Posté le 2 decembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
La cuisine libanaise se démarque en étant particulièrement goûteuse, festive, conviviale et gourmande ! Les restaurants libanais se développent et viennent diversifier encore notre offre alimentaire dès que l'on souhaite découvrir de nouvelles saveurs.
Le gourmand que je suis vous propose aujourd'hui l'analyse des mets typiquement libanais :
- En apéritif, tout d'abord, il vous est habituellement proposé des légumes vinaigrés. Même si je préfère les légumes fermentés afin de booster votre microbiote, c'est un choix léger en calories que je salue comparé aux cacahuètes et autres chips... je valide.
- Le taboulé libanais : Contrairement au taboulé classique à base de semoule, la version libanaise se compose essentiellement de persil riche en vitamine C et de menthe qui améliore la digestion, avec un peu de boulghour et quelques tomates source d'antioxydants (lycopène). Une belle recette et une bonne source de fibres ! La base calorique raisonnable sera augmentée selon l'assaisonnement. On compte en moyenne 150 kcal/100 et 6% de lipides. Un bon choix rassasiant !
- Les bouchées : La pâte est en réalité prédominante et la garniture qui contient souvent des pignons ne dépasse pas 15/20 g. La différence se fera surtout entre les bouchées cuites au four et les bouchées frites. Pour les bouchées aux épinards, on compte 1 (30 g) = 90 kcal, 1 mini-pizza (25 g)= 75 kcal, 1 bouchée à la viande (24 g) = 100 kcal, 1 bouchée au fromage = 130 kcal. On préfère bien sûr celles qui ont été cuites au four et on ne dépasse pas 2 à 3 unités.
- Les falafels, spécialité à base de farine de pois chiches sont intéressantes pour leur richesse en fibres. Si l'on prend soin de ne pas dépasser 2 boulettes (160 kcal/unité).
- Les tartinables : Bien sûr, vous connaissez le houmous, cette purée de pois chiches à l'huile d'olive. On atteint 170 à 280 kcal et 10 à 15% de graisses. Bien sûr la base de pois chiches riches en fibres, en fer et source de prébiotiques est intéressante. Le labné est quant à lui préparé à base de lait fermenté et donc source de probiotiques. On compte en moyenne 130 kcal/100 g. Enfin le caviar d'aubergines, malgré sa base de légumes est vraiment riche en huile et on atteint 300 kcal/100 g ! Le plus important est de ne de pas dépasser 2 cuillerées à soupe.
Et pensez aux rattrapages si vous avez débordé
Posté le 25 novembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
C’est une remarque que l’on me rapporte très souvent, vous avez envie de perdre du poids mais vous ne passez pas à l’action. Vous avez déjà suivi des régimes mais vous êtes rattrapés par votre quotidien, vous avez repris du poids et vous ne savez pas comment vous y remettre ou encore vous avez suspendu votre programme pendant les vacances notamment et vous ne trouvez plus la motivation pour reprendre…
Il faut bien comprendre que cela est normal : Faire un régime n’est ni naturel, ni facile, c’est faire un effort et et être apte à chambouler ses habitudes. Il faut en effet se sentir prêt à s’engager à suivre le programme, sur une période de plus suffisamment longue, afin d’atteindre son objectif et être prêt également à adopter une nouveau comportement alimentaire, pour maintenir ce nouveau poids sur la durée !
Je rappelle que pour assurer une perte de poids, il faut diminuer vos apports alimentaires par rapport à vos dépenses énergétiques, faire de meilleurs choix, tout en prenant toujours du plaisirs à manger pour éviter la lassitude principalement et intégrer cette nouvelle routine à votre quotidien.
Voici donc mes 5 conseils pour passer à l’action :
- Prenez votre temps : donnez-vous un délai avant de démarrer ; je propose par exemple sur le programme de commencer le lundi suivant, afin de s’y préparer déjà psychologiquement et se sentir prêt ;
- Sélectionnez la bonne période pour le suivre : les vacances, les fêtes de fin d’année, une période d’examens ou même un déménagement ne sont pas les meilleures dates pour s’y consacrer par exemple, il faut que que vous ayez l’esprit libre ;
- Organisez votre maison : vider les placards des éléments perturbateurs qui pourraient s'y trouver (paquets de gâteaux, sucrerie, etc.), mais également avoir quelques crudités prêtes dans votre réfrigérateur pour combler une petite faim sont de bonnes astuces pour limiter les tentations ;
- Organisez vos menus et vos courses : en suivant une liste de courses précises et un menu défini à l’avance vous mettez toutes les chances de votre côté pour suivre votre programme à la lettre ; vous ne serez plus dans le doute de savoir ce que vous allez bien pouvoir faire à dîner et ne tomberez plus dans la facilité de repas tout prêt mal équilibré ;
- Autorisez-vous des plaisirs chaque semaine : il est trop difficile de supprimer tous les plaisirs et vous risquez de craquer démesurément, de culpabiliser, de craquer de nouveau...c’est un cercle vicieux qui s’installe. Sur le programme nous avons des équivalences plaisirs, 2 à 3 par semaine éloignent la tentation et s’intègrent parfaitement à une alimentation équilibrée.
Mettez en pratique ces astuces, notez également ce que le programme va vous apporter pour trouver cette motivation et ce déclic qui sont en vous, à vous de jouer !
Posté le 18 novembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Et si on changeait un peu nos habitudes avec des nouveaux produits ou simplements des produits originaux qui m’ont interpellé au supermarché. Avec Savoir Maigrir, vous avez déjà découvert de nombreux produits que vous n’aviez pas l’habitude de consommer, alors continuons sur cette lancée !
Voyons ensemble 6 produits :
Produit 1 : les champignons noirs ou shiitakés
Venus d’Asie, on les utilise en soupe ou consommés, en salade, tempura ou grillés ils permettent de varier votre alimentation en développant des saveurs boisées très prononcées surtout si on les choisit sec à réhydrater.
La fraction lipidique des shiitakés est composée en partie de stérols végétaux avec une action bénéfique sur le taux de cholestérol sanguin. On note également la présence d'ergostérol qui agit comme précurseur de la vitamine D, ce qui est intéressant quand le soleil se fait plus discret et l’apport en vitamine D plus faible.
Produit 2 : la poudre de baies d’açaï
L’açaï provient d'un palmier d’Amérique du Sud. Sa popularité n'a fait qu'augmenter au cours de ces dernières années mais ses effets prétendus sont mal documentés et parfois même mensongers.
Les baies d'açaï sont riches en vitamines E, en antioxydants et autres micronutriments pour de petites quantités consommées. Même si on n’est pas sur le superaliment attendu, le format en poudre permet de le saupoudrer comme une épice ce qui est très intéressant.
Produit 3 : les Oignons frits
Plus largement les oignons sont un des rares produits dont on connaît les effets protecteurs sur l’estomac et qui protègeraient du cancer de l’estomac et intéressant dans le cadre des maladies de la vessie. Ce produit frit, sec permet de donner du goût pour une simple pincée utilisée, cependant avec 24 % d’huile de palme on peut faire mieux en les faisant maison !
Produit 4 : Le miel de châtaigner
Produit 100% naturel, le miel est un aliment de récolte. Veillez à bien vérifier sa provenance. Avec 316 kcal pour 100 g, il est légèrement moins calorique que le sucre (saccharose) qui en apporte 400 et possède un pouvoir sucrant supérieur, d'autant plus important s’il est riche en fructose. Il contient également une petite quantité de potassium et est enfin connu pour être un antibactérien efficace. 1 CàS dans votre programme remplacera 1 fruit.
Produit 5 : le pop corn micro-ondable
Le pop corn peut être un “grignotage” intéressant car il est léger et volumineux malgré ses 400 kcal pour 100 g sec. Ce produit instantané s'avère très pratique mais sera à préférer sans graisse de palme.30 g de graines remplaceront 100 g de féculent et 1 fruit attention occasionnellement !
Produit 6 : Roulade Vegan Deli
Je suis souvent déçu des produits industriels vegans qui cherche à imiter les viandes, type faux fromage, croq’ et nuggets. Ici on a une liste d’ingrédients très courte, avec que des produits identifiables de qualité, protéines de pois et une huile riche en acides gras oméga 3. Attention cependant à surveiller les quantités consommées, le produit contient tout de même 19% de graisses, quand on compare avec un blanc de dinde nous sommes à 2% environ.
N’ayez pas peur de vous aventurer vers des produits que vous n’avez pas forcément l’habitude de consommer, mais assurez-vous de leur composition. Et si vous avez un doute, demandez-nous ! Toute l’équipe vous aidera à faire vos choix. Varier votre alimentation vous aide à multiplier les apports et favoriser votre bonne santé.
Voici la vidéo que j'ai tournée pour présenter les produits cités ci-dessus. Bon visionnage !
Posté le 12 novembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
La peur est un mot qui revient dans le discours de beaucoup de personnes dès que le sujet de l’alimentation arrive au cœur du débat.
En tant que nutritionniste, je comprends cette peur liée aux nombreux scandales qui ont éclaté ces dernières années : vache folle, viande de cheval, poulet à la dioxine, métaux lourds dans les poissons, pesticides...
Avec internet, ce type de sandales se diffuse encore plus rapidement avec une volonté de faire le buzz, d'effrayer, de créer le scandale ! Mais est-ce toujours bien fondé ?
Vous êtes nombreux à me dire : « On ne sait plus quoi manger !!! ». Sensible à ce discours et soucieux de démêler le vrai du faux en toute impartialité, j'ai choisi d'écrire un livre simple et accessible à tous pour vous expliquer pour chaque groupe d'aliment : ses intérêts, les peurs les plus connues, mais surtout vous expliquer quels choix sont astucieux et quelle fréquence de consommation est adaptée.
Une volonté de recentrer les préoccupations sur ce qui est important et sur ce qui ne l'est pas vraiment et mieux guider vos achats.
C'est un livre qui se veut informatif et qui vous permettra de manger plus sainement !
Belle lecture !!
Et pour vous donner un avant goût, voici la vidéo que je viens de sortir sur YouTube sur le livre. Bon visionnage !
La peur au ventre - Jean-Michel Cohen - Ed. Plon - 2019
Posté le 4 novembre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
J'ai décidé aujourd'hui de vous présenter l'offre des restaurants KFC. J'ai plusieurs fois parlé des fast-food, mais il est vrai que je connais peu les offres de cette enseigne qui base ses produits principalement sur du poulet. Je pousse aujourd'hui pour vous la porte de cette enseigne !
Mes constats :
- Ce qui saute aux yeux en premier comme dans tous les fast-food, c'est l'offre très vaste proposée. Ainsi, le consommateur est souvent perdu, ce qui pousse à la surconsommation, d'autant qu'il faut le plus souvent choisir vite !
- Les produits ne sont pas très chers, car le choix du poulet permet déjà une bonne marge.
Les produits :
- Les sandwichs : Ils varient entre 450 et 600 kcal environ. Si le produit contient plus de protéines que de lipides, l'équilibre est “bon”. J'ai trouvé plusieurs sandwichs tout à fait corrects, mais ne vous laissez pas avoir par les promos ! Les wraps sont plus légers, mais aussi moins rassasiants !
- Les beignets : Fromage ou poulet. On préférera ceux au poulet, mais soyez attentif surtout à la quantité consommée car les doses proposées et ce produit “à grignoter” sont très incitatifs. 4 beignets, c'est déjà 400 kcal. Sous forme de mini-beignets (pop-corn de poulet) le bilan n'est pas meilleur !
- Le maïs : Il est caractéristique de cette enseigne avec des portions de 30 à 40 g maxi. Si cela vous fait plaisir pas vraiment de raison de s'en priver.
- Les ailes de poulet frites : Il s'agit d'un grand classique de cette enseigne. Mais les ailes sont riches surtout en peau de poulet dans laquelle se concentrent les lipides, puis sont frites et donc enrichies en huile. On atteint pour 140 g 450 kcal, mais beaucoup trop de lipides !
Arrivé à ce stade du repas, je trouvais l'offre assez raisonnable pour une consommation bien-sûr occasionnelle, car la qualité du pain, de la viande et des sauces n'est pas exemplaire.
- Arrivent les desserts et boissons : La taille des portions de sodas sucrés et les bols de crème glacée additionnées de toppings (pâte à tartiner, coulis, biscuits… alourdissent beaucoup l'addition calorique du repas ! Et c'est sur cette partie qu'il faut être particulièrement vigilants !!!
Je n’ai pas traité les “Tenders” (produit phare) mais je pense que vous en savez suffisamment pour savoir quoi consommer si vous vous retrouvez dans un de leur établissement.
Vous savez tout maintenant, à vous de jouer et pensez à nos suggestions de repas express dans les fiches pratiques !
Pour en savoir plus regardez la vidéo, elle fait un carton sur YouTube !
Posté le 28 octobre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Quand on démarre un programme alimentaire, il y a un obstacle qui revient presque toujours c’est l’envie de sucre ! Voyons ensemble quelles sont les causes de ces pulsions et comment les atténuer et/ou les contourner !
Avant tout, il faut apprendre à reconnaître ce que l'on ressent réellement. L’envie de manger n’a aucun signe physiologique : pas de tiraillements, ni de gargouillis dans le ventre. Ce n’est pas une demande de besoin d’énergie du corps, mais une demande psychologique.
L’envie de sucre peut donc avoir en réalité trois causes :
1- Le stress : une situation, une mauvaise nouvelle peut trouver son réconfort dans la consommation d’aliments qui nous procurent du plaisir ; le grignotage devient un doudou pour traverser des périodes difficiles émotionnellement.
2- La gourmandise ou une réelle addiction au sucre : une dépendance au sucre peut en effet être observée et nous verrons ci-dessous qu’un sevrage sera alors indiqué ;
3- Une vraie faim : un apport calorique trop bas ou des prises alimentaires insuffisamment équilibrées conduiront inévitablement à des envies entre deux repas.
Une fois cette envie identifiée, on passe à l’action :
Pour palier au stress, apprenez à vous relaxer et à vous détendre sans avoir recours à une consommation alimentaire. Vous pouvez faire des exercices de relaxation, écouter de la musique douce, faire du sport et pensez également à bien respirer lentement, profondément. En cas de stress intense, dirigez-vous plutôt vers une boisson sans sucre à boire lentement et dans le calme. Vous arriverez ainsi petit à petit à diminuer ce mauvais réflexe.
Pour les cas de réelle addiction au sucre, je conseille une exclusion afin de se déshabituer petit à petit du goût sucré. Notons qu’il faut généralement 21 jours pour prendre de nouvelles habitudes. Aussi, sur le programme, je vous propose un plan de repas spécial dit “sans sucre ou presque” pour vous aider à vous défaire de cette dépendance au sucre.
Pour les cas de faim, vous devez d’abord veiller à faire des repas complets de façon à être suffisamment rassasié(e), avec une entrée de crudité, une viande, poisson ou des oeufs, des légumes cuits, des féculents (midi ou soir), un laitage ou pain et fromage suivant vos plans de repas et un fruit. Vous pouvez aussi instaurer une collation cadrée dans la journée afin de rompre l'attente entre deux repas. Il suffit de fractionner vos repas, par exemple en conservant le laitage et le fruit pour le milieu d’après-midi. Ainsi, vous ne faites que décaler vos prises alimentaires, et n'augmenter pas vos apports énergétiques.
Enfin, il se peut que votre niveau calorique soit trop bas et il peut être revu avec votre diététicienne dédiée qui peut adapter vos menus à votre ressenti.
Soyez à l’écoute de votre propre corps
Posté le 23 octobre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
COMMENT LES CHOISIR ?
Sachez que les fromages d'appellation contrôlée font aujourd'hui partie des rares produits qui ne contiennent ni conservateurs, ni additifs ni colorants.
Un gage de qualité qui fait partie du patrimoine gastronomique français. Pour les fromages industriels, plus la liste des ingrédients est courte, mieux c'est! Méfiez-vous des «préparations fromagères à base de lait», dont la qualité nutritionnelle et le goût ne correspondent pas toujours à ce que l'on attend. C'est la quantité de matière grasse qui fait la valeur calorique du produit. Et il est préférable, non pas d'essayer de trouver les moins riches, mais ceux qui vous font le plus plaisir, en contrôlant la quantité selon la richesse calorique du produit.
Le camembert, la mozzarella, la feta, les fromages de chèvre frais ont des teneurs énergétiques faibles par rapport aux autres. Les fromages en portions individuelles sont relativement intéressants pour doser sa consommation, mais sont souvent proposés comme des fromages de moins bonne qualité, notamment gustative. Il vaut donc mieux préférer les fromages entiers à portionner soi-même, quitte à acheter à la coupe la juste quantité nécessaire pour la semaine.
Sur le plan nutritionnel, les fromages présentent les mêmes intérêts que le lait, c'est-à-dire une vraie richesse en protéines, variable selon le produit et surtout le contenu en eau, qui «dilue» les protéines! Les fromages les plus riches en protéines sont les fromages à pâte pressée, avec 26 g de protéines pour 100 g en moyenne. Les autres fromages affichent une quantité variable de protéines, de 15 % pour les fromages dédiés aux enfants jusqu'à 20% pour les fromages italiens et, surprise, les fromages allégés. Ce sont des protéines d'excellente qualité car elles proviennent du lait.
Le problème essentiel des fromages reste leur teneur en matières grasses, en moyenne de 25 %, mais surtout très variable, de moins de 10% pour des produits allégés à plus de 30% pour les plus riches. La valeur calorique des fromages affinés ne descend que très rarement en dessous de 250 kcal pour 100 g, plus fréquemment autour de 400 kcal pour les fromages pressés, qui sont donc les plus gras. Il n'y a pas de sucre dans leur composition et donc quasiment pas de lactose dans les fromages pressés.
L'autre problème est leur contenu en sel : 500 mg de sodium (1,25 g de sel) pour 100 g en moyenne, valeur qui peut atteindre 1 g de sodium (2,5 g de sel) aux 100 g pour les fromages bleus. C'est donc un produit à contrôler soigneusement, notamment en cas de régime sans sel.
Le principal avantage nutritionnel des fromages est leur teneur en calcium. Il faut rappeler, malgré leurs détracteurs, que les produits laitiers peuvent couvrir environ 45 % des besoins en calcium chez les adultes, un taux qui est encore plus important chez les enfants. On y trouve également de la vitamine A, ainsi qu'un peu de vitamine D.
L'INTÉRÊT DE LIRE LES ÉTIQUETTES
On distingue deux catégories de fromages: le fromage frais et le fromage affiné. Le fromage blanc provient de la coagulation du lait au moyen des ferments lactiques. Le fromage blanc caillé en est une variété plus ou moins égouttée. Les fromages frais, à tartiner, sont en plus salés et davantage égouttés. Ils se présentent en barquette ou emballés dans une feuille d'aluminium. Ils contiennnet plus d'eau que les fromages affinés, c'est pourquoi ils sont souvent moins caloriques.
Cependant, leur teneur en matières grasses est variable et dépend d'ajouts de crème pouvait ainsi aller jusqu'à 60% de lipides. D'où l'intérêt de lire les étiquettes. Les fromages affinés sont beaucoup plus nombreux. Il s'agit de lait callé sous l'action de présure ou de ferments lactiques qui est ensuite égoutté et mis à fermenter. On finit en le salant, en ajoutant éventuellement des moisisures, puis en l'affinant. C'est ce temps d'affinage qui lui confère son allure définitive, le rangeant dans une famille définie.
CONSEILS DE CONSOMATION
La portion à ne pas dépasser est en général de 50 g par jour si l'on veut être raisonnable. La consommation doit s'équilibrer avec les autres produits laitiers. Les grands consommateurs de yaourts ou de lait n'ont pas intérêt à forcer sur le fromage, et inversement. Cela reste tout de même un produit indispensable dans une maison, mais il est inutile d'avoir un plateau entier de différents fromages. Il est préférable de les acheter deux par deux et de les finir avant d'en acheter d'autres.
A CHAQUE FROMAGE SES SPECIFICITES :
Les fromages de chèvre ou de brebis sont «le la même façon déclinés en secs, demi-secs ou frais, selon leur degré d'affinage, et sont fabriqués avec du lait de chèvre ou de brebis ou un mélange de laits.
Les fromages à pâte simplement pressée, ce qui accélère l'égouttage. Ils peuvent être à croûte moisie comme le saint-nectaire, la tomme de Savoie, ou à croûte lavée comme la mimolette, le morbier, le reblochon.
Les fromages à pâte molle pour lesquels l'égouttage est lent. Ils peuvent être à croûte fleurie comme le camembert, le brie ou le coulommiers, ou à croûte lavée comme le pont l'évêque, le munster...
Les fromages à pâte pressée cuite sont l'abondance, le beaufort, le comté, l'emmental français, le parmesan et la tête de moine.
Les fromages à pâte persillée, comme le roquefort ou la fourme d'Ambert, ensemen cés et contenant des moisis sures dans la masse.
Les fromages fondus sont à base de fromages pressés ou à pâte cuite. Ils sont fondus à chaud et cuits durant 3 minutes, avec l'ajout de sels de fonte, d'additifs et souvent de beurre. Ils sont en général enveloppés dans du papier d'aluminium.
SOURCE : Magazine Téléstar
Posté le 21 octobre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Contrairement à ce que vous pensiez certainement avant de débuter le programme, je ne vais pas vous interdire un repas autour d'un sandwich. Si l'on sait bien choisir son sandwich et bien équilibrer la journée, c'est parfait !
Suite à de nombreuses demandes, je souhaite aujourd'hui vous parler d'une chaîne de sandwich particulièrement à la mode : Subway.
Cette enseigne fonctionne avec des bases de sandwichs, dans lesquelles il est possible d'ajouter des ingrédients supplémentaires au choix. Voici comment analyser leurs produits :
1/ La qualité : on se rend rapidement compte que l'on est face à des produits industriels, pain sûrement congelé et de petite qualité (même s'il est complet ou aux céréales), viande en saumure...
2/ Les quantités : plus l'ingrédient coûte cher, moins il est présent, ce qui n'est pas intéressant nutritionnellement parlant ! On se retrouve donc avec beaucoup de pain, peu de protéines animales et de crudités, et une quantité non négligeable de sauce.
Pour les valeurs caloriques, on atteint 500 à 900 kcal le sandwich pour 8€ l’unité en moyenne. De quoi nous faire aimer les burgers de certains fast-foods !
Mes conseils :
Pour vous aider à choisir un sandwich du commerce à emporter, voici mes critères :
- 1 sandwich jambon-crudités OU poulet-crudités, sans beurre ni mayonnaise OU 1 sandwich préemballé à moins de 500 kcal/portion,
- tomates-cerise à croquer à volonté,
- 1 laitage.
Pour un sandwich maison, vous pouvez prendre :
- 1 sandwich italien (cf. rubrique NUTRITION puis "Recettes Savoir Maigrir")
- tomates cerises à croquer, à volonté,
- 1 fruit.
OU, composez-le librement en vous aidant de notre fiche pratique "Repas express".
Vous aurez encore plus de détails sur les sandwichs Subway en regardant la vidéo !
Bon casse-croûte (ça peut dépanner) et à bientôt
Posté le 14 octobre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
C’est une question que vous me posez souvent avant de démarrer le programme minceur et vous avez tout à fait raison : en pointant du doigt les causes qui vous ont amené à prendre du poids, il est plus facile de les enrayer !
Il s’agit d’une maladie complexe qui résulte d’une interaction entre une multitude de facteurs génétiques et environnementaux.
Premier facteur : la génétique. Le risque de surpoids et d’obésité est environ deux à huit fois plus élevé chez un individu présentant des antécédents familiaux. Cela s'explique par une différence de métabolisme de base. Le corps de certaines personnes va davantage dépenser d'énergie au repos que d'autres, la génétique influant sur le capital musculaire, gros consommateur d'énergie, en fonction du sexe, mais aussi de la taille également.
Second facteur : l’alimentation. Si j’ai une alimentation “déformée” par rapport à mes dépenses énergétiques, mon poids varie et augmente. Cela semble évident cependant je préfère nuancer ce point : il ne suffit pas de mal manger pour grossir ; mon poids peut être stable si mon alimentation correspond à celle qui est génétiquement programmé pour moi, certains “chanceux” ne prenant pas de poids…
Troisième facteur : L’environnement. Vos habitudes alimentaires peuvent être influencées par différents facteurs : économique, social, familial. etc. Les inégalités entraînant un manque de moyen ne permettent pas toujours de s’alimenter correctement. Notre comportement alimentaire résulte aussi de la transmission familiale, si les parents inculquent le plaisir de manger et d’être ensemble à table, en fixant un cadre et en éduquant au goût, de bonnes habitudes alimentaires sont déjà prises.
Ensuite viennent des bouleversements :
- hormonaux : on observe différents rebonds dans la courbe de poids à la puberté puis à la ménopause ou andropause. Notons cependant qu’au delà de 60 ans un IMC de 25 serait plus protecteur face aux maladies qu’un IMC inférieur à 22. Il faut noter également les cancers du seins, les traitements substitutifs, les essais de grossesses traitées hormonalement...
- l’arrêt du tabac qui provoque même sans changement alimentaire souvent une prise de poids ;
- les traitements médicamenteux qui majore la sédentarité, augmente l’appétit et diminue les dépenses énergétiques dans le cadre des maladies auto-immunes, inflammatoire, la dépression.
Je terminerai par le stress et grignotage lié à celui-ci, quand l’alimentation devient un doudou pour traverser des périodes difficiles émotionnellement.
Ces causes identifiées permettent de proposer un réel accompagnement et avec mon équipe diététique nous vous aiderons à avancer pas à pas vers votre objectif !
Et pour compléter ce blog, voici une courte vidéo qui revient sur la thyroïde, une hormone sur laquelle vous me poser régulièrement des questions :)
Posté le 7 octobre 2019 par Dr Jean-Michel Cohen
Les galettes de céréales ont été largement plébiscitées afin de contrôler les petites faims quand on surveille sa ligne et sont maintenant présentes dans tous les hypermarchés et pas seulement les magasins BIO. D’abord “biscuits” du rayon diététique, elles ont envahis nos placards et toutes les marques et distributeurs en proposent. Est-ce vraiment un bon produit ?
La fabrication :
On trouve des galettes de riz, riz blanc ou complet, de maïs, de millet, au quinoa, aux graines de lin, aux 4 céréales, au chocolat noir ou au lait et même à la noix de coco... Mais le processus de fabrication reste le même : une céréale ou un mélange de céréales dont les grains sont triés, nettoyés, décortiqués puis humidifiés afin qu’ils puissent “éclatés”. Ceux-ci sont ensuite rangés dans des moules afin de définir la forme du produit, montés en pression et chauffés. Les grains éclatés s’agglomèrent : les galettes de céréales, avec ou sans nappage peuvent alors être emballées.
La composition :
Ces galettes sont très pauvres en graisses ainsi qu’en sel et les grains de céréales ainsi soufflés forment des galettes “volumineuses” mais très légères. Enfin ça, c’est ce que l’on veut nous faire croire ! Si l’on compare pour 100 g, les galettes de riz sont plus caloriques que le pain : 380 kcal contre 250 kcal environ ! De plus, du fait de leur processus de fabrication (l’éclatement des grains) la structure de l’amidon des céréales est modifiée, les galettes soufflées ont donc un index glycémique très élevé de 85, dépassant celui du pain et du riz. Cela signifie qu’elles sont peu rassasiantes, vous ressentirez un retour rapide de la sensation de faim…
Mes conseils de consommation :
Si vous aimez ce produit, privilégiez les produits BIO, contenant moins de résidus de pesticides, NATURE, cependant ne choisissez pas particulièrement ceux qui sont dits “pauvre en sel”, ce n’est que du marketing. On préfère les consommer en équivalence avec le pain, et non comme encas en plus sur la journée.
Pour information, 3 galettes de riz ou 4 galettes de maïs NATURE seront équivalentes à 30 g de pain, si vous en consommez, faites-le occasionnellement.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.