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Chère BienMangeuse, cher BienMangeur, |
Cette année j'avais décidé de me rendre dans cette île légendaire qu’est Okinawa, à la fois pour tester ce qu'était la nourriture japonaise mais également pour vous permettre, à vous Bienmangeuses et Bienmangeurs, de savoir comment ils mangent et quels étaient les bienfaits de leur alimentation.
En effet, vous n’êtes pas sans savoir que cette magnifique île du sud du Japon est réputée pour avoir la plus forte proportion de centenaires au monde (40 pour 100 000 habitants, contre 15 dans le reste du Japon).
Je suis sûr que ça vous plairait aussi de connaître le secret (alimentaire) de la longévité, non ? Alors pensez-vous que les habitants d’Okinawa ont trouvé le régime miracle ?
Ouvrez grands vos yeux et vos oreilles, c’est parti pour Okinawa !
Regardez et adoptez une alimentation saine et naturelle.
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C’est quoi pour vous une alimentation qui fait vivre plus longtemps ?
Vous avez vu comme moi l’arrivée successive en France des Oméga-3, des probiotiques, de l'alimentation sans sucre, de certains aliments magiques comme le curcuma, la grenade et des tas d'autres encore…
Mais ces recommandations scientifiques sont plus ou moins vérifiées, d’ailleurs, vous le verrez à la fin de cette lettre à travers un article édifiant.
Mais lisez d’abord la suite...
Du poisson gras… et cru
Ce qui frappe en premier à Okinawa, c'est la consommation de poisson cru, des poissons gras et des poissons d'eau douce. Et si nous connaissons dans nos contrées : la sardine, le thon, le maquereau ou le hareng, nous avons peu de connaissances sur le congre, le poulpe ou encore les oeufs de poisson dont les Japonais sont très friands…
Vous comprendrez mieux en regardant la vidéo.
Au supermarché, le rayon du poisson est impressionnant… Voyez plutôt !
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J'ajouterai même que le saumon, que nous consommons de façon frénétique en France, est presque une denrée rare là-bas tellement on préfère les autres poissons.
L'avantage de la consommation de poissons crus, c’est à la fois l'absence de matières grasses ainsi que la présence d'une protéine maigre. Et même si elle peut s’avérer grasse, comme c'est le cas pour le hareng, le maquereau, ou le thon, elle présente des Oméga-3.
Des légumes fermentés et pas de produits laitiers
A noter également ; et si vous y êtes déjà allé, dites-moi si vous avez rencontré le même problème ; j’ai eu beaucoup de mal à trouver des fruits et légumes comme nous avons l’habitude de les consommer car en plus d’être très chers, ils sont la plupart du temps présentés sous forme saumurée.
La saumure dans laquelle on prépare ces légumes, est une façon de les faire fermenter et finalement, cela revient à créer une nouvelle génération de probiotiques sans produits laitiers.
Des moineaux en brochettes… et pleins d’autres surprises culinaires dans cette vidéo.
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Voilà donc une nouvelle qui va vous intéresser : en l'absence de produits laitiers, on peut essayer de récupérer des probiotiques en saumurant les légumes, c'est-à-dire en les laissant tremper dans des marinades très salées pour provoquer une fermentation carbonique.
Il en est de même pour le riz. Comment le prépare-t-on sur notre “vieux continent” ? Sous forme de paëlla, de risotto ou de riz en ragoût. Là-bas, il se consomme bouilli la plupart du temps et on n'y rajoute de temps en temps de l'ail pilé dont on a dit qu'il était protecteur pour l'estomac.
Le boeuf de Kobe, une viande beaucoup plus grasse
Si vous regardez du côté de la viande, les Japonais sont très friands de viande grasse, en particulier le fameux bœuf de Kobe. Sa particularité est qu'il est plus gras qu'un bœuf traditionnel, mais cette graisse est uniformément répartie.
Le boeuf de Kobé : un viande vraiment très grasse à découvrir ici.
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J'ai discuté avec le cuisinier d'un restaurant local qui m'a expliqué que l'alimentation que l'on donnait à ces bêtes renforçait la teneur en Oméga-3 de leur graisse et donc de ce fait, transformait une graisse animale de (plutôt) mauvaise qualité en graisse de bonne qualité.
Mais n'oubliez pas cependant que cette viande bovine, qui contient en général plus de 20 % de matières grasses (de bonnes graisses !), reste toutefois copieuse.
Si vous souhaitez goûter, à Paris, un restaurant de Montmartre près des Abbesses en propose. Vous nous direz si vous avez aimé !
Noodles et bouillons : les pâtes locales
Enfin, si les Japonais ne mangent pas beaucoup de pâtes de blé à notre façon, ils consomment beaucoup de “noodles” (à base de riz) qu'ils mettent dans des bouillons extrêmement épicés avec beaucoup d'herbes à l’intérieur.
Comment ne pas voir ici l’intérêt des très nombreux antioxydants contenus dans la plupart de ces végétaux et le supplément d’eau qu’apporte le bouillon ?
Quand vous allez voir le rayon des “noodles”, vous allez être surpris !
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Et contrairement à une idée reçue, à Okinawa, on ne consomme pas beaucoup de sauce soja: elle sert plutôt de sel. Les Japonais ne la consomment pas comme nous le faisons en France, en étouffant le goût des aliments.
Un petit saké ?
Les deux alcools favoris sont la bière, produit fermenté relativement intéressant, et le saké qui est un alcool moyennement rempli d'éthanol puisqu'il est en moyenne entre 18 et 24 degrés. D’ailleurs, pour goûter, vous verrez qu’il est assez facile d’en trouver en France.
C’est moins important que le whisky et un peu plus important que le vin. Mais n'oublions pas de répéter que la nature du vin “protecteur” est dénoncée depuis quelque temps. Le seul effet protecteur du vin réside dans le contenu en alcool, car pour les antioxydants, il en faudrait des hectolitres pour être efficaces.
La vidéo que j'ai tournée sur l'île des centenaires, Okinawa !
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Mondialisation de la malbouffe
Tout cela étant dit, j’ai remarqué avec une certaine désillusion qu’Okinawa n'était plus l'île des centenaires. En effet, il y a eu une véritable invasion de fast-food, d'une nourriture mondialisée de type occidental, et les Japonais comme les autres finissent par engraisser même si c'est moins visible que dans tous les autres pays.
La mondialisation est, une nouvelle fois, responsable d'une certaine forme de malbouffe.
Un aliment santé : ça existe vraiment ?
Enfin, je ne saurais conclure sans vous donner ci-dessous le lien d'un article terrible.
Des chercheurs ont passé en revue de manière exhaustive toutes les études parues sur les aliments soi-disant “cancérogènes” ou bien “protecteurs”. A l’issue de leur travail, ils ont fini par conclure qu'aucun aliment ne peut être qualifié d’anticancéreux ou, à l’inverse, de cancérogène.
Vous vous rendez-compte ? Depuis le temps qu’on nous rabâche les bienfaits et qualités du curcuma, de l’huile d’olive, de la grenade, du gingembre ou encore du thé vert...
Nous avons vécu sur des mythes depuis quelque temps et seule une alimentation variée et équilibrée telle que nous la concevons dans notre Programme de rééquilibrage alimentaire est véritablement efficace sur le long terme.
Pour lire l’article (en anglais) : cliquez ici. |
Votre bien dévoué,
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Pour maigrir et manger mieux, vous ne serez jamais seul(e).
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