Posté le 22 juin 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Le 21 juin sonne la fête de la musique, la fête des pères, mais également le début de l’été ! Bon nombre d'entre vous attend avec impatience l'esprit de liberté des vacances après cette période de confinement, mais aussi le renouveau dans l’assiette qui l’accompagne ! J'ai pour cette raison choisi de vous parler aujourd'hui des fruits d'été.
Bien-sûr, vous savez, grâce au programme Savoir Maigrir, que les fruits sont, dans des proportions variables :
- riches en eau,
- en fibres,
- en vitamines et minéraux,
- mais aussi en sucre.
Ils ne sont donc pas conseillés à volonté dans votre programme.
Mon panier de saison :
- La fraise : petites baies marquantes de l'arrivée des beaux jours, elles se démarquent par leurs valeurs caloriques modestes avec 35 kcal/100 g et une richesse en vitamine C avec 67 mg/100 g. Leur forte coloration est due à des pigments ayant un rôle antioxydant. Plus elles sont mûres et colorées et plus le contenu en antioxydants est intéressant. Préférez une consommation crue et le plus proche possible de la cueillette.
- Le melon : très riche en eau (90,1 %), le melon participe à l'hydratation quotidienne. Sa valeur énergétique moyenne est de l’ordre de 34 kcal pour 100 g avec un taux de glucides moyenne de 7 % ce qui est bien inférieur à la moyenne des autres fruits. Avec la mangue et l’abricot, le melon fait partie des fruits qui contiennent le plus de bétacarotène (provitamine A) avec 418 µg/100 g pour les melons à chair orange mais moins pour les melons à chair jaune ou verte. La vitamine B9 importante pendant le premier trimestre de grossesse est bien représentée : 0,100 mg/100 g. Côté minéraux, le potassium domine largement donnant au melon des propriétés diurétiques. Enfin, les fibres ne dépassent pas 1 g pour 100 g ce qui en fait un fruit très bien toléré.
- La pastèque : composée à 92 % d'eau, la pastèque possède des propriétés hydratantes particulièrement intéressantes lors de fortes chaleur. Avec seulement 6.5 % de glucides et 30 kcal pour 100 g, c'est également un fruit peu calorique. Peu riche en minéraux, elle apporte tout de même 110 mg de potassium pour 100 g. Les principaux composés antioxydants de la pastèque sont des caroténoïdes, mais plus particulièrement sous forme de lycopène qui n'a pas d'action vitaminique. Enfin, la pastèque est l’un des aliments les plus riches en citrulline, un acide aminé qui dans le corps se transforme en arginine et joue un rôle sur les systèmes cardiovasculaire et immunitaire.
- Les pêches de brugnons : Ces fruits à noyau apportent en moyenne 9% de glucides qui reste tout à raisonnable. Ils représentent une source remarquable de provitamine A (ou carotène) surtout dans les fruits à chair jaunes, plutôt que ceux à chair blanche. Enfin avec 2 g de fibres sous forme soluble, pêches, nectarines, brugnons sont particulièrement bien tolérées surtout si l'on prend soin d'éliminer la peau et de les consommer bien mûrs. La vitamine C est peu présente, dans ces fruits.
- L'abricot : il représente une source remarquable de provitamine A (ou carotène. Ainsi 2 petits abricots fournissent 1,5 à 3 mg de provitamine A, ce qui correspond pratiquement à 50 % de l’apport quotidien conseillé chez l’adulte. L’abricot, on bénéficie d’un apport très important en potassium : 315 mg aux 100 g et est également une source appréciable de fer (2.5 % des AJR), de cuivre (près de 5% des AJR), de magnésium (3% des AJR). Lorsqu’il est consommé “mûr à point”, l’abricot est un fruit parfaitement digeste. Son assimilation est favorisée par sa consistance tendre et moelleuse, et par sa saveur légèrement acidulée qui stimule les sécrétions gastriques. Ses fibres, très bien tolérées, sont bénéfiques pour le fonctionnement intestinal.
Vous allez vous réagler et pour vous mettre l'eau à la bouche, voici la vidéo sur le sujet :. Bon visionnage !
Posté le 25 mai 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
L'intestin est, comme vous le savez, présenté comme notre 2ème cerveau et cet organe longtemps laissé pour compte fait désormais l'objet de nombreuses études très prometteuses. Depuis déjà une dizaine d’années de nombreux scientifiques ont réalisés l’importance du microbiote.
Qu'est-ce que le microbiote ?
Le microbiote humain correspond à l'ensemble des micro-organismes qui ont colonisé notre corps et avec lesquels nous cohabitons : certes des bactéries pour l'essentiel, des virus, des champignons, mais aussi des levures... Il est composé approximativement de 100 mille milliards de bactéries, le tout représentant une masse d’environ un kilogramme.
Il fonctionne avec un équilibre propre à chaque individu et de façon stupéfiante il va modifier notre comportement vis-à-vis des antibiotiques et probablement la relation entre l’obésité d’un enfant et celle de son parent.
Il semble également que ce complexe de bactéries et autres intervient dans des maladies aussi surprenantes que le diabète, la dépression, le cancer du sein, la maladie d’Alzheimer… et nous en découvrirons probablement d’autres dans les années prochaines.
Évidemment et sans discussion possible, l’alimentation va jouer un rôle majeur pour le maintenir en bon état de fonctionnement, et de ce fait participer au maintien d’une bonne santé .
Je vous présente aujourd'hui 5 aliments importants pour notre microbiote :
- La choucroute
Elle correspond à du chou fermenté de 15 jours à 8 semaines. Elle est incroyablement chargée en microbes, apparus au moment de cette fermentation. D’ailleurs, les probiotiques que l’on trouve en pharmacie contiennent fréquemment la même bactérie, la fameuse bactérie lactobacillus. Et si vous aimez le chou et le piment, je vous conseille de tester le kimchi. C’est une recette Coréenne (que l’on retrouve dans toute l’asie) de chou fermenté mêlé à du piment. Non seulement c’est délicieux mais c’est aussi très bon pour votre microbiote.
- Les laitages fermentés
En 2017, dans un journal de neurobiologie, les auteurs ont permis de vérifier une relation positive d’une bactérie que nous connaissons pour son usage dans la production de yaourts “bifidus”, permettant de réduire le stress et l’anxiété. Chaque jour nous apprenons à connaître l’interaction de ces bactéries avec notre santé !
- Les crucifères
Il s'agit de la familles des choux, brocolis... Dans le cadre d’une forte consommation de ces légumes, le microbiote intestinal est globalement de bien meilleure qualité et beaucoup plus abondant. De nombreuses substances soufrées caractéristiques du chou sont responsables de sa saveur et les pentosanes, glucides partiellement assimilables permettent de renforcer la flore.
- Les noix
Elles sont extrêmement à la mode en raison de leur richesse à la fois en Oméga-3 mais également en fibres. Il semblerait qu’une consommation à peu près régulière limite l’apparition des cancers et des maladies cardiovasculaires. Ces bénéfices seraient liés également à leur impact particulièrement positif sur le microbiote et donc pouvait produire à la fois des probiotiques et d’autres substances comme l’acide butyrique extrêmement positif sur la santé humaine.
- Le vin rouge
Tout d’abord, rappelons que la consommation d’alcool est dangereuse pour la santé. Ses effets sur le développement de cancers n’est plus à prouver, donc ici je ne vous incite en rien à consommer du vin. Le vin semblerait donc plutôt agir par une réduction de l’inflammation dans le corps au travers de son impact sur le microbiote intestinal. La raison serait que les phénols qui sont contenus dans le vin, faiblement absorbés et relativement peu efficaces seraient transformés en réalité en substances bioactives par l’intervention du microbiote intestinal. Sans en abuser bien sûr !
Vous retrouverez tous les détails dans cette vidéo :. Bon visionnage !
Posté le 18 mai 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Pour beaucoup d'entre vous, "se mettre au régime" est synonyme de perte des plaisirs gustatifs. Mais maintenant que vous suivez Savoir Maigrir (depuis plusieurs moi pour certains) vous savez que c’est faux !Il est vrai que l’on vous apprend à mieux doser vos plaisirs comme la consommation de sucre, d'alcool, de matières grasses. Mais en parallèle, il est très important d'apprendre à mettre du goût dans votre repas santé/équilibré afin de sortir de table comblé !
Il est en réalité assez facile de donner du relief à vos préparations sans gratin, ni crème ou beurre systématiquement !
Pour parfumer vos plats et éviter les sauces industrielles, vous pouvez utiliser :
1 - Les herbes de préférence fraîches
En plus de permettre de varier les saveurs, elles apportent de la couleur dans l'assiette, mais également bénéficient de propriétés santé. Le basilic est par exemple anti-inflammatoire, la sarriette et l'aneth sont riches en minéraux, l'estragon et le cerfeuil aident à la digestion, le persil et la ciboulette sont riches en vitamine C, le thym est un antiseptique... Pour en profiter au maximum, pensez à les ajouter au dernier moment afin d’éviter toute sur-cuisson.
2 - Les épices
Curry, cumin muscade, safran, muscade... colorent et parfument vos recettes ! Un filet de poisson nature ou au curry ou au safran change totalement de saveurs. Et n'oublions pas que les épices bénéficient de propriétés naturelles le plus souvent en stimulant les sécrétions digestives.
3- Les sauces
Elles font pleinement partie du patrimoine culinaire Français ! Mais ces sauces contiennent souvent un petit peu trop de matières grasses qui bien-sûr exaltent les goûts mais également permettent une émulsion et donc une texture agréable.
Voici quelques idées de recettes légères :
- Vinaigrette diététique : 1 CàS d'huile, 2 CàS de moutarde, 3 CàS d'eau, sel, poivre.
- Vinaigrette de carottes : 25 cl de jus de carottes, 2 CàS de moutarde à l'estragon, 10 cl de vinaigre de framboise,1 CàS d'huile.
- Vinaigrette au citron : 1 CàC de moutarde, 3 CàS de jus de citron, 1 CàS d'huile.
- Vinaigrette au yaourt : 1 yaourt nature, 2 CàS de vinaigre, 1 CàS de moutarde.
- Sauce tomato : 1 jus de tomate, 1 gousse d'ail, 1 CàS de cerfeuil, 1 CàS de ciboulette, 1 CàS d'estragon.
- Mousseline à la vanille : 150 g de fromage blanc 0%, 1 jaune d’œuf, 3 blancs d’œuf en neige, 1 CàS de jus de citron, 1 gousse de vanille.
- Vinaigrette d'agrumes : 1 jus de citron, 1 jus de pamplemousse, 1 jus d'orange, 1 échalote 2 yaourts 0%.
N’oubliez pas également que cuisson sans matières grasses ne veut pas dire tout à l'eau.
Sortez votre barbecue, utilisez le grill du four, préparez des papillotes au four traditionnel ou au micro-ondes, invertissez dans une bonne poêle à revêtement antiadhésif. Au delà du goût la texture est importante pour satisfaire les papilles.
A vous de jouer et n'hésitez pas consulter dans la rubrique FICHES PRATIQUES, la page spécial "Les indispensables dans votre cuisine".
Et pour encore plus de détails, voici ma dernière vidéo sur le sujet ::. Bon visionnage !
Posté le 13 avril 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Le pain est un aliment phare de l’alimentation française. Il est pour beaucoup incontournable au petit déjeuner et accompagne quotidiennement vos repas ; d’où l’importance de bien le sélectionner.
Dans sa recette de base, en boulangerie, le pain est fabriqué avec un mélange de farine, d’eau, de sel et de levain ou levure. À partir de cette préparation, le temps de pétrissage et de levage mais également le façonnage et la cuisson vont faire varier le résultat obtenu et c’est là tout le savoir-faire de l’artisan-boulanger.
Au-delà des recettes artisanales, une large gamme de produits industriels s’est développée avec des produits prêts à consommer (pains de mie essentiellement) ou à finir de cuire (pains précuits). Pour ces pains industriels, la recette de base a évolué dans le but qu’il évite de durcir et conserve un moelleux sur une longue durée. Ainsi, on constate des ajouts éventuels de sucre, de matières grasses, mais également de nombreux additifs.
Comme le pain, la particularité nutritionnelle de ces produits reste une richesse en glucides, source d’énergie importante dans notre alimentation. Cependant, les ajouts, notamment de matières grasses et de sucre, doivent être pris en compte dans la façon de consommer ces produits en adaptant la quantité et la fréquence de consommation.
Nos conseils :
Même si l’on préfère le pain de boulangerie, vous pouvez tout à fait intégrer ces produits en dépannage.
- Les versions complètes restent intéressantes pour leur apport supplémentaire en fibres, à condition qu’ils dépassent 3 g de fibres pour 100 g.
- Les pains précuits proposent des recettes plus simples. En surveillant l’ajout de matières grasses et en privilégiant les listes d’additifs les plus courtes, c’est un bon moyen d’avoir à disposition du pain de qualité satisfaisante.
- Les pains de mie sont intéressants si vous avez du mal à mastiquer le pain classique et séduisent les enfants, mais l’ajout de sucre et matières grasses dans les recettes impose une vigilance sur la qualité et les quantités.
- Surveillez toujours les ajouts de sel excessifs et la qualité des ingrédients (en évitant les ajouts d’huile de palme, de sirop de glucose- fructose).
Et surveillez la taille des portions proposées, car le poids d’une tranche d’une marque à l’autre peut varier du simple au double !
Posté le 6 avril 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Si vous avez fait le plein de pâtes en cette période de confinement, voici quelques informations qui vont vous être utiles.
Nous consommons en moyenne 7 kg de pâtes chaque année. C’est un produit que nous pouvons en effet stocker très facilement et préparer/assaisonner de multiples façon !
Point sur leur fabrication :
- Les pâtes classiques, quelle que soit leur forme, sont fabriquées à partir de blé dur raffiné, d’eau, de sel et parfois d’oeufs.
- Les pâtes sèches sont fabriquées par extrusion. La pâte, réalisée à partir de semoule de blé dur, passe à travers différentes buses lui donnant la forme caractéristique de sa dénomination (coquillette, spaghetti, farfalle, penne…). Les pâtes sont ensuite séchées.
D’un point de vue nutritionnel :
C’est un aliment glucidique de la famille des féculents, qui apporte près de 30 g de glucides pour 100 g de pâtes cuites, environ 5 g de protéines, et un peu plus pour les pâtes aux oeufs. 100 g de pâtes cuites apportent environ 100 kcal. Notons qu la forme des pâtes n’a pas d’impact direct sur les valeurs nutritionnelles. Toutefois, plus le calibre est petit et moins le produit nécessite de mastication, pourtant importante en termes de satiété.
Il est intéressant de consommer des pâtes enrichies en fibres (complètes ou intégrales). En plus de l’impact positif sur le transit, la présence des fibres rend l’assimilation des glucides plus lente, ce qui favorise la satiété. Elles apportent également une quantité non négligeable de protéines végétales (13 %) et sont légèrement plus riches en lipides (2,5 %) issus du germe de blé, donc essentiellement des acides gras polyinsaturés de bonne qualité.
Les nouilles asiatiques plus couramment fabriquée à partir de blé tendre (froment), le même utilisé pour la fabrication du pain et des pâtisseries sont légèrement plus riches en amidon et donc plus collantes à la cuisson.
Comment les choisir ?
- Les pâtes complètes sont intéressantes pour leur apport en fibres. Elles favorisent ainsi la satiété. Pensez à alterner entre pâtes classiques et complètes selon vos goûts et votre tolérance.
- Évitez les pâtes à cuisson rapide type 3 minutes qui sont davantage pré-cuites et desséchées industriellement ; elles ont un index glycémique plus élevé, rassasieront moins durablement.
- Pour les pâtes fraîches, préférez les nature accompagnées d’une sauce maison.
- Pour les pâtes fraîches farcies, la qualité de la farce est un point à surveiller : on préférera des termes désignant des morceaux de viande de qualité, du vrai fromage et on mettra de côté des “préparations à base de viande”, des mélanges de fromage, des graisses de mauvaise qualité ou encore des flocons de pommes de terre en premier ingrédient de la farce. Fuyez également les longues listes d’ingrédients.
Les pièges :
- Évitez les Doypack® pour les pâtes, le prix de vente est multiplié par 10 à 15 par les industriels en comparaison aux produits secs.
- Les pâtes dites “aux légumes” ne remplacent en aucun cas une portion de légumes. La présence des légumes y est en effet anecdotique, souvent aux alentours de 5 % de légumes qui jouent davantage un rôle de colorant. Mieux vaut ajouter aux pâtes nature un coulis de tomates.
Conseils de consommation :
Les féculents sont une source de glucides complexes (amidon) et donc d’énergie importante de notre alimentation. Dans le cadre d’une alimentation équilibrée, il est conseillé de consommer une portion de féculents par repas. L’important est de raisonner les quantités et la fréquence de consommation qui doit laisser une belle place aux légumes dans les repas. Les assaisonnements sont également à surveiller.
On préconise :
- Une portion de 150 à 200 g de pâtes cuites (50 à 70 g sec) une fois par jour en alternance avec d’autres féculents. À moduler selon l’âge, l’activité physique et l’appétit. Portion à ajuster en cas d’objectif minceur, sans les supprimer !
- L’ajout de matières grasses dans l’eau de cuisson est inutile. Il est également conseillé de saler modérément l’eau.
- Préférez une cuisson al dente qui permettra une élévation moins brutale de la glycémie.
- Si vous ajoutez une sauce, préférez les sauces tomate nature sans sucre ni graisses ajoutées ou une petite quantité de ketchup aux sauces industrielles du commerce parfois riches en graisses.
- Si vous ajoutez une portion de fromage râpé, limitez-vous à 20 g en ne prenant plus d’autre fromage dans la journée.
- Pour le plaisir, il est possible de mettre dans vos pâtes une petite quantité de beurre ou de margarine (1 noisette) ou de crème fraîche (1 cuillerée à soupe).
Pour en savoir encore plus, je vous invite à regarder cette vidéo sur les pâtes, vous avez sans doute les mêmes dans vos placards :. Portez-vous bien !
Posté le 23 mars 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Il s’agit généralement de poissons gras ou semi-gras, principalement thons, sardines et maquereaux, mais également saumon ou hareng cuits, mis en boîte au naturel, avec de l’huile ou une marinade. Ces produits présentent un double intérêt : ils se conservent longtemps et permettent, à peu de frais, de consommer des protéines animales avec de bonnes graisses, notamment des acides gras oméga-3.
COMMENT LES CHOISIR ?
• Nature ou au naturel ! Pour être sûr de ne pas faire de faux pas.
• Les poissons à l’huile sont certes beaucoup plus gras, même une fois égouttés, mais les huiles utilisées sont de bonne qualité et ces conserves présentent une composition simple de poisson, d‘huile et de sel.
• On évite les poissons à la tomate, en marinade et moutardés qui sont plus gras et contiennent des additifs (épaississants, sulfites...), voire des graisses saturées.
• Il existe de nombreuses marinades sans huile, et donc absolument pas grasses. Toutefois, elles sont souvent riches en additifs. Il n’est pas intéressant de les consommer. Comme pour les autres conserves, le taux de sel reste à surveiller. On choisira le plus bas possible.
LES PIÈGES
• Les assaisonnements à la « tomate » ne sont pas recommandés. On serait tenté de se dire qu’il s’agit d’un légume et que c’est nutritionnellement correct. Seulement, il peut y avoir des rajouts d’huile végétale et d’additifs.
• Les marinades, qui semblent donner du goût ne donnent pas du goût uniquement grâce aux herbes ou épices, mais sont parfois très grasses (sauf celles sans huile), jusqu’à doubler la quantité de lipides de la portion !
• Les dénominations « vapeur », qui concernent uniquement le mode de cuisson utilisé pour le poisson, mais n’exclut pas un ajout d’huile ou autre par la suite.
CONSEILS DE CONSOMMATION
Nous vous recommandons de consommer du poisson au moins deux fois par semaine, dont au moins une fois du poisson gras. Les conserves de poisson, à condition de bien les choisir, peuvent donc tout à fait être consommées comme telles.
Il existe plusieurs tailles de boîtes. Achetez bien le format adapté à votre consommation et pensez à bien réserver les restes au réfrigérateur dans un contenant propre couvert (pas la boîte de conserve d’origine), et à les consommer sous 48h.
Les personnes devant réduire leur consommation de sel devront préférer un filet de poisson frais à cuire. La présence de métaux lourds dans les poissons prédateurs, à durée de vie longue et de grosse taille comme le thon, incite à varier sa consommation et à la limiter en cours de grossesse et pour les jeunes enfants.
Pour ceux qui veulent voir la vidéo, c'est par ici :
??Je teste 7 boîtes de thon ! Il était un "Petit Navire", "Saupiquet"... ?
Posté le 9 mars 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
L'immunité désigne la capacité de l'organisme à se défendre contre des substances étrangères, et des agents infectieux (bactéries, virus, parasites...). Elle se manifeste grâce à la réaction immunitaire, elle agit comme une ligne de défense biologique.
Aujourd’hui je souhaite vous parler des aliments qui sont susceptibles de stimuler votre immunité :)
Attention, je ne parle pas ici de super aliments, je vous rappelle qu’il n’existe pas un aliment miracle qui vous protège contre toutes les maladies : attention à ce que vous trouver sur le net !
Cependant il y a de nombreux aliments surprenants et je vous propose d’en détailler quelques uns, ces résultats sont basés bien entendu sur des études sérieuses :
- D’abord les champignons : avec 100 g de champignons tous les jours, une population au sein d’une étude a vu leurs immunoglobulines ou anticorps renforcés, ils se révèlent donc faire partie des aliments amplifiant notre immunité.
- La choucroute et plus généralement la famille des crucifères (tous les choux), ont des effets qui ont été démontrés sur le cancer de la prostate chez les hommes et également avec 150 g par jour, des personnes ont vu l’inflammation sur les poumons diminué, ils ont donc en plus un effet anti-inflammatoire.
- L’ail : un groupe avec une consommation de 20 g d’ail par jour a obtenu une diminution de l’inflammation intestinale, notamment chez les personnes qui ont une colopathie fonctionnelle mais également en parallèle, on a observé que les symptômes de la grippe ou d’un rhume sont moins violents, il active donc également l’immunité !
- Le raisin, riche en flavonoïdes, substances anti-oxydante, améliore également l’immunité. On a constaté une moindre prolifération des cellules tumorales pour les personnes qui ont consommé du jus de raisin quotidiennement.
- Le piment contient une substance particulière : la capsaïne. Celle-ci a été directement injecté dans une tumeur et on a vu les cellules tumorales mourir progressivement.
Le piment est un antiseptique et la capsaïne qu’il renferme aide à avoir une activité antitumorale.
Ici je le répète il n’y a pas d’aliments miracle, il s’agit de manger un peu de tout en alternance pour conjuguer leurs effets.
- Enfin, le thé vert : il est riche en substance antioxydante, comme les polyphénols, aussi, boire une tasse régulièrement je vous le conseille !
Garder toujours ce conseil en tête, même si on vous le martèle il est bien réel : Mangez équilibré, mangez varié !
Retrouvez toutes ces explication en vidéo !
Posté le 24 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
5 fruits et légumes par jour, quesaco ? Parlons fruits aujourd’hui, je vous propose de faire un zoom sur 5 fruits que nous consommons en France sur la 40aine disponible sur les étals :
=>La mangue, la banane, le raisin, le kiwi et le kaki.
La mangue :
De forme ovale ou en haricot, elle se compose d'une écorce jaune, verte, rouge ou bicolore qui recouvre une chair adhérente un noyau large et assez plat.
Avec 60 kcal pour 100 g et 14% de glucides sous forme de saccharose essentiellement, la mangue est légèrement plus sucrée et plus calorique que la moyenne des fruits.
Elle a la particularité d'être le fruit frais le plus riche en bêta-carotène avec 1200 µg pour 100 g. Ce précurseur de la vitamine A agit sur la qualité de la peau et la vision nocturne et favorise le bronzage.
La vitamine E, antioxydante, dont l'action est potentialisée par la vitamine A est également bien représentée avec 1,8 mg pour 100 g.
La mangue est une source intéressante de vitamine C avec 44 mg pour 100 g, comparable aux agrumes.
=> Comptez ½ mangue = 1 portion de fruit
La banane :
Elle a une mauvaise réputation, elle fait en effet partie des fruits frais les plus énergétiques avec 90 kcal pour 100g soit près de 150 kcal pour une banane de taille moyenne.
Ses glucides à hauteur de 20% sont constitués avant maturation par de l’amidon qui disparaît progressivement pour laisser ensuite place à des sucres simples.
Les bananes à dessert constituent ainsi une source d'énergie rapidement disponible, ce qui en fait le fruit de l’effort par excellence.
La banane est une source intéressante de vitamine B6 (0.5 mg/100 g) qui intervient dans le métabolisme des glucides et la vitamine E est présente à un taux relativement important pour un fruit.
Enfin le potassium (385 mg) et le magnésium sont bien représentés, ce qui en fait un fruit reminéralisant.
=> 1 petite banane ou ½ (90 g) = 1 portion de fruit
Le raisin :
Il fait parti des fruits les plus riches en glucides (14 à 18%) et apporte ainsi 70 kcal pour 100 g. Gorgé d'eau et riche en potassium, on lui prête également des propriétés drainantes, mais attention, les cures ne sont pas pour autant conseillées !
Le raisin est particulièrement riche en flavones et anthocyanes qui sont de puissants antioxydants avec des valeurs encore plus intéressantes pour les raisins rouges. Parmi ces molécules, le resvératrol est caractéristique avec un effet cardioprotecteur.
=> 1 petite grappe ou 120 g = 1 portion de fruit
Le kiwi :
Avec 50 kcal les 100g et 10% de glucides, le kiwi est légèrement inférieur à la moyenne des fruits. Il se caractérise surtout par sa richesse en vitamine C, anti-infectieuse et antioxydante, de 80 mg pour 100 g en moyenne.
Il apporte également une quantité intéressante de vitamine E (3 mg/ 100 g) qui se concentre dans les petites graines.
=> en moyenne 2 petits kiwis = 1 portion de fruit
Le kaki :
Originaire de Chine où il pousse spontanément, il est devenu star sur nos étals en hiver.
Il est très bien pourvu en pigments caroténoïdes au pouvoir antioxydant marqué, mais c’est surtout une bonne source de fibres avec 3 g de fibres pour 100g.
Il est également bien pourvu en vitamine A et vitamine C.
=> 150 g de kaki = 1 portion de fruit
Vous avez vu ma vidéo à ce sujet ? Regardez, je vous y livre quelques astuces supplémentaires :
?
Posté le 11 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
La journée mondiale du Nutella s’est déroulée le 5 février dernier, mais qu’est-ce que le Nutella ?
Pour décrire le Nutella sur le plan diététique : c’est 56% de sucre, 15% d’huile de palme, 13% de noisettes, 9% de lait et 7% de cacao, soit l’équivalent de 50 carrés de sucre !
Il est facilement identifiable que le Nutella n’est pas bon pour la santé et hyper calorique (autant que le foie gras) ! En effet, l’agence européenne a affirmé que l’huile de palme était cancérigène et qu’elle bouchait nos artères. De plus, le Nutella rend les gens addicts ... Est-ce-que vous arrivez à vous arrêtez après une petite tartine ? Cela s’explique par le fait que l’homme a un goût naturel pour le sucre, amplifié par la graisse qui exalte les saveurs !
Donc non seulement le produit est mauvais, non seulement les ingrédients sont mauvais mais en plus le produit est addictif !
Pour en savoir plus, le Dr Jean-Michel Cohen développe avec vous son avis sur France Bleu dans une émission consacrée au Nutella... Qui l’adore et qui le déteste ?
Pour voir la vidéo, c’est ici :
Posté le 3 fevrier 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
La soupe est un élément incontournable de nos repas d’hiver. Si elle est préparée maison, vous pouvez facilement en contrôler la composition, mais face au rayon soupe en bouteille, briques ou encore sachet, comment s'assurer que l'on fait le bon choix ?
Du point de vue nutritionnel, il s'agit de légumes et/ou féculents cuits à petits feu dans un bouillon. Pendant cette cuisson, les éléments hydrosolubles des légumes vont se diffuser dans le bouillon de cuisson. Même si certaines vitamines seront altérées à la cuisson, la soupe participe notamment à la couverture des besoins en calcium.
Autre avantage, les fibres des légumes ainsi cuites sont rendues plus digestes et mieux tolérées par les intestins fragiles, mais surtout sont favorables à une bonne digestion et à un bon transit, améliorent la satiété et renforcent la flore intestinale. La soupe participe également à l'hydratation et réchauffe !
- Les bouillons aux vermicelles, thaï ou à la chinoise en sachet ou bols micro-ondables… sont à classer à part, puisqu’ils ne sont finalement qu’un bouillon aromatique très salé, auquel sont ajoutés des petites pâtes ou des vermicelles de blé ou de riz et contiennent un très faible pourcentage de légumes et beaucoup d’additifs. Ces bouillons ne sont pas à intégrer chaque jour à votre alimentation.
- La soupe miso sera classée à part car on arrive à trouver des recettes de belle qualité, vraiment peu caloriques, même si le sel reste élevé.
- Les bouteilles en verre : au delà du packaging, ici le produit knorr étudié est vraiment de qualité remarquable. Mais on restera vigilant sur ces soupes sont parfois également plus gourmandes et donc remplacent en plus des légumes, une portion de fromage ou les matières grasses du repas.
- Les soupes à la tomate : le concentré de tomate est souvent la base de la recette, auquel on ajoute plus de sucre pour adoucir l'acidité. Pas très intéressant !
- Les soupes en sachets : même si dans ce rayon on trouve beaucoup de bouillons très salés, certaines se démarquent par un pourcentage de légumes assez élevé et restent un bon dépannage.
Les bons choix :
- Au moins 50% de légumes dans la liste des ingrédients (hors pommes de terres).
- Le sel : on privilégie un potage qui contient moins de 1 g de sel pour 100 ml.
- Pas de sucres ou sirops de sucres ajoutés.
- Des ingrédients simples et de qualité, un minimum d'additifs.
- Pour un produit raisonnable, vérifiez enfin les valeurs nutritionnelles et préférez celles qui apportent, pour 100 ml de soupe : moins de 1,5 g de lipides, 7 g de glucides maximum et moins de 45 kcal.
Pour voir la vidéo, c’est ici :
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.