Savoir Maigrir

10 conseils pour mincir à petit prix !

Posté le 20 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous souhaitez conserver une alimentation saine, variée et équilibrée mais les hausses de prix et la modification de la composition de certains produits modifient vos habitudes de consommation. Voici 10 conseils simples pour vous organiser et maîtriser votre budget.

1- Organisez-vous

Préparez vos menus pour la semaine à l'avance et établissez votre liste de courses. Évitez les rayons dans lesquels vous n’avez pas d’achat prévu et surtout les plus tentants. Pensez aux courses sur internet ! En plus de vous faire gagner du temps, c’est un bon moyen de vous en tenir à la liste établie, d’autant que les produits sont souvent moins chers en ligne qu’au supermarché.

Et quand vous faites vos courses, en ligne ou en magasin, veillez à faire les courses après un repas. Le ventre plein, vous serez moins tenté(e) et éviterez les achats d’impulsion liés aux envies du moment ou l’attrait des nouveautés en tête de gondole souvent très chères.

2- Suivez les saisons !

Achetez les fruits et légumes frais en fonction de la saison : le coût de production en saison est moindre et les produits sont donc vendus moins chers. En outre, ils sont plus savoureux ! Les grandes surfaces proposent des paniers anti-gaspi et vous pouvez aussi devenir des adeptes des fins de marché où  des caisses entières de bons fruits et légumes sont souvent bradées et pensez aux Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) et à vous fournir le plus localement possible.

3- Profitez des promotions

Vous avez prévu du poulet mais la dinde est en promotion... adaptez-vous ! Ne vous laissez pas avoir par de faux lots promotionnels et vérifiez bien les prix de revient au kilo. N'hésitez pas aussi à acheter en gros conditionnement, à cuisiner et congeler ou réaliser vos conserves maison.

4- Mettez-vous aux fourneaux

Le « fait-maison » est toujours moins cher que le « tout-prêt ». Jouez de votre imagination et de vos talents culinaires pour préparer vos petits plats et accommoder les restes. Une recette simple et rapide suffit à faire la différence dans le porte-monnaie et sur le côté santé.

Pour ce qui est des aliments de base : de la farine, du lait, des pâtes... privilégiez les produits de marque de distributeur, ils sont vendus moins chers et leur qualité est tout à fait satisfaisante.

Les laitages maison permettent de réduire considérablement le budget course surtout si vous avez une famille nombreuse. Investir dans une yaourtière sera magique pour votre porte monnaie.

5- Produits frais, en conserve, surgelée... variez !

Qu’il s’agisse de produits frais, en conserve, surgelés ou  sous-vide, leurs apports nutritionnels sont quasi identiques à condition de les choisir au naturel et non cuisinés, vérifiez bien la liste des ingrédients. 

En plus d’être économiques, les conserves et les surgelés se conservent plus longtemps, sont portionnables et vous permettent de disposer d'une variété importante de légumes.

Les fruits au sirop sont peu coûteux et en réalité peu caloriques à condition de les égoutter.

Les poissons en conserve au naturel (sans huile) sont intéressants pour leurs apports en oméga-3 (sardines, maquereaux, thon,…), de même que les produits surgelés en filet nature ou les mélanges de fruits de mer, beaucoup moins onéreux que les produits frais.

6- Pensez aux protéines végétales

Sur un des deux repas principaux de la journée, l’association d’une céréale (2/3 de la quantité totale) et d’un légume sec (1/3 de la quantité totale) permet de remplacer une portion de viande, poisson ou oeufs en vous garantissant un apport en protéines suffisant et de bonne qualité.

Tous les féculents et les légumes secs achetés crus sont généralement peu coûteux, alors devenez adepte des mélanges maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles.... 

7- Surveillez les quantités !

Achetez et cuisinez les justes quantités d’aliments. En plus d’éviter les excès pour votre santé, vous contrôlerez vos dépenses. Établissez la liste de courses avec les quantités précises, vous gérerez au mieux vos stocks et éviterez le gaspillage. Même si les viandes et poissons restent un ingrédient cher, une portion de 125 à 150g par jour est suffisante. Exit les entrecôtes de 250 g, avec des bénéfices santé et budget à la clé !

8- Optez pour des recettes et compositions basiques

Les recettes et compositions basiques sont toujours moins chères que les recettes élaborées. Vous préférez les yaourts aux fruits, sachez qu'ils contiennent moins de 15% de fruits et sont vendus bien plus cher.

Achetez des yaourts nature ou du fromage blanc maigre nature en pot de 1 kg et aromatisez-les vous-même en utilisant de la cannelle, de la vanille ou bien mélangez-le avec votre fruit en dés, un peu de compote sans sucres ajoutés ou une cuillerée à café de miel ou de confiture.

9- L’eau, la seule boisson indispensable

Le budget boisson n'est pas à négliger ! Les sodas et boissons alcoolisées en plus d'apporter des calories supplémentaires pèsent fortement sur le budget (et éventuellement sur votre santé selon votre consommation). Consommez de l’eau à volonté en privilégiant même l’eau du robinet, elle est 100 fois moins chère que l'eau en bouteille et bien contrôlée en France, profitons-en ! N'hésitez pas à l'aromatiser vous-même et sans calories avec un peu de jus de citron ou quelques feuilles de menthe.

10- Laissez les produits lights de côté !

Beurre, crème allégée ou fromages allégés sont vendus plus chers. Acheter des produits allégés et en consommer deux fois plus n’est pas rentable financièrement et pas toujours avantageux pour la ligne ! Optez pour les versions classiques et limitez les quantités. Vous y gagnerez en budget et en saveur !


Et bien-sûr, pour finir, je ne peux que vous conseiller d’éviter le gaspillage. Re-cuisinez et accommodez vos restes plutôt que de les jeter ! Vos fruits et légumes commencent à faire grise mine ? Retirez les parties moins jolies mais ne jetez pas l'aliment entier et faites en version Express une soupe, un gratin, une purée ou une belle ratatouille maison !

Et pour votre liste de courses, je vous redonne ces 10 aliments de consommation courante au prix abordable. Et pensez aux Menus à petits prix “Rapides et économiques” disponibles sur la Méthode Cohen !

Bon visionnage !

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Protéines, fer... quels sont les apports de la viande ?

Posté le 12 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Par viande, on entend toutes les parties d’un animal qui sont destinées à la consommation humaine ou ont été jugées saines et propres à cette fin (définition du Code alimentaire ou Codex alimentarius). La consommation de viande fait polémique depuis quelque temps mais d’un point de vue nutritionnel, c’est quoi exactement la viande ?

La viande : du muscle, mais pas que...

D’un animal à l’autre, les muscles diffèrent par le nombre de fibres et leurs dimensions, par l’importance relative des fibres rouges ou blanches, par la quantité de tissus conjonctifs qui les entourent et la nature de ce tissu, qui peut être soit du collagène, soit de l’élastine. 

C’est l’ensemble de ces caractéristiques qui fait la qualité de la viande. Moins il y a de tissus conjonctifs, plus les fibres sont courtes et meilleure est la viande. C’est la richesse en graisse d’une viande qui lui donne son moelleux, mais aussi sa saveur (c’est pourquoi les viandes persillées sont plus goûteuses). 

Le goût dépend également de la race de l’animal, de son sexe, de son âge et, facteur que l’on a tendance à oublier, de la nourriture qu’il a reçue. 

Certains éleveurs ont tendance à donner une alimentation à base de farine à leurs animaux, tout en les empêchant de se mouvoir. Ce qui donne une viande plus tendre, mais moins goûteuse que celle des animaux élevés en plein air. 

Viande rouge ou viande blanche ?

La couleur d’une viande est définie par celle du muscle, laquelle dépend de sa teneur en pigments sanguins. En effet, la viande change de couleur selon l’espèce, mais aussi selon que l’animal a été saigné ou non, tué violemment ou non. L’âge de la bête et la maturité de la viande après abattage entrent aussi en jeu (une viande « rassise » est plus sombre). 

Cependant, la couleur de la viande ne reflète pas sa qualité nutritionnelle. Ainsi, on trouve des viandes d’une couleur très pâle, comme le blanc de poulet, et d’autres d’un rouge intense, comme la viande de cheval ou de bœuf. 

Le jeune veau, nourri avec une alimentation pauvre en fer, a une chair très peu pigmentée : d’abord rose pâle, elle va rougir progressivement. De même, les espèces dont l’abattage se fait quand l’animal est jeune produisent des chairs aux fibres blanches plus nombreuses, car contenant moins de sang. 

Chez les espèces sauvages, très actives, les chairs sont par nature plus rouges. De même, quand un animal n’est pas saigné, le sang reste présent dans le muscle et ajoute sa couleur à celle des pigments. 

Dans le cas du gibier, la couleur très foncée, parfois noire, de la chair a plusieurs causes : une teneur naturellement élevée en pigments, mais aussi le fait que l’animal a été abattu en plein effort et qu’il n’a pas été saigné. 

Soulignons au passage qu’une couleur presque noire indique que la viande doit être consommée rapidement.

Notez que le prix de la viande dépend essentiellement de sa teneur en protéines. Plus la masse musculaire est importante et plus elle contient de protéines, donc plus elle est chère.

Les valeurs nutritionnelles de la viande

La viande est un produit très riche en protéines, mais la quantité diffère largement en fonction des morceaux et de l’espèce. Ceci étant, certaines espèces semblent avoir évolué depuis quelques années. 

Ainsi, certaines races de vaches, par exemple, sont désormais plus musclées et affichent des teneurs en protéines plus élevées qu’il y a une cinquantaine d’années. La teneur en protéines et en lipides peut varier beaucoup selon les morceaux et l’espèce : la cervelle d’agneau, par exemple, contient 11,8 % de protéines et 12,6 % de lipides, contre 32 à 37 % de protéines et 3 à 4,8 % de lipides pour la biche ou le pigeon. 

Ces valeurs sont dépendantes du niveau d’activité de l’animal, de sa race et de l’âge auquel il est consommé.

La viande ne contient pratiquement pas de glucides, sauf celle de cheval, en quantité très modérée (2 à 3 %). Cette viande contient de 60 à 70 % d’eau, selon les morceaux, leur mode de cuisson, mais aussi la race et l’âge de l’animal.

La viande a une faible teneur en minéraux (moins de 1 %). Elle est pauvre en calcium, mais riche en phosphore. La quantité de sodium varie selon l’espèce, mais aussi en fonction du morceau : les abats en contiennent beaucoup, mais bien moins que les fruits et légumes secs.

Une bonne source de fer

Le fer (héminique) est l’élément minéral le plus présent dans la viande, qui est également riche en cuivre, ce qui potentialise « l’efficacité » du fer. Il faut préciser en outre que la viande rouge contient plus de fer que la viande blanche. La viande est aussi riche en vitamines du groupe B, pauvre en vitamines C, A, D et E.

Aujourd’hui, de plus en plus d’alternatives à la viande pour consommer suffisamment de protéines sont disponibles. Notamment les légumineuses et le tofu issu du soja. 

Conseil de cuisson, de consommation... L'occasion d'une nouvelle vidéo que je vous laisse découvrir ci-dessous. Bon visionnage !

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Maigrir vite ? Des conditions strictes à respecter

Posté le 5 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Je vous en parlais au mois de juin pour vous conseiller sur cette envie qu’ont beaucoup de personnes de maigrir vite. Mais maigrir vite n’est pas une solution ou une fin en soi. Patience est mère de sûreté et il existe des conditions à respecter.

L’argument de la motivation

« Maigrir vite au début pour que cela me motive ». C’est ce que j’entends très régulièrement et il est vrai que lorsque le 1er kilo disparaît rapidement, cela crée les conditions d’une certaine motivation à continuer.

Rappelons que maigrir (ou grossir) c'est une modification de la balance énergétique, mais dans le but d'obtenir une modification de notre quantité de graisse. Aussi il faut balayer tout de suite deux idées : il n'existe pas d'autre solution que de diminuer sa consommation d'énergie pour maigrir. Cela ne veut pas dire manger moins en volume, mais manger mieux !

Malgré toutes nos connaissances, l'équilibre d’un régime ne doit pas être trop bouleversé par rapport à une alimentation normale équilibrée car sinon la perte de poids ne se fera pas au détriment de la graisse.

Installer le changement d'habitudes dans la durée

De la même façon, il n'y aura pas d'amaigrissement réussi, si l'objectif intellectuel n'est pas atteint. Vouloir maigrir pour modifier durablement ses comportements, pour améliorer sa vie, pour retrouver optimisme et bon moral doit s'accompagner également des changements proportionnels à ses désirs. 

C'est pour cela qu’un régime doit également correspondre aux objectifs qui sont visés. Et c’est beaucoup de travail dans un espace de temps que les gens souhaitent toujours court, alors qu’il ne  fonctionne jamais si bien que lorsque cela a duré. 

Car si modifier un repas pour un autre est une chose relativement facile, changer de psychisme ou changer de comportement nécessite du temps. Tout comme changer de silhouette.

4 conditions particulières

Si vous n’avez aucune urgence médicale, de santé ou professionnelle, maigrir vite ne sera pas une solution durable. Cela peut correspondre à des conditions particulières qui ne concernent que peu de monde et que je présenterais de la sorte :
- une urgence chirurgicale,
-une condition médicale,
- un événement vraiment particulier,
- une nécessité professionnelle particulière.

Je vous détaille cela dans la vidéo qui suit en précisant les conditions, les limites et les précautions nécessaires qu’il faut prendre. 

Gardez en tête que prendre son temps pour adopter de nouvelles habitudes alimentaires et les installer dans la durée reste le meilleur moyen de prendre soin de soi.

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Les biscuits diététiques : produits marketing ou vrais avantages nutritionnels ?

Posté le 29 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les biscuits sont des produits que l’on peut consommer au petit déjeuner ou au goûter, mais qui peuvent vite devenir des produits de grignotage gourmand. Et au rayon des biscuits, on trouve également la variante diététique. Ont-ils de véritables avantages ? Petit décryptage.

Le biscuit classique : 4 ingrédients principaux

La recette de base est un mélange de farine, de sucre, de beurre et d’œufs entiers ou clarifiés en quantités variables, notamment pour obtenir des biscuits secs ou plus moelleux. 

À cette recette de base, il est possible d’ajouter du lait, de la levure ou d’autres ingrédients visant à varier les saveurs, comme des fruits, du chocolat, de la confiture, des épices, des fruits oléagineux…

Chacun des ingrédients de base a une fonction précise : 

La farine est la base constituante du biscuit. Il s’agit le plus souvent de farine de froment (blé tendre), parfois enrichie avec du son ou en germe de blé. 

Les œufs sont un liant et apportent du « moussant » aux recettes, comme pour les boudoirs, les madeleines, les génoises, tout en permettant d’ajouter une teinte dorée lors de la cuisson.

- Le sucre donne le goût sucré que l’on aime tant et permet la caramélisation à la cuisson.

Le beurre joue un rôle important sur le goût et augmente le moelleux.

- Le lait améliore la texture de la pâte tout en augmentant sa saveur et permet également une liaison plus rapide qui peut jouer sur la friabilité ou le fondant des gâteaux et biscuits. 

Mais de nombreux ingrédients sont également ajoutés par les industriels afin d’élargir la palette des goûts et ainsi nous inciter à accroître notre consommation. De plus, la qualité des ingrédients est souvent tirée vers le bas afin de tirer les marges, elles, vers le haut. 

On trouve alors du sirop de glucose-fructose, ou sucre inverti, qui vient remplacer le sucre, de l’huile de palme qui se substitue au beurre, mais également des ajouts d’additifs en quantité. 

Toutes ces modifications ne sont pas sans conséquences sur notre comportement alimentaire et notre santé et imposent d’apprendre à sélectionner habilement ces aliments plaisir.

Biscuit diététique, ça veut dire quoi ?

Attention à ne pas confondre, Diététique ne veut absolument pas dire minceur ! 

Les biscuits diététiques, ou tout autre aliment diététique, sont des “aliments visant des objectifs nutritionnels particuliers”, ils portent la mention “diététique” sur leur emballage, et ils doivent être "capables de répondre à un objectif nutritionnel particulier du fait de leur composition particulière ou de leur procédé de fabrication..."

Apparaissent alors sur l’emballage des allégations nutritionnelles quand elles font “référence à la teneur d’un nutriment dans un aliment” (ANSES) :
- riche en vitamine C
- riche en calcium/magnésium…
- représente X % des apports journaliers en Vitamine C…

Ou des allégations de santé qui mettent en avant “un lien entre un nutriment ou un aliment et l’état de santé” (ANSES) :
- participe à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires
- contribue au renforcement des défenses naturelles de l’organisme…
- favorise la croissance…

Alors comment savoir qu’un biscuit diététique à une vraie valeur ajoutée d’un point de vue nutritionnel et/ou santé par rapport à son homologue classique ? Les allégations visibles en gros sur le paquet sont-elles suffisantes ?

Mon conseil, une nouvelle fois, est de regarder les petites lignes et de comparer les listes d’ingrédients et les valeurs nutritionnelles. Certains auront un avantage non négligeable, quand d’autres n’afficheront pas de différence notoire justifiant cette appellation diététique.

Le biscuit reste un produit gourmand

Faut-il alors choisir un biscuit diététique, sachant que le biscuit est à la base un produit “plaisir” ou “gourmand”, ou conserver le goût et la texture du produit original en équilibrant son alimentation sur l’ensemble des repas ?

Lisez bien les étiquettes, cela reste le meilleur moyen de faire votre choi

Dans la vidéo qui suit, je compare 3 produits en version diététique et en version classique. Vous verrez que sur les produits choisis, c'est peut-être le budget qui va faire la différence finalement !

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Les aliments qui ”font maigrir”, ça veut dire quoi ?

Posté le 22 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous entendez souvent parler ”d’aliments qui font maigrir” ou qui “font grossir”. Mais ça veut dire quoi ? Que boire un verre de soda va vous faire grossir et manger un concombre va vous faire maigrir ? Petites précisions sur le principe de la perte de poids.

La balance énergétique

La seule façon viable de perdre du poids est de modifier son alimentation et/ou son activité physique, autrement dit de déséquilibrer sa balance énergétique globale. Je tente de vous aider à y parvenir de manière non stressante, intelligemment et surtout sur la durée, tant celle-ci est essentielle. 

La patience est la compagne obligatoire de toute perte de poids un tant soit peu efficace. Votre, notre santé en dépend.

Un régime ne s’improvise jamais. Il faut le penser, y réfléchir, l’adapter à ses envies, bien en envisager les variantes avant de le tester, savoir à quel moment l’entreprendre et à quelle étape l’interrompre. 

Faire un régime, c’est un “petit boulot”

La vraie difficulté, ceux qui ont essayé ne l’ignorent pas, est d’arriver à suivre un régime. Les premiers jours, on est plein d’énergie ; les deux premières semaines on tient parce que l’aiguille de la balance baisse ; le premier mois est récompensé par le regard admirateur de sa famille, de ses amis, de ses collègues ; et puis... tout se complique (pas toujours je vous rassure !). 

Après deux mois, on a envie de craquer ; après trois, on se lasse ; après six, on a oublié. Et, ensuite ou parallèlement, il arrive que l’on reprenne du poids. Le fameux effet yo-yo, terrible. 

Aussi, expliquer ce qu’un amaigrissement sérieusement suivi implique au jour le jour, notamment dans le choix et la combinaison des aliments (j’en viens à notre sujet), donner des astuces et méthodes pour se motiver, décrire les paliers de la perte de poids sont des données à appréhender, apprivoiser même. 

Toutes ces étapes, il faut les maîtriser, les adopter et en tirer le meilleur.

Des aliments qui font maigrir ?

Un aliment seul ne fait pas maigrir en-soi. Tout comme un aliment seul ne fait pas grossir en-soi. Ce qui fait maigrir ou grossir ce n'est pas un aliment en particulier mais un déséquilibre en déficit ou en excès de consommation sur l’ensemble de ce que vous consommez.

Ce qu’on appelle des aliments qui “font maigrir”, sont des aliments à faible densité calorique. C’est à dire qu’à volume égal avec un autre aliment plus riche, les apports énergétiques seront moindre.

Ce sont ces aliments que nous favorisons pendant un régime à des volumes suffisants pour vous aider à atteindre la satiété et pour couvrir vos besoins nutritionnels, en les combinant avec des aliments parfois plus riches afin d’atteindre l’équilibre énergétique qui vous convient.

A l’inverse, on a tendance à citer dans les aliments qui font grossir : le chocolat et le fromage, aliments plaisirs par excellence ou encore le pain (et les féculents) et les matières grasses, supprimés à l’excès dans des régimes trop restrictifs. 

Ces aliments gras et/ou sucrés ne sont pour autant pas à supprimer totalement en raison de leurs intérêts nutritionnels et/ou du plaisir auquel ils sont associés.

Dans le programme savoir maigrir, rien n’est interdit, mais nous vous apprenons à doser !  

Des plans de repas variés et équilibrés 

Avec les plans de repas de la Méthode Cohen, j’entends très souvent des retours tels que : “je mange plus qu’avant, et je maigris !”. Ou encore : “je ne pensais pas maigrir en mangeant autant…”.

Et pourtant, dans les plans de repas que je vous propose vous mangez de tout et en cas d’écart (repas festif, la glace à la plage…), il y a des techniques pour encore une fois, trouver l’équilibre.

Les aliments “qui font maigrir” n’existent donc pas seuls, il faut les considérer dans une alimentation d’ensemble, variée et équilibrée, sans oublier le plaisir de manger ! C’est ça la Méthode Cohen.

Dans la vidéo qui suit, les aliments que je présente permettent tout cela. Vous pardonnerez le choix du premier, ma boulangère n'avait plus de vrai pain complet :), Bon visionnage !

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Les Nouilles Instanées, ça vaut quoi ?

Posté le 16 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Originaires d’Asie, ces plats ou soupes déshydratés à base de nouilles auxquels il faut rajouter de l’eau bouillante sont de plus en plus présents dans les rayons des supermarchés. C’est rapide, c’est facile mais d’un point de vue nutritionnel, ça vaut quoi ? Mais avant ça, un peu d’histoire.

Nourrir les Japonais après la guerre

Ces nouilles instantanées, instant noodles en anglais comme on le voit souvent, ont été inventées par Momofuku Ando. Descendant d’une famille chinoise, il naît à Taiwan en 1910, période pendant laquelle Taiwan est sous la colonisation japonaise.

Il émigre au Japon après la seconde guerre mondiale où il passera 2 ans en prison pour fraude fiscale. A sa sortie il monte une petite société qui produit du sel, sans grand succès.

Après la fin de la guerre, le Japon fait face à des pénuries alimentaires et bénéficie alors d’une aide des USA en blé. Le gouvernement Japonais encourage alors la population à consommer des produits faits à base de blé. Momofuku Ando compte bien en tirer parti.

Il se rappelle des longues files d’attente à la fin de la guerre pour consommer des bols de soupes “ramen”, produit qui utilise du blé, et envisage alors de créer un produit alimentaire bon marché qui utilisera ce blé dont la consommation est encouragée par le gouvernement.

Il s’enferme 1 an et ressort avec la première version de “Chikin Ramen” : un petit bloc de nouilles séchées et compactées avec pour l’accompagner des petits sachets d’assaisonnement auxquels il suffit simplement de rajouter de l’eau bouillante.

L’instant noodle est né, son succès sera quasi immédiat.

100 milliards de soupes déshydratées en 4 ans

Les plus gros consommateurs de ces soupes instantanées sont la Chine, l’Indonésie et le Japon. Et on relève plus de 100 milliards de soupes vendues dans le monde depuis 2018. Un succès si fort qu’il existe même Il existe un musée de l’Instant Noodle au Japon !

La déshydratation est une méthode de conservation des denrées alimentaires consistant à ôter tout ou partie de l’eau qu'il renferme.

On prépare la pâte, on la coupe en nouilles, on les cuit à la vapeur et on les sèche. Ensuite on les déshydrate par friture à l’huile pendant 1 min ou 2 (l’autre technique étant la déshydratation par air chaud mais prend beaucoup plus de temps). On les refroidit et on les emballe avec des sachets d’assaisonnement. Et voilà.

Ingrédients et valeur nutritionnelle

Elles sont faites à partir de blé mais aussi de riz ou d’autres farines. Le problème, c’est la liste actuelle des ingrédients de ces produits transformés.

Prenons l’exemple de nouilles “saveur” boeuf, de la Marque Repère (E.Leclerc) :
Ingrédients :
Nouille 88 % : farine de blé, huile de palme, amidon modifié de pomme de terre, sel, poudres à lever E500 et E501.
Assaissonement 12 % : sel, exhausteur de goût, glutamate monosodique E635, amidon de pomme de terre, maltodextrine, pomme de terre en poudre, carotte 6%, sucre, extrait de levure, colorants E150c, curcumine, arômes, huile de palme, ail frit en poudre, sauce soja en poudre, poivre noir, ciboulette 0.85%, gingembre, piment… etc. etc. Je vous passe les 5 lignes restantes.

Valeur nutritionnelles pour 100 g de produits reconstitué (donc après ajout d’eau bouillante) :
381 Kcal
Matières grasses : 4.2 g, dont acides gras saturés 2.2g
Glucides : 11 g, dont sucres 0.6 g.
Fibres alimentaires : 0.6 g
Protéines : 2 g
Sel : 1.1 g

Comme vous pouvez le constater, la liste d’ingrédients peut être extrêmement longue avec des ingrédients de faible qualité : huile de palme, ajout de sucre et un nombre d’additifs dont certains comme le glutamate, les amidons modifiés et des colorants très controversés qui relèvent plutôt de la chimie que de la cuisine.

Un harakiri nutritionnel ?

C’est bon marché, simple et rapide à préparer, ça se conserve facilement, mais d’un point de vue nutritionnel, l’histoire est moins passionnante. 

Si la liste des ingrédients varie d’une marque à l’autre, la composition reste la même : 80 à 90 % de nouilles auxquelles on ajoute un sachet de d’assaisonnement riche en sel et additifs à la composition qui ne vous apportera que du goût (chacun appréciera) mais quasiment aucun nutriment et certains en excès présentent même des risques pour la santé.

Ces compositions ne peuvent donc être considérées comme des plats complets  à proprement parler : les apports en protéines et fibres sont insuffisants. Je ne peux donc que vous conseiller de mettre ces produits de côté et pour un repas sur le pouce, préférez un sandwich dont vous pourrez apprécier plus facilement la composition et dont les apports nutritionnels seront bien plus intéressants.

Dans la vidéo ci-dessous, je compare plusieurs de ces produits. L'assaisonnement peut parfois faire doubler la valeur calorique des nouilles de base, encore une fois, regardez bien les étiquettes avant de consommer un produit !

Bon visionnage.

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8 signes qui montrent que vous mangez trop gras

Posté le 8 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Comme pour les glucides, il existe deux catégories de lipides : les lipides complexes et les lipides simples. En fait, ces derniers sont des acides gras. Aujourd’hui, nous nous intéressons essentiellement à la répartition en trois catégories : les acides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés.

3 principaux  types d’acides gras

A l'heure actuelle, deux notions ont pris le dessus. On sait que les acides gras saturés, consommés en excès,  ont pour particularité de « s’empiler les uns sur les autres » et de boucher les artères, ce qui conduit aux maladies cardio-vasculaires. 

Il faut donc essayer de limiter leur consommation. Corrélativement à cette notion, on sait également que certains acides gras poly-insaturés essentiels (car le corps ne sait pas les fabriquer) ont des fonctions extrêmement importantes dans le corps et un rôle plutôt protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires. 

Il s’agit de la famille des oméga 6 et des fameux oméga 3, dont on parle beaucoup ces derniers temps, bien qu’ils soient connus depuis un moment. Ainsi, on essaiera d’en proposer les meilleures quantités. 

Quelle quantité de gras consommer ?

En France, nous consommons aujourd’hui environ 45 % d’acides gras saturés alors que nous ne devrions  en absorber qu’environ 25 %. Ce pourcentage explique les efforts qui sont faits pour tenter de réduire la consommation des ces acides gras saturés. 

Cette augmentation a eu lieu en parallèle de  l’augmentation de la consommation de protéines et particulièrement animales comme la viande. Mais aussi, de fromage, comme nous le voyons dans l’évolution de la consommation depuis 40 ans. 

Les lipides sont l’élément de référence pour les apports énergétiques en raison de leur valeur de 9 calories par gramme. Dès lors, dans l’alimentation, il est raisonnable d’en consommer dans une proportion de 35 à 40%. Mais, surtout, on considère désormais que, entre les omégas 3 et les omégas 6, il est idéal de consommer un rapport de 1 pour 5. 

En fait, pour une fois, nous avons de la chance car les acides gras essentiels sont « les bons acides gras », c’est-à-dire les acides gras polyinsaturés. Nous pourrions exclusivement nous contenter de consommer des acides gras polyinsaturés, mais il faudrait une quantité trop importante de végétaux pour assurer nos besoins. 

Dès lors, il est tolérable de consommer d’autres acides gras. Pour l’anecdote, vous retiendrez que les acides gras saturés ont pour particularité de se figer au froid, c’est ce que vous observez dans la consistance de la margarine ou du beurre, alors que les acides gras polyinsaturés sont beaucoup plus fluides et arrivent difficilement à être figés.

8 signes d’une consommation excessive de gras

Alors, consommez-vous trop de gras ou devez-vous revoir la qualité des graisses consommées ? Il y a des signes pour repérer si vous consommez trop de gras, en voici quelques-uns, et je vous les explique en détail dans la vidéo.

- Les analyses biologiques. Une prise de sang pour mesurer votre taux de cholestérol vous dira tout de suite si vous consommez trop de gras ou non.
- La fatigue après les repas.
- Les selles qui flottent.
- Les troubles de la digestion.
- Les troubles du sommeil.
- Les renvois ou reflux gastriques.
- Une mauvaise circulation sanguine.

Pour en savoir plus, je vous laisse regarder la vidéo, pour certains "le gras c'est la vie", il en faut mais comme tout, bien choisis et en quantité mesurée. Bon visionnage !

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Pause sandwich : Hamburger VS Panini

Posté le 1 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

C’est la pause du midi, vous devez manger quelque chose rapidement et vous n’avez rien prévu ? Vous allez devoir faire avec ce qui est disponible autour de vous : snacks, fast-foods, sandwicheries… Voici quelques conseils pour gérer la pause du midi avec des plats de type “sandwich”.

Hamburgers, sandwichs, panini…

En réalité, leur valeur calorique dépend principalement des différentes quantités utilisées par le fabricant, à commencer par les portions de pain et de fromage, ainsi que des ajouts de matières grasses. 

Quant au sandwich grec adoré des ados, le fameux Kébab, il contient de la sauce plus ou moins grasse , des frites et, de plus en plus souvent, de la viande de veau ou de la volaille, et non pas d’agneau, pour un total atteignant souvent  1300 kcal !

On passe allègrement de 200 g pour certains sandwichs type hamburger, à plus de 400 g (c’est le cas pour la panini dans la vidéo qui accompagne l’article). 

Dès lors, comment choisir parmi toutes ces variétés en sachant que le calibrage et la valeur calorique changent à chaque fois (sauf si vous allez toujours dans la même chaîne), et bien-sûr aussi la recette ?

La rapport protéines/lipides

La plupart du temps, côté protéines, on y retrouve du fromage, dans des proportions qui peuvent varier (sauf dans les grandes enseignes de fast-food où tout est calibré, alors que les sandwichs ou paninis des petits commerçants peuvent varier), ainsi que des viandes de bœuf, de la charcuterie ou du poulet

La règle est simple : plus il y a de charcuterie et de sauce grasse, plus le sandwich a tendance à être gras et à présenter un mauvais rapport protéines sur lipides (celui-ci doit être supérieur à 1). D’autant que la quantité de viande, poisson ou oeufs (produits onéreux) ajoutée dans les sandwich est rarement suffisante. Les différentes variétés de pain, quant à elles, n’interviennent que très peu dans la composition en graisse. 

De plus, sur le plan nutritionnel, ces produits n’ont rien à voir les uns avec les autres. Certains étant des assemblages de fibres et de matières grasses, d’autres de sucres et de protéines, quand il s’agit d’un sandwich au jambon, par exemple. Certes, il y a toujours des glucides avec le pain, mais le reste de la composition est souvent à sens unique.

Conseil pour bien choisir

Petit conseil : gardez l’œil sur les taux de lipides de chaque sandwich, ainsi que sur son poids. La bonne taille étant de 200 à 250 g (soit environ ? de baguette + la garniture), avec des taux de lipides n’excédant pas les 15 %. Il sera intéressant de compléter ce sandwich avec un fruit, l’accompagner d’eau, et non d'un soda !

Pour un bon rassasiement, préférez les pains riches en fibres et qui vont demander de la mastication (baguette plutôt que pain de mie ou viennois).

Ce type de consommation doit rester occasionnel. Pour une sortie, un voyage en voiture ou gérer un imprévu,. Avec la méthode Cohen, vous trouverez la fiche pratique “Suggestions de repas express” pour vous aider. Cela permet de faire des repas sur le pouce sans perturber le déroulement de votre programme.

J'ai fait le test, et ce midi, c'est match entre un hamburger triple cheese et un panini mozzarella/poulet. Bon visionnage !

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Le régime Cétogène ou le régime sans sucre

Posté le 25 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Ce type de régime apparaît régulièrement sous diverses formes, selon les périodes. Le principe est relativement simple : il s'agit de supprimer au maximum les glucides de votre alimentation. Je vous explique.

Retirer les glucides

En supprimant les sources principales de glucides de votre alimentation, vous allez retirer les féculents, les céréales, le pain, les fruits, et même tous les produits laitiers qui contiennent du lactose comme les yaourts par exemple. 

Sont autorisées sans limitation tout ce qui est lipide ou protéines. Bien entendu, ce régime est séduisant car il ne nécessite aucun effort, il suffit simplement de surveiller les aliments interdits. C'est d'ailleurs pour cela qu'il remporte régulièrement du succès. 

D'autant, en réalité, qu'il permet les premiers temps de se gaver d'aliments traditionnellement interdits mais qui finiront par devenir tellement monotones que l'appétit diminue lorsque l’on consomme de la charcuterie  sans pain ou  des steaks sans frites. 

Une perte de poids rapide

Ce sont quasiment les régimes les plus rapides notamment parce que dans la perte de poids il y a également une importante fonte musculaire, conséquence de la faiblesse de l'apport en glucides pour nourrir le muscle, ce qui amplifie un peu fictivement la perte de graisse. 

Extrêmement fatigant, il est fortement desocialisant également mais surtout terriblement frustrant en raison de la reprise de poids qui surviendra inévitablement dès la réintroduction des aliments avec une forte déstructuration alimentaire. 

A l’origine, le régime “Atkins”

Il en existe différentes versions, dont la fameuse “Atkins”, de même que les régimes hyper protéinés qui en sont une variante déguisée , par l'absence de matière grasse.

Ces régimes entraînent de fortes augmentations de graisse circulant dans le sang, ce qui les a fait condamner fortement. Reconnaissons tout de même qu'aujourd'hui avec les connaissances que nous avons sur les matières grasses nous pourrions, à condition de jongler, essayer de limiter ce risque, mais ce serait également au détriment d'un grand nombre d'aliments ce qui ferait de ce régime un régime extrêmement restrictif.

Il revient forcément à un moment ou à un autre,et aujourd’hui il est très à la mode sur les réseaux sociaux et dans le monde du fitness. Tout ce qui change c’est une présentation marketing différente mais les résultats, les risques et les déceptions sont les mêmes.

Régime sans sucre ou presque

C’est pour cela que sur le programme Savoir Maigrir, nous avons mis en place un régime où nous limitons la consommation de glucides sans l’interdire totalement. On parle alors de régime sans sucre ou presque.

Ainsi, on continue à apporter au cerveau, au cœur et aux muscles les glucides dont il ont besoin, en quantité suffisante.

La restriction et l’interdiction d’aliments, vous le savez, ce n’est pas la philosophie de la méthode Cohen. 

Continuez à bien suivre vos plans de repas (que vous adaptez sans doute en respectant la structure que l’on vous a donnée et vous avez raison, cela fait partie de l’apprentissage) et si vous avez des questions, vous avez les consultations en direct de 13h et la messagerie diététique pour contacter votre diététicienne dédiée.

Regardez bien la vidéo qui suit, je vous explique tout en détail. Hydratez-vous bien en ces périodes de fortes chaleurs et bon visionnage !

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Les bières : 10 idées reçues à vérifier

Posté le 18 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

 

La bière et le vin existent depuis l’Antiquité. Ainsi, on buvait de la bière en Égypte, d’une composition assez différente de la cervoise gauloise. 

À l’époque, on la préparait avec des céréales fermentées tandis qu’aujourd’hui elle est obtenue par fermentation alcoolique d’un moût, fabriqué généralement avec du houblon et du malt d’orge pur. 


 

La bière, un produit fermenté

De leur côté, l’alcool et les boissons alcoolisées au sens propre sont des produits de distillation et non de fermentation. Si on les connaît depuis longtemps, c’était à l’origine des produits médicinaux et non des boissons. C’est seulement au début du XVIIe siècle que l’alcool fut distillé par plaisir. 

Le vin et la bière font en effet partie des boissons fermentées qui contiennent de l’alcool par leur procédé de fabrication, alors que l’alcool en lui-même est devenu une boisson depuis peu de temps, bouleversant la manière de boire dans les pays où l’on avait l’habitude de consommer du vin.
 

10 idées à vérifier

Et sur la bière, il existe de nombreuses idées reçues… J’en ai relevé 10 dans la vidéo qui accompagne ce blog, je les passe en revue une par une afin de mettre au clair ces fausses idées qui circulent.

Voici la liste :

La bière serait bonne pour :

  • les os,
  • le coeur,
  • mincir,
  • le sommeil,
  • la mémoire,
  • la peau,
  • le stress,
  • les reins,
  • le transit.

 

Je vous dis tout dans la vidéo.

Petit rappel, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération. En outre, l’alcool n’est pas le meilleur choix pour s'hydrater avec ces grosses chaleurs qui nous envahissent, l'alcool n’hydrate absolument pas, il y aurait même un effet diurétique contre-productif !  .

1 demi de bière pour le plaisir sera acceptable très occasionnellement mais au quotidien hydratez-vous avez de l’eau, plate, ou gazeuse peu salée, seule boisson indispensable !

 

Bon visionnage !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

Dr Jean-Michel Cohen
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