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Forum Savoir Maigrir


Je commence le régime Cohen


Lundi, elles commenceront toutes à maigrir avec Jean-Michel Cohen

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Je commence lundi 23 mars

Les messages postés sur ce forum représentent l’opinion individuelle de Membres qui suivent la Méthode Cohen. Ils ne sont aucunement représentatifs de l’opinion de Jean-Michel Cohen, ni des pratiques commerciales de la Méthode Cohen ou de la société ANXA.
Si vous avez souscrit à un abonnement et que vous avez une question concernant celui-ci, contactez-nous au 04 11 88 01 12.


  par Solenne, Diététicienne - Equipe Savoir Maigrir (Paris, 75) Posté le 16-03-2009 à 10:54
Bienvenue à toutes les personnes nouvellement inscrites sur le site.
Je m'appelle Cathy, je suis diététicienne et je fais partie de l'équipe Savoir Maigrir avec Jean-Michel Cohen.
Je crée cette discussion pour aider et guider toutes les personnes qui vont commencer lundi 23 mars 2009. Mes collègues et moi nous ferons un plaisir de répondre à vos questions et de vous donner des explications pour que votre première semaine de programme puisse démarrer sur les chapeaux de roue.

Cette rubrique est aussi une belle opportunité pour prendre contact et rencontrer celles et ceux qui vont commencer le programme Savoir Maigrir en même temps que vous. Nul doute que vous y découvrirez vos futurs compagnons de régime !

Une chose est sûre, c'est beaucoup plus facile de maigrir quand on est plusieurs. Alors, surtout n'hésitez pas à participer et lancez-vous dans la discussion !
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Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:32

<X TOUT VA BIEN !!! JE NE VOUS AI PAS TROP SAOULE !!!! ;)

Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:29
Ce texte n’est qu’une fiction. Je traverse la chambre que parce que c’est mon métier. Et je passe dans les chambres une par une, je récolte les douleurs de chacun et chacune, je ne peux apporter qu’une écoute souvent trop discrète, trop courte. J’apporte un peu de réconfort et mon sourire, mais trop souvent on se sent impuissant. Alors je me dis et si c’était moi que faudrait-il faire ?

Et mon action prend du sens.

Cette réflexion m’est venue un jour avant d’embaucher, je devais déjà avoir la tête au travail, et elle ne m’a pas quitté. Elle me fût inspirée par Marie de Hennezel dans « la chaleur du cœur empêche nos corps de rouiller ». C’est un livre magnifique que je recommande à tous ceux qui ont peur de vieillir. Et, en autre, elle nous parle d’une personne comme dans le mon texte immobilisée au lit qui ressent les éléments extérieurs. Je trouve cette idée très intéressante et enrichissante de penser que l’on peut vivre dans cette perception.


Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:28
Mon côté gauche, il a toujours était mon préféré, peut-être parce qu’il a mauvaise réputation, peut-être, à cause des socialistes ou toutes sortes de gauchistes, ou peut-être tout simplement parce que je suis gauchère tout simplement.


Mais dans cette chambre qui ne m’appartient même pas, le côté gauche est d’une importance quasi-vitale, comme je viens de le dire il est ma seule vie, celle qui me fait encore vibrer par sa simple fenêtre, son ouverture sur le monde.

Ma seule ouverture sur le monde, une simple fenêtre avec une vue que je trouve superbe.
Cela peut vous semblez banal, la cime d’un arbre, et toujours la même vue, tout comme vous je ne me serai jamais douter que cette seule et unique vision, m’aurai ému à ce point.

On oublie trop vite que les plaisirs les plus simples sont aussi les plus doux. Il faut savoir s’arrêter et admirer le monde qui nous entoure. Aujourd’hui, j’y suis obligé et je me dis que je suis passé à côté de moments merveilleux en communion avec la nature.



Cet arbre, je le contemple pendant des heures et je vois la vie qui l’accompagne. Les oiseaux font leur nid, ils ramassent des brindilles qu’ils emmènent au loin. Les bourgeons fleurissent, c’est magnifique.



Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:28
L’automne arrive, les feuilles jaunissent, puis rougissent et tombent.

L’arbre et nu et vulnérable tout l’hiver démuni. Il me ressemble et je commence à m’assimiler à lui. Malgré son apparence, il est vivant et fort de l’intérieur. Il résiste.

Je vois tout ce qui m’était invisible auparavant et curieuse impression je ressens, je le ressens. C’est comme si il était moi ou comme si j’étais lui, je ne sais pas, peut-être les deux.

Je sens le vent qui le tourmente dans la tempête, la branche qui craque réveille la douleur de mes membres inactifs.

Puis, les nuages disparaissent et peu à peu les rayons de soleil apparaissent. Je sens sa chaleur sécher mes larmes de la nuit.


Si un jour, vous passez devant ma chambre entrouverte, ne plaignez pas la personne que j’étais, mais encourager plutôt mon esprit vagabond qui me tient en vie.









Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:25

Y a la grincheuse de service, c'est comme ça que je l'appelle, qui entre et qui a toujours à redire sur le travail de ses collègues elle a peut être raison mais si elle savait que tout ça n'a aucune valeur que c'est loin d'être vitale.


Mais je ne rien lui dire...


Il y a les douces, les gentilles, les inexpérimentées, des plus brutales, les sèches...plus de femmes que d'hommes.


Et puis il y a la petite stagiaire qui vient d’arriver, elle est douce et gentille, elle vient elle me parle, je la sent mal à l’aise, elle manque de confiance en elle.

Elle me masse gentiment mon corps tout engourdi. Elle me tourne dans mon lit, un coup à droite, sur le dos, un coup à gauche, elle a remarqué que c’était mon côté préféré et oui le côté gauche, le seul qui me permet de croire que je suis encore en vie, ou plutôt le seul qui me laisse voir la vie.



Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:22
Je suis là et c'est comme si je n'y étais pas.
Allonger dans une chambre d’hôpital. Des visites viennent régulièrement
Tout d'abords, les médecins passent en coup de vent, parle très vite dans un charabia que je ne comprends pas forcément.

Mais je ne peux rien leur dire.
Des proches qui ne pleurent pas tant ils ont peur de me faire ressentir leur chagrin, il me parle comme si de rien était, il font les questions et les réponses. C’est incroyable comme ils me connaissent bien, c’est presque moi qui parle par leur intermédiaire, mes expressions, mon humour, c’est vrai que j’étais drôle ! Ils me racontent leur journée ou presque, je sens qu’ils n’abordent pas les sujets qui fâchent, Je sais tout se qui se passe chez moi. Mais leur voix est emplie de larmes, ça me rend triste.

Mais je ne peux rien leur dire...


Des soignants qui entrent, plein de compassion ou d’indifférence. Oh ils ne restent pas longtemps.

Là ils sont tous différents.

Y a les deux copines qui bossent toujours ensemble, elles parlent de leur week-end, elles pourraient ouvrir un blog pour raconter leurs amours déchues, mais bon elles préfèrent en parler ici devant moi comme si je n'existe pas.

Mais je ne peux rien leur dire...



Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 20:21
<X Il est dans la vie parfois

Des ras le bol qui je crois

Sortent de nos coeur, de nos têtes

Ils viennent et troublent la fêtent.


Ils sont aussi dans nos sac à mains

Avec le fourbis qu'on n'a jamais besoin

Il nous donne des mines patibulaire

Nous empêchant de changer d'air.


Alors à la tombé du soir

On libère tous nos espoirs

Au pied de la fontaine chantante

Par cette étoile qui se fait dansante.


On range ainsi dans nos valises

Nos révoltes, nos regrets qui nous brisent

Comme le piétinement des talons aiguilles

Comme un enterrement de troisième classe qui vrille.


Enfin au petit matin qui se lève

La sciure des scies se soulève

Un chant de mille violons souffle dans le vent

La vie reprend plus légère, c'est troublant.



Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 18:09

<X je commence à préparer quelques affaires que je vais emmener... et ensuite boucler la valise...

je vous souhaite un bon appétit !!!

A plus....

Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 18:04

<X Il est dans la vie parfois

Des ras le bol qui je crois

Sortent de nos cœur, de nos têtes

Ils viennent et troublent la fêtent.


Ils sont aussi dans nos sac à mains

Avec le fourbis qu'on n'a jamais besoin

Il nous donne des mines patibulaire

Nous empêchant de changer d'air.


Alors à la tombé du soir

On libère tous nos espoirs

Au pied de la fontaine chantante

Par cette étoile qui se fait dansante.


On range ainsi dans nos valises

Nos révoltes, nos regrets qui nous brisent

Comme le piétinement des talons aiguilles

Comme un enterrement de troisième classe qui vrille.


Enfin au petit matin qui se lève

La sciure des scies se soulève

Un chant de mille violons souffle dans le vent

La vie reprend plus légère, c'est troublant.



Tournesol 68 répond Posté le 11-06-2010 à 16:46
<X bonjour tout le monde,

très très beau.... COOL !!! Merci...


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