Savoir Maigrir

C’est quoi un steak ?

Posté le 22 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Un steak, par définition, est le synonyme de bifteck, c'est une tranche de bœuf grillée. Alors pourquoi parle-t-on de steak de thon, de steak de soja, de steak de sarrasin… ? De la même manière que l’on parle de lait d’amande, de soja ou autre lait végétal, que dire sur ces produits transformés ?

Petit rappel pour évaluer ce genre de plats industriels : il faut avoir un rapport protéines/lipides supérieur à 1. Vous remarquerez que ces produits demandent toujours d’être accompagnés par une belle assiette de légumes car leur niveau calorique est souvent très riche.

Le steak (de boeuf) le plus maigre est à 5 % de matières grasses, et représente 121 calories/100 g. A 20 % de matières grasses, on passe à 276 calories/100 g.

Plus c’est transformé, plus c’est riche

Le constat est simple : plus le produit est naturel, non transformé, plus son niveau calorique est faible. Plus la liste d’ingrédients est courte et plus le niveau calorique est également faible. Cela est dû aux ajouts de matières grasses, à la combinaison de produits qui nécessitent des ajouts pour s’agglomérer et donner un produit consistant ou encore à des recettes fantaisistes enrichies en fromage ou fauxmage et autres sauces ou coulis. 

En effet, vous verrez que les produits présentés dépassent souvent les 230 ou 260 calories pour 100 g, bien que beaucoup d’entre-eux soient Bio et végétariens, voire végans. Encore la faute aux matières grasses, de pas si bonne qualité, et autres “ingrédients” type amidon pour que les produits se tiennent.

On retrouve également des préparations à base de poisson. Hormis le steak de thon, qui n’est ni plus ni moins qu’une darne de thon, on retrouve des poissons panés (que l’on ne retrouve pas au rayon des surgelés), les steaks hachés de la mer, les tartares de poissons et autres préparations. 

Dans ce rayon, les poissons panés sont riches en lipides et en graisse, ce qui souligne, comme d’habitude, des teneurs en poisson extrêmement faibles, avec un pourcentage de graisse et de chapelure conséquent.

Dès lors, cette recette transforme un produit maigre comme le thon ou le colin, en une préparation extrêmement grasse, où l’on atteint allègrement des valeurs caloriques de 220 à 250 kcal pour 100 g (contre 115 calories pour le “steak de thon), et vous le verrez dans la vidéo, beaucoup contiennent entre 7 et 10 g de lipides aux 100 g.

Des spécialités marketing déclinées

Cela reste des produits de consommation adaptés à un marché toujours en quête de nouveaux produits, de nouveaux consommateurs.

Faites attention à ces appellations “steak”. Elle représente très souvent un agglomérat de produits souvent gras aux taux de protéines souvent faibles. Il faudrait parler de galettes ou de beignets pour certains… 

Si vous consommez ces produits, équilibrez avec une belle quantité de légumes, ajustez votre consommation de matières grasses, n’hésitez pas également à compléter avec des protéines plus maigres lorsque ces produits ne dépassent pas les 7 g de protéines aux 100 g.

Les steaks

J'ai fait les courses pour vous, voici les comparaisons que l'on peut faire.

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Commander à manger sur internet

Posté le 14 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Avez-vous déjà commandé à manger sur internet avec livraison à domicile sur les plateformes telles que Deliveroo, Uber Eats ou encore Stuart...? On voit partout en ville ces livreurs reconnaissables à leur grosse sacoche qui vous livrent votre plat commandé sur internet : quelle est l’offre de ces sites et peut-on manger de façon saine et équilibrée ?

En parcourant ces sites, on trouve beaucoup de restaurants asiatiques: Japonais, Coréens, Thaïlandais mais aussi beaucoup de hamburgers sans oublier les salades, ou encore les pizzas. Voici quelques conseils si vous commandez certains de ces produits.

Mes recommandations si vous commandez Japonais

- Le Sushi : produit traditionnel, c'est l'équilibre entre le riz vinaigré et sucré, et le poisson qui fait toute la finesse de la recette. Mais la portion de riz de 30 g environ pèse vite si l'on multiplie le nombre consommé. Une unité compte environ 80 kcal, on évitera de dépasser 8/10 unités.
- Le Maki : plus petit que le sushi, il contient moins de riz et ne dépasse pas 35 kcal/unité. 
- Les bols : ils contiennent une grosse dose de riz, du poisson cru et parfois de l'avocat. En terme d'équilibre et d'apport en acides gras de qualité c'est intéressant, mais les 300 à 400 g de riz ne sont pas négligeables.
- Le riz : la portion proposée dans les menus atteint en général 300 g. Si l'on a consommé en plus des makis ou sushis, on arrive rapidement à un excès qui implique au moins de rééquilibrer sur le reste de la journée.
- La salade de chou et soupe miso : nul besoin de s'en priver !
- La sauce soja ou le wasabi : ils sont tous les deux peu caloriques, vous pouvez les utiliser pour relever vos préparations. La seule limite est liée au fait que ces préparations sont riches en sel. Petit bémol pour la sauce soja sucrée dont le premier ingrédient est le sucre. On atteint plus de 50% de glucides. 

Pensez aussi aux Poke-bowls

Le poke-bowl est un repas composé de multiples ingrédients, mariant les textures, le cru et le cuit, le froid et le chaud avec une dominante de légumes et de céréales. Une vinaigrette gourmande vient assaisonner le tout. 

Il n’y a pas une recette pour faire un poke-bowl mais une infinité, selon les limites de vos goûts et de votre imagination. Néanmoins, un des principes est de composer un plat complet et équilibré, regardez bien les descriptions et assurez-vous que le plat soit bien composé. Pensez à doser les féculents et les matières grasses. La présence récurrente dans les recettes de saumon qui est un poisson gras, associé à de l'avocat, souvent des graines et une vinaigrette gourmande n’est pas négligeable ! 

Si vous commandez Coréen, pensez au kimchi !

Il est principalement constitué de piments et de légumes lacto fermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire.

Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.

Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas. 

Plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.

Attention aux Hamburgers

Les burgers ont tout pour plaire, rapides à consommer, économiques ils font semble-t-il un repas complet et rassasiant. Attention tout de même, ce "repas" sera surtout sucré et gras. 

Le pain par exemple, pain bun, est un type de pain sucré, et attention si vous ajoutez des sauces : barbecue, ketchup, épicée ou thaï... Prenez garde au soda qui l'accompagne mais aussi les potatoes ou "french fries", les viandes grasses ou poulet frits et croustillants, car la note va devenir salée !

Pour rappel, il y a dans les recettes Savoir Maigrir, le délicieux Hamburger de tomate, je vous le conseille, avec lui, pas d’écart !

L’offre de ces sites est très large et vous pouvez trouver de tout mais j’ai voulu insister sur ces produits car ils sont beaucoup mis en avant et semblent dominer le marché.

Il vous faut donc bien regarder la composition des produits et faire jouer vos connaissances en nutrition acquises sur Savoir Maigrir car ces sites ne précisent pas les niveaux caloriques des plats qui sont souvent riches, il faut bien le dire.

Cela peut vous dépanner à l’occasion mais là encore tout est question de bon choix, de fréquence de consommation, mais aussi d’équilibre sur la journée ! Et n’oubliez pas que cuisiner maison, comme vous avez l’habitude de le faire reste le meilleur moyen de contrôler votre alimentation !

Dans cette vidéo, je commande plusieurs plats sur un site de livraison à domicile. Voyons ce que ça donne !

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Les additifs alimentaires : où est le danger ?

Posté le 7 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Face à l’abondance d’informations qui figurent sur les étiquettes des produits alimentaires, il est d’autres signes cabalistiques qui méritent d’être décodés. D’autant que ces noms mystérieux font régulièrement l’objet de rumeurs

Ce sont, on l’a compris, les fameux additifs alimentaires qui, selon les années et à tour de rôle, se voient les uns après les autres qualifier de cancérigènes ou de toxiques pour la santé. La rumeur la plus cocasse concerne le E 300, à qui certains ont donné une réputation de produit dangereux, alors qu’il s’agit en réalité d’acide ascorbique, donc de vitamine C ! Dès lors, comprendre de quoi il retourne s’impose. 

Définition et rôles des additifs alimentaires

Les additifs sont des substances ajoutées intentionnellement aux denrées alimentaires pour remplir certaines fonctions technologiques, comme colorer, sucrer ou conserver. 

Autorisés au niveau de l’Union européenne pour ses États membres, ainsi que pour l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, ils sont définis dans la législation communautaire en ces termes : 

« Toute substance habituellement non consommée comme aliment en soi, et habituellement non utilisée comme ingrédient caractéristique dans l’alimentation, possédant ou non une valeur nutritive, et dont l’adjonction intentionnelle aux denrées alimentaires, dans un but technologique, a pour effet qu’elle devient elle-même, ou que ses dérivés deviennent, directement ou indirectement, un composant de ces denrées alimentaires. »

Cette législation est basée sur le principe que seuls les additifs explicitement autorisés peuvent être utilisés. Et ce dans des quantités limitées pour certaines denrées. 

Si aucune limite quantitative n’est prévue pour l’emploi d’un additif alimentaire, on doit toutefois y avoir recours selon la bonne pratique de fabrication, c’est-à-dire autant que nécessaire pour obtenir l’effet technologique désiré. 

Une sécurité évaluée avant une mise sur le marché

Ces additifs ne peuvent en outre être autorisés que s’il y a une nécessité technologique à les utiliser, s’ils n’induisent pas le consommateur en erreur et ne présentent aucun risque pour sa santé. 

Avant autorisation, la sécurité de ces additifs est évaluée par le comité scientifique de l’alimentation humaine, un groupe d’experts qui conseille la Commission européenne sur les questions concernant les produits alimentaires. 

Les doses maximales sont toujours mentionnées, et l’étiquette des produits se doit de préciser la nature de l’additif et son numéro d’identification européen ou son nom en clair. 

En France, un décret du 10 août 1994 a créé 22 catégories d’additifs. Parmi ceux-ci citons : les colorants, les conservateurs, les antioxydants, les émulsifiants, épaississants et gélifiants, les révélateurs de goûts et les édulcorants…  La liste des additifs alimentaires en France s’élève à 498 que vous pouvez retrouver sur le site Open facts Food.

Les additifs alimentaire sont-ils dangereux ?

Pour vous montrer concrètement comment les repérer sur les aliments quand vous faites vos courses et pour vous aider à faire la différence entre produit dangereux et simple exhausteur de goût, regardez cette vidéo, et n’oubliez pas que c’est quelque chose que vous pouvez également approfondir en suivant ma Masterclass Tout savoir sur les aliments disponible sur le compte !
Bon visionnage !

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L’huile de coco : un “poison” ?

Posté le 28 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

L’huile de coco est promotionnée par de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux, et notamment des influenceurs, notamment sportifs, mais qui semblent manquer de connaissances en nutrition… Faisons le point.

L’abus d’huile de coco est dangereux pour la santé

Faire la promotion de l’huile de coco pour un usage comme on pourrait le faire avec l’huile d’olive n’est pas responsable. Une consommation accrue d’huile de coco, du fait de sa très haute teneur en acides gras saturés, 86.5 %, peut être responsable de problèmes cardiovasculaires et d’autant plus si elle vient remplacer la consommation d’huiles de bonne qualité.

Des chercheurs de l’université d’Harvard (vous le verrez dans la vidéo) considèrent même l’huile de coco comme un “poison”, favorisant le dépôt de plaques d'athéromes sur la paroi des artères, provoquant une athérosclérose, une des premières causes de mortalité au niveau mondial.

Vous l’aurez compris, l’huile de coco en excès est à déconseiller. Vous pouvez la consommer de temps en temps pour donner un nouveau goût à vos salades ou plats, mais ne la consommez pas de façon systématique, ce n’est pas bon pour votre santé.

Retour sur les acides gras saturés

Pour mieux vous faire comprendre, je me dois de revenir sur les différents types d’acides gras, car ils ne sont pas tous néfastespour la santé, il faut savoir faire la différence. 

Pour bien choisir les matières grasses que l’on souhaite ingérer, il convient de s’attarder sur la nature des acides gras qui les composent. Il en existe plusieurs formes : 

Les acides gras saturés (AGS) :
On les trouve dans les graisses animales (viande, beurre, fromage, crème fraîche ), mais aussi dans certaines huiles végétales (huile de coco, de palme). 

Les limiter est suffisant, car ils conservent des avantages nutritifs certains pour la maman et son bébé notamment et véhiculent les vitamines A,D,E et K. Une consommation excessive d’acides gras saturés est en revanche préjudiciable pour la santé cardio-vasculaire. 

Les acides gras monoinsaturés : 
L’huile d’olive, l’huile de canola (colza), l’huile de tournesol à forte teneur en acide oléique (oméga-9), mais aussi les avocats et certaines noix (noix de cajou, amandes et arachides). Les oméga-9 ne sont pas des acides gras essentiels parce que le corps peut en produire en quantité limitée, à condition que les versions oméga-3 et 6 soient présentes. 

Les acides gras polyinsaturés :
On les trouve dans de nombreuses huiles végétales (huiles de soja, de maïs, de tournesol, de noix, de graines de lin, de pépins de raisin), les poissons gras (saumon, thon, maquereau, hareng, truite, etc.). 

Parmi eux, deux, non synthétisables, sont essentiels à une alimentation saine : l’acide alpha-linolénique de la famille des oméga-3 et l’acide linoléique du groupe des oméga-6.

Les acides oméga-3 sont présents dans le poisson  gras  (sardine,  maquereau, saumon…), l’Afssa recommande de consommer du poisson deux fois par semaine dont au moins une fois un poisson gras, en alternant les espèces, dans les huiles végétales (noix, soja, colza, lin), également riches en antioxydants et en vitamines A et E. Les oméga-6 se trouvent dans les huiles de tournesol, de maïs, de pépins de raisin, mais aussi de soja et de noix.

Intérêts et effets des acides gras

Les oméga-3 et oméga-6 sont indispensables au bon fonctionnement des cellules nerveuses. Ainsi, la consommation d’aliments riches en oméga-3 permet la fluidité des membranes des cellules nerveuses et favorise la transmission de l’influx nerveux, régule la tension artérielle, diminue le taux de triglycérides, agit sur les réactions inflammatoires, immunitaires (comme l’allergie) et aide à lutter contre les états dépressifs.

Un excès en oméga 6  limite l’utilisation des oméga 3, il est donc recommandé de veiller à un équilibre d’apports avec un rapport oméga 6/ oméga 3 / 5 (entre 1/1 et 4/1). Notre alimentation à tendance à être trop riche en oméga-6 et à manquer d'oméga 3

Vous le voyez, les acides gras sont multiples et encore une fois, la variété de votre alimentation, notamment grâce aux plans de repas que vous suivez sur Savoir Maigrir, les intègre pour votre santé, pour votre équilibre alimentaire.

Et au-delà de l’huile de coco, il existe de nombreux produits à base de coco que vous pouvez très bien consommer. Loin de moi l’idée de bannir tous les produits à base de coco. Crème de coco, lait de coco, eau de coco… 

egardez bien la vidéo ci-dessous, j'ai quelques informations intéressantes à partager avec vous ! Et l'huile de coco, gardez la pour la cosmétique ! Bon visionnage !

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La monodiète : un système minceur ou détox ?

Posté le 21 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

La monodiète revient régulièrement sur le devant de l’actualité des régimes mais à quoi sert-elle vraiment ? Est-ce une technique pour perdre du poids ou un système de détoxication du corps ? Elle se confond aussi souvent avec le jeûne intermittent, faisons le point.

La monodiète et le jeûne peuvent porter à confusion. De nombreuses personnes confondent l'un et l'autre... Il est donc important de rappeler la différence entre les deux.

La monodiète

La monodiète consiste à manger le même aliment sur 2 à 3 jours, en plus d’une hydratation. Il s’agit d’une base d’un fruit OU d’un légume le plus souvent la pomme, l’ananas, la carotte, le raisin... parfois même un féculent comme le riz. 

Le but vanté est une mise au repos du système digestif et donc un effet détox. Doit-on en attendre un effet réel sur le poids ? Pas nécessairement selon l’aliment choisi et les quantités consommées. Cette formule ne doit jamais être effectuée sur une trop longue durée de par son caractère très déséquilibré. Bien sûr ce modèle est totalement déconseillé aux personnes diabétiques.

Vous verrez dans la vidéo en bas de blog que cette technique, qui n’a pas vraiment de sources nutritionnelles (on se demande encore qui l’a mise en avant) et que les discours à ce sujet sur les réseaux sociaux manquent de connaissances en nutrition solides.

Rappelons également que cette formule n’a aucune base éducative et que reprendre son alimentation d'avant conduit ensuite naturellement à une reprise de poids. D’autant que ces cures carencées en protéines favorisent l’effet yoyo.

Et le jeûne, c’est pareil ?

Le jeûne est lié à une privation de nourriture, hors boissons non sucrées. Si nous déconseillons cette formule sur une longue durée, le jeûne intermittent d’une durée de 16 à 20 h (nuit comprise) tel que proposé de façon ponctuelle dans le cadre de notre programme présente de nombreux intérêts. 

Contrairement à la monodiète, Cette pratique semble en effet aider à mobiliser les graisses corporelles et fonctionne donc directement comme un accélérateur de perte de poids. Les repas du reste de la journée restent équilibrés et de ce fait on évite les carences et déséquilibres.

Le caractère ponctuel de ce type de pratique reste de mise et cela impose d’être dans un bon état de santé ! Cette formule est déconseillée pour les personnes diabétiques ou qui prennent d’autres médicaments nécessitant l’absorption d’aliments, les enfants et adolescents, les femmes enceintes et allaitantes. 

La monodiète : régime ou détox ?

La monodiète est quelque chose que je déconseille et si vous souhaitez “nettoyer votre corps de l’intérieur”, vous verrez qu’une simple restriction alimentaire (mais avec une alimentation variée) peut suffire. Je vous explique tout ça dans la vidéo. Bon visionnage !

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Vous aimez les frites ?

Posté le 14 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

La pomme de terre est considérée comme un féculent du fait de sa teneur en amidon et donc en glucides complexes. Avec une valeur calorique comprise entre 80 et 90 kcal pour 100 g (si elle est cuite sans matières grasses), elle est riche en vitamines B, les vitamines de la bonne humeur et de l’activité musculaire et contient également un peu de vitamine C. Que lui arrive-t-elle une fois baignée et cuite dans l’huile ?

Une valeur calorique différente selon le type de frites

La pomme de terre la plus utilisée pour faire des frites, c’est la Bintje (prononcez : bin’che). Il est important de bien choisir une variété de pommes de terre spéciale frites. En effet, à la cuisson l’eau de l’aliment sera en grande partie chassée et remplacée par l’huile. 

Ainsi, plus l’aliment frit est riche en eau dans sa composition, plus il se gorgera d’huile à la friture.

Pour cuire les frites, il est possible d’utiliser 2 types de matières grasses : végétales qui doivent avoir un point de fumée élevé (arachide, olive, huiles spéciales friture) ou animales (saindoux le plus souvent). La composition en acides gras de cette matière grasse fera varier le profil lipidique des frites obtenues.

Les frites de pomme de terre (vous pouvez faire des frites avec des patates douces, du potiron...) contiennent en moyenne 250 kcal pour 100 g.

Mais cette valeur calorique de la frite va également dépendre de sa dimension, plus la frite est  fine  et plus elle va absorber l’huile utilisée pour la cuisson. En moyenne, une frite va absorber 10 % à 15 % de son poids en huile, plus elle est fine , plus elle absorbe d’huile et devient ainsi plus calorique.

La pré-cuisson des frites industrielles surgelées ayant déjà imprégné la frite d’huile. Préférez-les alors maison, ou si vous les achetez dans le commerce, prenez-les non-précuites mais juste découpées.

Les frites précuites le sont souvent dans des huiles de mauvaise qualité contenant une forte quantité d’acides gras saturés. Ces acides gras sont particulièrement surveillés en raison de leur effet néfaste sur le taux de cholestérol sanguin.

Des frites, mais pas que...

Au rayon surgelé, les produits frits à base de pomme de terre sont nombreux et variés. Ils ne sont pas tous des frites à proprement parlé même si le mode de cuisson demeure la friture, on passe par exemple de 81 kcal/100 g pour les Croustines de chez Findus à 329 kcal pour les pommes dauphines Pom’liss et leurs 22,5 % de matières grasses. 

Entre les frites, les pommes dauphines, les pommes noisettes, les minirostis et autres, le consommateur croit simplement manger de la pomme de terre, alors qu’il s’agit de produits différents dont la valeur calorique dépend de la quantité de graisse ajoutée, pouvant aller de 1 à 2 g aux 100 g jusqu’à 21 g, pour une spécialité s’apparentant à une friture à la poêle.

Les frites du Fast-food

Les fast-foods étant les plus grands distributeurs  de frites (20 % du marché français de la frite surgelée), personne ne semble s’en priver. Encore une fois, impossible d’échapper au phénomène de taille. 

Ainsi, chez McDonald’s, le consommateur a le choix entre une petite frite, de la variante des Deluxe potatoes, contenant 75 g, ou une plus grande de 150/160 g. Sauf que la petite portion vaut 222 kcal tandis que la grande en contient 532 kcal.

Et je vous passe le fait que la plupart du temps, on accompagne les frites de sauces comme le ketchup, ou mayonnaise... cela sera l’occasion d’un autre article.

Limiter l’apport en graisses

Préférez alors les frites maison, coupées en gros morceaux pour éviter qu’elles n’absorbent trop d’huile... Les nouvelles friteuses permettent de limiter l’usage d’huile et les frites au four, contrairement à ce que l’on peut croire peuvent également s’avérer très caloriques du fait de la déperdition en eau qui réduit le poids de l’aliment et provoque un rapport calorie/poids plus élevé.

Pour plus de détails, voici ma toute dernière vidéo à ce sujet avec les meilleurs conseils de cuisson, pour des frites savoureuses et craquantes, à la valeur calorique normale pour ce produit.

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Et si on changeait tout ?

Posté le 7 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Comme vous, j’ai observé tous ces gens dont on a changé leurs habitudes pendant l’épidémie de Covid. Certains se sont retrouvés beaucoup plus souvent chez eux. D’autres ont redécouvert le plaisir de la marche car c’était le seul moment où ils pouvaient sortir. D’autres encore se sont mis à la cuisine ou ont commencé à s’y intéresser. 

Un retour à l’essentiel

La vie a pris beaucoup plus de valeur. Pour certains parce qu’ils se sont retrouvés tous ensemble dans leur logis, pour d’autres parce qu’ils ont vu, alors qu’ils en étaient privés, combien le lien social était important. 

Beaucoup de couples ont découvert qu’ils n’étaient pas faits pour être ensemble, d’autres encore ont retrouvé le bonheur de s’être choisis. En une phrase, tout a été bouleversé.

Beaucoup ont souhaité quitter les villes. Alors je me suis demandé pourquoi, en dehors des aléas de la circulation et des contraintes horaires, tant de gens aspiraient retrouver le bon air de la campagne, à être au milieu de la forêt. 

Prendre du temps pour vous

Nous vivons dans une société bousculée, extrêmement stressante, qui nous offre peu de temps pour réfléchir sur ce que nous sommes et sur ce que nous voulons être. 

Vous vous rendrez compte au travers de cette vidéo et de mon nouveau livre “Et si on changeait tout ?” si vous vous le procurez, que le bonheur permet  d’effacer toutes les contraintes, les sentiments tristes ou mélancoliques. 

Et pour l’atteindre, nul besoin de tout fracasser autour de nous. Il faut simplement changer un certain nombre de règles de vie qui deviendront les vecteurs d’un plus grand bonheur.

Je vous propose de travailler sur 5 points :

1. Cuisiner. Vous êtes directement concernés, car cuisiner, vou sle savez, c'est prendre soin de vous.

2. Avoir une activité physique adaptée régulière. Là encore, cela accompagne votre démarche de perte de poids, et c'est bon pour le moral.

3. S'assurer une bonne vie sociale. Les amis, les voisins, la vie associative... rester ouvert sur le monde c'est multiplier le champs des possibles.

4. Renforcer le lien familial. Tout n'est pas toujours rose dans les familles, mais les liens familiaux sont essentiels, la pandémie nous l'a bien montré.

5. Structure et environnement social. Votre cadre de vie, votre "éco-système" est aussi important. Cela est souvent déterminé par vos ressources mais améliorer son logement par exemple (décoration, aménagement...) est à la portée de toutes et tous.

Et si on changeait tout ?

Je vous laisse découvrir tout cela et pour vous, voici en PDF un chapitre du livre pour vous donner un avant goût ! :) Bonne lecture !

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Quelle est la bonne cadence de perte de poids ?

Posté le 31 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Lorsque l'on espère maigrir, on recherche la plupart du temps une image ou une silhouette, qui n'a finalement qu'un rapport assez distant avec le poids. 

On se retrouve attaché aux chiffres de la balance en permanence avec tantôt des phases euphoriques lorsque les aiguilles baissent, ou très souvent également des phases d'agacement lorsqu'elles ne bougent pas ou lorsqu'elles remontent. 

Maigrir vite au début pour se motiver

C'est d'ailleurs un des facteurs de démotivation les plus fréquents et c'est aussi le témoignage de cette phrase récurrente qui consiste à désirer “maigrir vite au début pour que cela me motive”.

Par “maigrir vite” il faut en fait comprendre : “avoir des résultats visibles rapidement” car une perte de poids entre 500 g et un kilo par semaine est une excellente moyenne, même si celle-ci passe du simple au double. La cadence de perte de poids est en effet liée à plusieurs facteurs, et vous êtes toutes et tous différents, vous maigrissez donc à des rythmes différents. N’oubliez pas que ce repère est une perte moyenne. Il y aura toujours dans un régime des phases d’accélération et de ralentissement tout à fait normales.

De la même façon, il n'y aura pas d'amaigrissement réussi, si l'objectif intellectuel n'est pas atteint. Vouloir maigrir pour modifier ses comportements, pour améliorer sa vie, pour retrouver optimisme et bon moral doit s'accompagner également des changements proportionnels à ses désirs. 

Maigrir à long terme : un changement de mode de vie

C'est pour cela que le régime doit bien-sûr s'adapter au mode de vie mais doit également correspondre aux objectifs qui sont visés. 

C’est beaucoup de travail dans un espace de temps que les gens souhaitent toujours cours, et qui ne fonctionne jamais si bien que lorsque cela a duré. Alors prenez votre temps !

Car si modifier un repas pour un autre est une chose relativement facile, changer de psychisme ou changer de comportement nécessite du temps. Tout comme changer de silhouette.

Je partage avec vous dans cette vidéo 6 facteurs qui vont jouer sur la cadence de votre perte de poids. sexe, âge, mais aussi événements dela vie... Vous allez sûrement en reconnaître quelques uns, en espérant que cela vous aide à trouver votre rythme !

Quelle est la bonne cadence ?

Rappelez-vous, la perte de poids, ce n'est pas une course de vitesse ! Bon visionnage.

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Sumo et MMA une nourriture équilibrée et très riche

Posté le 24 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les Sumos et les Combattants de MMA sont en quelque sorte des sportifs de l’extrême. L’énergie dépensée pendant les entraînements et les combats est telle qu’il leur faut une alimentation adaptée.

Sumotoris : s’entraîner, manger & dormir

Pour les Sumos, le gras est important, ils doivent être lourds car le choc entre les lutteurs est souvent déterminant, il permet de se positionner pour les attaques et la défense.

Le lutteur de Sumo s’entraîne tôt le matin, à jeun. Avec un estomac plein, les exercices seraient plus dangereux et suivi d’une sieste permet de prendre du poids et du gras.

Le poids moyen des sumotoris japonais est de 150 kg. Un lutteur de Sumo mange en moyenne 8000 à 10 000 calories par jour. Au moins 4 à 5 fois plus que vous ! Cette énergie est répartie en 2 repas, un premier après l'entraînement du matin suivi d’une bonne sieste, et un repas le soir. 

Notons cependant que le lutteur sumo n’obtient pas son physique en mangeant que de la “junk food” ! Le repas est souvent composé d’un ragoût avec de la viande, du poisson, des légumes, du tofu… accompagné de riz, le chanko.

L’espérance de vie des Sumos ? Entre 60 et 65 ans, soit 10 ans de moins que la moyenne nationale au Japon. Le diabète et la tension artérielle étant souvent 2 pathologies qui réduisent cette espérance de vie.

Combattants MMA : zéro traca ? 

En ce qui concerne les combattants de MMA, leur physique est totalement différent. Si certains sont parfois un peu “gros”, ils sont souvent très secs et pratiquent un régime alimentaire différent.

Les niveaux caloriques sont plus faibles car il n’y a pas de nécessité de produire de la graisse (les sumos produisent certes de la graisse mais aussi beaucoup de muscles).

Les repas sont plus nombreux et plus étalés (4 à 5 repas/jour) sur la journée avec des collations et on remarquera qu’il y a peu de graisse. Leur bilan calorique quotidien est proche des 3000 calories.

Leur alimentation est fortement enrichie en protéines car les combattants de MMA cherchent à produire du muscle. Et comme vous le verrez dans la vidéo, certains sont même vegans comme les frères Diaz (France). Ils trouvent alors ses protéines dans le soja, le tofu, les produits céréaliers et les légumineuses… Le croisement des céréales et des légumineuses permet d’obtenir des protéines complètes, de bonne qualité nutritive.

Dans les 2 cas, leur alimentation est équilibrée. Ils mangent de tout et favorisent tels ou tels types d’aliment pour avoir des corps différents liés aux techniques de combats qui demandent des corps différents.

Sumo VS MMA : Les calories dans l'octogone

Vous aurez toutes les informations dans la vidéo qui suit,et si nous devions prendre exemple, je vous conseillerais plutôt le régime MMA ! Mais l va falloir se dépenser !

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Le CBD, une nouvelle arme contre le surpoids ?

Posté le 17 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

CBD, c’est l’abréviation du terme CannaBiDiol qui est un cannabinoïde, c'est-à-dire, vous l’aurez compris, un composant du Cannabis. Le cannabis, vous le connaissez sans doute pour ses effets psychoactifs liés à la molécule appelée THC (TétraHydroCananbinol). 

Le cannabis contenant du THC est une substance interdite classée comme stupéfiant dont la consommation et la détention sont punies par la loi. Mais il existe d’autres types de cannabis comme le chanvre textile (sans thc) et le CBD, une plante de cannabis à laquelle on a retiré cette substance psychotrope qu’est le THC.

Le CBD, c’est légal ?

Mais pourquoi nous parle-t-il de ça, allez-vous me dire ? Eh bien, le CBD a envahi les commerces : les pharmacies, les para-pharmacies, les boutiques spécialisées dans le CBD, les bureaux de tabac… On en trouve partout sous forme d’huile, de baumes, de crèmes, d’infusions… Depuis le 31 décembre, notez que la vente de fleurs et feuilles de CBD ainsi que leur consommation ont été interdites en France sur arrêté ministériel, mais la consommation de CBD sous forme d’huile ou autres produits cités précédemment, reste tout à fait légale.

Le CBD pour réguler la prise de poids ?

En ce qui nous concerne, j’ai trouvé 2 études médicales concernant le CBD et la perte ou prise de poids.

La première met en avant une étude sur des rats à qui on a administré du CBD pendant 14 jours consécutifs. Finalement, aucune prise de poids n’était visible après cette période de 2 semaines. Les chercheurs concluent donc que le CBD a la capacité de limiter la prise de poids.

La deuxième étude concerne les effets du CBD sur la graisse blanche (celle qui fait grossir). Les chercheurs ont injecté du CBD dans des zones graisseuses et ont observé une capacité du CBD à transformer la graisse blanche en graisse brune. On parle de brunissement de la graisse blanche, et ils relèvent également que le CBD favorise le métabolisme des graisses.

Ils concluent en disant qu’il faut poursuivre les recherches sur le CBD qui pourrait s’avérer comme une “thérapie potentiellement prometteuse pour la prévention de l’obésité”.

Le CBD existe donc sous plusieurs formes, mais notez que depuis le 31 décembre 2021, la consommation et la détention de fleurs et de feuilles de CBD sont interdites par la loi. Seuls les produits comme les huiles, les beaumes, les crèmes... sont autorisés à la vente.

Toutefois il faut à la fois être prudent face à ces promesses et rester attentif à de nouvelles solutions pour lutter contre le surpoids et l’obésité, un combat que je mène depuis plus de 30 ans, et il reste encore beaucoup de choses à découvrir !

Il ne faut pas oublier qu’au-delà de substances qui peuvent aider à la perte de poids, un rééquilibrage alimentaire et une activité physique régulière selon ses possibilités restent des bases santé et hygiène de vie indiscutables !  

CBD : nouvelle arme contre le surpoids et l'obésité ?

Voici plus d'informations en vidéo. Renseignez-vous sur le sujet et venez me poser vos questions lors des prochaines consultations !

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Dr Jean-Michel Cohen
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