|
Le grignotage, la petite faim en milieu de matinée ou d’après midi… rassurez-vous ce n’est pas interdit ! Voici comment réaliser 5 collations bien pensées : et ci-dessous, je vous explique pourquoi 3 repas/jour, ce n’est pas une obligation.
|
|
Chère BienMangeuse, cher BienMangeur,
|
Vous l’avez peut-être oublié, ou peut-être l’ignorez-vous, mais la façon de manger a considérablement évolué au fil des siècles. Le modèle des 3 repas/jour n’est qu’une construction sociale et en rien une obligation, explications.
Transformer le grignotage en collation, c’est malin !
|
Notre “modèle” actuel n’est en rien celui de nos ancêtres. Ainsi, au XVe siècle, on ne prenait qu’un repas par jour ; au XVIIIe siècle, deux ou quatre, selon sa condition sociale ; et c’est seulement au XIXe siècle que l’institution des trois repas quotidiens émerge.
Une tradition récente, une sacralisation même qui a durablement servi les intérêts des industriels, lesquels ont, au cours des années, développé pléthore de produits destinés au repas du matin, valorisant, grâce à la publicité et la promotion, ce modèle de structuration alimentaire.
S’en est suivie une ère de promotion de type hygiénique du petit déjeuner, fausse vérité à remettre en cause puisque nous savons qu’il n’existe pas une incidence sur la santé de son absence aussi flagrante qu’on le pensait. Vous allez voir.
Le petit déjeuner, pour faire vivre les producteurs de céréales américains ?
|
Le rythme alimentaire structuré sur le trio petit déjeuner/déjeuner/dîner n’est pas la seule voie possible pour garantir à chacun bonne santé et bonne alimentation.
Petit déjeuner/déjeuner/dîner : un modèle obsolète ?
Tentez une expérience : faites un rapide sondage autour de vous sur la façon dont les gens se nourrissent. Vous vous rendrez compte que peu de personnes s’alimentent suivant le modèle traditionnel recommandé, chacun ayant en fait élaboré son propre rythme.
Certains, assez nombreux, ne prennent pas de petit déjeuner ; d’aucuns sautent le repas du midi, par manque de temps, désir de maigrir ou absence d’appétit. D’autres mangent peu le soir, pour, disent-ils, privilégier leur sommeil, maigrir, suivant de leur côté quelques idées reçues fort répandues.
Au final, on constate une incroyable contradiction entre ce que nous entendons tous les jours sur les ondes de radio ou à la télévision – les recommandations sanitaires en matière d’alimentation proférées par les institutions ou les médecins – et les pratiques alimentaires réelles des Français.
La collation : bien l’intégrer à votre volume alimentaire quotidien.
|
Or, comme le bon sens populaire ne saurait mentir, s’entêter à vouloir imposer un modèle à des gens qui refusent de le suivre revient à prêcher dans le vide, et, pire, ajoute à la confusion générale.
Faisons un constat, et acceptons que les évolutions de la vie moderne occidentale nous poussent vers la sédentarité, la profusion alimentaire, l’amélioration des conditions de l’habitat, l’ accroissement du temps passé devant les écrans…
Et tout cela nous impose de consommer moins que nos ancêtres, ou d’augmenter la pratique d’une activité physique, pourquoi nos manières de manger devraient-elles demeurer figées ?
Aussi, je suis convaincu que la solution pour tous ceux qui souhaitent maigrir consiste à imaginer un modèle alimentaire plus adapté.
Nos modèles alimentaires nous sont-ils vraiment adaptés ?
|
D’où cette idée du 2 +1, à savoir deux repas et une collation, le tout équilibré autant qu’avant. Le 3ème repas étant réparti sur les 2 autres et la collation. Malin non ?
Principe de précaution
Attention cependant à ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain : je n’encourage pas le grignotage ! Je ne propose pas cette méthode pour encourager tous les gens à manger de façon anarchique, voire à grignoter toute la journée.
Mais il me paraît impératif, pour s’adapter aux désirs de la population, de modifier, comme ce fut le cas par le passé, les rythmes d’alimentation quotidiens.
Ce modèle que je suggère (parmi d’autres vous le savez) consiste à consommer tous les jours deux repas et plus, c’est-à-dire deux repas aux apports caloriques relativement généreux, accompagnés d’un autre plus court que chacun placera comme il veut dans sa journée.
La méthode Cohen propose différentes formules de plans de repas
|
Afin de pouvoir défendre au mieux ce nouveau modèle, je me suis mis moi-même en situation. Autrement dit, j’ai essayé de l’appliquer ces derniers mois. J’ai donc supprimé le petit déjeuner. Que m’est-il arrivé ? Rien.
Ai-je été à cran toute la matinée, avec le ventre transformé en usine à faim ? Pas une seconde.
Jamais je n’ai ressenti une sensation d’augmentation de la faim au déjeuner ou au dîner.
En revanche, je me suis autorisé une collation lorsque l’envie de manger m’est venue. Je n’avais pas forcément faim, mais plutôt “envie de manger”. En transformant mes désirs de grignotage en collations assumées, j’ai, en fait, pu contrôler mon apport calorique sans effort.
En vérité, le grignotage existant, mieux vaut en tenir compte que se voiler la face, et l’intégrer dans votre alimentation.
C’est tout ce que l’on fait à travers la méthode Cohen et le programme Savoir Maigrir : adapter les techniques de régime selon l’évolution de votre perte de poids et de votre motivation.
D’ailleurs, si vous aimez grignoter, cette vidéo va vous aider à déculpabiliser et vous verrez qu’il est possible, en adaptant vos plans de repas à vos goûts et à votre rythme, d’atteindre vos objectifs sereinement et sans difficulté particulière.
|
Votre bien dévoué,
|
|
|
|
|