé une histoire à dormir debout: que je l'ai abandonné en Israël, comme çà!! et il m'en veut terriblement alors qu'il était là quand j'ai été emmené en ambulance mais il avait juste 16 ans et seul pour gérer car nous n'avions plus de famille. Le peu d'argent que j'avais je le lui envoyais. Et je n'avais pas repris Eric, mon cadet à cause de son diabète et de l'appartement pourri quej'avais. J'ai dû faire des travaux de gros oeuvre moi-même pour palier la carence de la gérance, et j'avais poussée ur poussée. Parfois je m'endormais au milieu des gravats et les perfusions en même temps. Mon cadet a compris. Je le vois de temps en temps car il habite loin près de Montpellier et je vois aussi ma petite fille, ma petite princesse de 5 ans. Mais de Michaël je n'ai aucune nouvelle ni de lui ni de sa fille de treize ans. Je suis punie...!!!Il a 39 ans maintenant et sa vie a été très perturbée aussi. Je comprends mais j'ai abandonné tout espoir et fais comme si je n'avais qu'un fils et une petite fille |
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Judith (Paris, 75) répond | Posté le 06-11-2008 à 16:01 | ||
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France, Mado, je pleure en vous lisant.
Vous êtes d'untel soutien. En fait après avoir écrit ce message ce matin je suis partie faire mes courses de la semaine avec la PAM et je ne me sentais pasbien, palpitations, une grande tristesse et envie de pleurer. Je n'y suis pas parvenue jusqu'à ce que je vous lise. Je garde tout en moi. Je devais tenir et ne pouvais me permettre de me laisser aller. Parler à mon fils mais je n'ai jamais su quand? D'abord il était trop petit puis ses grand parents lui ont appris vers 10 ans que son père avait été assassiné, ce n'était pas le moment. Puis nous sommes partis en Israël à cause de l'antisémitisme renaissant et je ne voulis pas que mes enfants vivent dans la peur d'être agressés. Il était heureux et je ne voulais pas le destabiliser Puis je suis rentrée en France et il est resté à l'internat, car je devais rentrer au bout de quelques mois après avoir récupéré mon deuxième fils de 4 ans soncadte, et que son père ne voulait me renvoyer,et travailler un peu. Et...ma mère venait de se suicider en se croyant poursuivie par les nazis! et...mes deux grand-mères de décéder l'une après l'autre. Ce n'était pas non plus le moment. Puis mon fils cadet a déclanché un diabète insulino dépendant (il avait 12 ans). Je ne cessais de pleurer en pensant "pourquoi mon bébé et pas moi" Cà n'a pas loupé. Au bout de neuf mois, le temps d'une grossesse, mon corps a crié pouce et je suis allée au tapis: SEP...et tout a basculé. |
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Mado répond | Posté le 06-11-2008 à 10:44 | ||
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Judith, je sentais qu'il se passait quelque chose, je sais sur quel site tu as été. Au moins, il fait ressurgir des violences que tu avais gardé au fond de toi. La violence conjugale je connais, mais tes enfants ont été épargnés et ça c'est primordial. Il serait bon que ton fils sache tout ceci. Si tu ne peux lui parler, tu pourrais lui écrire, tout raconter et vider tout ceci. Avec le temps, il comprendra. Crois-en mon expérience, les enfants jugent mais après coup ils comprennent tout en gardant une image positive du père mais pas de l'homme. Ils savent faire le distingo entre les deux.
Sois forte et courageuse, tu peux et tu dois t'en sortir, continue ta route vers la guérison de l'âme et du corps. On est toutes avec toi. Bises. Bises aussi à toutes mes belettes que je n'oublie pas vous êtes des perles. |
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france (Magnat L'Etrange, 23) répond | Posté le 06-11-2008 à 10:00 | ||
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BEN MA GRANDE TU EN AS DU COURAGE!!!!!!
Je pense qu'il faut que tu en parles à ton fils tout doucement mais tu auras fait tout le chemin pour te liberer et tu crois pas que tu as le droit de souffler enfin tu es une battante et continue sur cette voie nous serons toujours là pour toi!!!!!!!!!!!!!!!!!! tu as tout mon respect!!!!!!!!!!!!!! bisousssssssssssssssssssssssssss TA VIE EST DEVANT TOI ET TU VAS REMARCHER J'Y CROIS AVEC FERVEUR |
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