Savoir Maigrir

Manger équilibré


Sumo et MMA une nourriture équilibrée et très riche

Posté le 24 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Les Sumos et les Combattants de MMA sont en quelque sorte des sportifs de l’extrême. L’énergie dépensée pendant les entraînements et les combats est telle qu’il leur faut une alimentation adaptée.

Sumotoris : s’entraîner, manger & dormir

Pour les Sumos, le gras est important, ils doivent être lourds car le choc entre les lutteurs est souvent déterminant, il permet de se positionner pour les attaques et la défense.

Le lutteur de Sumo s’entraîne tôt le matin, à jeun. Avec un estomac plein, les exercices seraient plus dangereux et suivi d’une sieste permet de prendre du poids et du gras.

Le poids moyen des sumotoris japonais est de 150 kg. Un lutteur de Sumo mange en moyenne 8000 à 10 000 calories par jour. Au moins 4 à 5 fois plus que vous ! Cette énergie est répartie en 2 repas, un premier après l'entraînement du matin suivi d’une bonne sieste, et un repas le soir. 

Notons cependant que le lutteur sumo n’obtient pas son physique en mangeant que de la “junk food” ! Le repas est souvent composé d’un ragoût avec de la viande, du poisson, des légumes, du tofu… accompagné de riz, le chanko.

L’espérance de vie des Sumos ? Entre 60 et 65 ans, soit 10 ans de moins que la moyenne nationale au Japon. Le diabète et la tension artérielle étant souvent 2 pathologies qui réduisent cette espérance de vie.

Combattants MMA : zéro traca ? 

En ce qui concerne les combattants de MMA, leur physique est totalement différent. Si certains sont parfois un peu “gros”, ils sont souvent très secs et pratiquent un régime alimentaire différent.

Les niveaux caloriques sont plus faibles car il n’y a pas de nécessité de produire de la graisse (les sumos produisent certes de la graisse mais aussi beaucoup de muscles).

Les repas sont plus nombreux et plus étalés (4 à 5 repas/jour) sur la journée avec des collations et on remarquera qu’il y a peu de graisse. Leur bilan calorique quotidien est proche des 3000 calories.

Leur alimentation est fortement enrichie en protéines car les combattants de MMA cherchent à produire du muscle. Et comme vous le verrez dans la vidéo, certains sont même vegans comme les frères Diaz (France). Ils trouvent alors ses protéines dans le soja, le tofu, les produits céréaliers et les légumineuses… Le croisement des céréales et des légumineuses permet d’obtenir des protéines complètes, de bonne qualité nutritive.

Dans les 2 cas, leur alimentation est équilibrée. Ils mangent de tout et favorisent tels ou tels types d’aliment pour avoir des corps différents liés aux techniques de combats qui demandent des corps différents.

Sumo VS MMA : Les calories dans l'octogone

Vous aurez toutes les informations dans la vidéo qui suit,et si nous devions prendre exemple, je vous conseillerais plutôt le régime MMA ! Mais l va falloir se dépenser !

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Ils doivent manger quoi les jeunes ?

Posté le 10 janvier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen

Vous êtes jeune, ou moins jeune et vous avez des enfants et petits enfants, que faut-il manger ou leur donner à manger ? Quels sont les besoins nutritionnels lorsque la croissance et la vie sont en pleine évolution ? Voici quelques réponses qui vont aider toute la famille !

La croissance : un besoin en énergie fondamental

Au cours de la puberté, le plus important, c’est d’assurer une bonne croissance. Ce besoin en énergie est fondamental. C’est peut-être pour ça que les plus jeunes n'aiment pas les légumes et préfèrent les féculents, car ils ont besoin d’énergie et se tournent naturellement vers des aliments à forte valeur calorique.

Retenez que pour un jeune adulte autour de 16/18 ans, le besoin calorique quotidien peut atteindre 3600 calories ! Cela est bien sûr à relativiser selon la taille et l’activité physique de l’individu.

Après 18 ans, les besoins en croissance s'amenuisent, et les besoins en énergie également. Je vous rappelle les besoins quotidiens moyens :
- les hommes adultes ont besoin en moyenne de 2200 calories,
- et les femmes 2000 calories.

L'activité  physique chez les jeunes et modèles physiques et alimentaires

Le besoin d’activité physique chez les jeunes est nécessaire. L'activité physique chez les jeunes est nécessaire. Elle participe à l’équilibre psychologique de l’ado, mais aussi à son éducation (les règles et valeurs du sport, l’esprit d'équipe, le dépassement de soi, la progression…).

Et très franchement, vous avez sans doute observé cela pendant le confinement, en cas de manque d’activité physique (et d’interaction sociale) c’est plus difficile de tenir les enfants ou les ados à la maison. C’est important pour leur équilibre mental, bilan énergétique et leur santé en général.

On parle beaucoup de musculation, c’est très tendance notamment sur les réseaux sociaux. Mais il ne faut pas confondre musculation et bodybuilding et il ne faut pas non plus confondre corps en bonne santé et “modèle physique idéal”. Beaucoup de photos sur les réseaux sont retouchées et il ne faut pas se laisser avoir par des idéaux qui n’existent qu’à travers des filtres Snapchat ou Instagram.

La malbouffe chez les plus jeunes, j’entends par là le Fast-food ou kebab avec les copains, je vais peut-être vous choquer, n’est pas forcément un problème car leurs besoins en énergie sont si forts que cette consommation peut vite être “brûlée”. 

A condition qu’à la maison, ils retrouvent un modèle alimentaire qui prenne cela en compte pour venir contrebalancer cette consommation que vous aurez peut-être du mal à restreindre, mais également agir comme complément nutritionnel en misant sur la qualité. 

Ces aliments sont accessibles pour leurs porte-monnaie et font partie des habitudes de consommation sociales, il faut donc leur montrer que cette consommation doit être prise en compte et rééquilibrée pour atteindre un bilan énergétique raisonnable et nécessaire à leurs besoins.

Les parents sont responsables de l’éducation alimentaire des jeunes générations aux côtés des cantines scolaires et des habitudes sociétales. Les quantités, les choix alimentaires…

Et les parents restent un modèle. Il faut noter qu’avoir 2 parents obèses donne 70 % de risques d’être obèse également à l’âge adulte. Cette constatation n’est pas uniquement liée à un facteur génétique, mais également à la transmission d’un modèle alimentaire et d’hygiène de vie.

Faire faire un régime à un ado ?

Cela dépend de l’ado. L’ado doit avoir une vraie demande sur ce sujet, sans quoi l’alimentation peut devenir symbole de problème et de privation et quand il retrouve la liberté, c’est la catastrophe.

Oui si l’ado est d’accord et s’il a une vraie motivation avec un régime équilibré  modéré associé à de l’activité physique. Un complexe physique peut aller dans les 2 sens, se sentir trop gros ou se sentir trop maigre, c’est un vrai problème pour les ados, notamment avec la place qu'ont pris les “influenceurs/euses” comme je le citais précédemment.

Voici pour compléter une vidéo qui sera utile à toute les générations, parents et enfants. N'oubliez pas, l'alimentation doit rester un plaisir, notamment autour de la table familiale (qui doit garder sa mission éducative) !

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Les sucres cachés : comment respecter la dose de sucre journalière ?

Posté le 25 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Il existe deux catégories de glucides alimentaires : les glucides simples, comme le saccharose, le fructose et le glucose, qui sont responsables du goût sucré des aliments, et les glucides complexes, dans lesquels on inclut l’amidon et les fibres, ces dernières correspondent à  la partie des aliments qui n’est pas digérée par le tube digestif. 

Le Sucre :  indispensable au corps humain

Le corps humain vit essentiellement à partir du glucose, et notamment le cerveau qui en consomme un minimum de 60 g par jour. Ainsi, lorsqu’on ne le lui en donne pas, il l’obtient en dégradant progressivement les glucides complexes. 

Notez que ce n’est pas la consommation de glucides en elle-même qui entraîne le diabète de type 2, mais une surconsommation de sucres de mauvaise qualité , notamment sous forme de produits sucrés. Sans oublier qu’un excès de consommation nuit clairement à l’appareil dentaire. Et le problème c’est que ces sucres simples sont partout…

Le sucre est partout

Le problème n’est pas le “sucre” en soi, mais la quantité que nous consommons et les sucres cachés dans les produits industriels qui en plus d’être de mauvaise qualité, sont difficiles à identifier et donc à doser. En effet, si le sucre est idéal pour prolonger la vie d’une denrée, il permet également d’obtenir des produits qui séduisent davantage le consommateur. 

Aujourd’hui, on le trouve dans certains produits inattendus comme le jambon par exemple. De fait, cela augmente notre consommation de sucre sans que nous puissions la maîtriser.

Dans la vidéo qui accompagne cet article, vous allez voir la quantité de sucre dans des aliments du quotidien et vous verrez que la dose maximale  de 50 g (pour les femmes) et de 60 g (pour les hommes)  de produits sucrés qui correspond aux recommandations de maxi 10% de l’apport énergétique total par jour est difficile à tenir, du fait de l’ajout de sucre dans la plupart des produits.

Réduire les sucres : la tendance

La tendance actuelle consiste à diminuer la consommation des produits contenant des sucres simples. En effet, comme le sucre est un élément goûteux, on a envie d’en manger régulièrement  et une consommation plus régulière entraîne un désir de surconsommation. 

Par ailleurs, de nombreux produits gras contiennent aujourd’hui des sucres ajoutés. Dès lors, la surconsommation de sucres simples peut s’additionner à ces sucres cachés et suffit à déséquilibrer nos rapports alimentaires. 

En pratique, on préfère les sucres lents (complexes) qui assurent une production d’énergie intéressante, en délivrant du glucose au corps de façon progressive, et entretiennent un effet d’harmonie qui semble plus intéressant.
Les fruits contiennent des sucres simples (fructose majoritairement) associés à des fibres, vitamines et minéraux, dont la consommation reste intéressante quotidiennement à raison de 2 à 3 portions.

Regardez cette vidéo, vous allez voir qu'entre les apports conseillés au quotidien et ce que nous consommons vraiment, il peut rapidement y avoir des écarts difficiles à mesurer !

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Le diabète : comment l’alimentation peut aider

Posté le 19 octobre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Le diabète est une maladie chronique causée par une insuffisance ou un défaut d’utilisation de l’insuline qui entraîne un excès de sucre dans le sang. Que l’on craigne un diabète ou que l’on en ait un, et, quel que soit le type de diabète (type 1, type 2 ou gestationnel), nous nous interrogeons régulièrement sur la nature des aliments qu’il faut consommer et sur les différentes combinaisons possibles entre eux. 

La conduite à tenir dans ce cas-là est tout à fait paradoxale, car il existe des règles communes aux trois situations, qui concernent principalement l’hygiène de vie et le mode alimentaire, mais en même temps les “interdictions” ou autorisations ne sont pas du tout les mêmes. 

Tout dépend de la nature du diabète, mais, généralement, l’alimentation recommandée est celle d’une alimentation bénéfique pour toute la famille. 

Elle doit couvrir vos besoins énergétiques et s’adapter à votre âge, votre corpulence et votre rythme de vie, et vous aider à prévenir les maladies cardiovasculaires, tout en maintenant impérativement une consommation suffisante de glucides complexes, en privilégiant ceux à index glycémique bas.

Diabètes de type 1 et type 2

Le diabète de type 1 est lié à un dérèglement, à un déficit d’insuline, une hormone régulatrice de la glycémie. Potentiellement très grave s’il n’est pas contrôlé, le diabète de type 1 est aujourd’hui très bien pris en charge (mais pas guéri) grâce à un apport d’insuline exogène.

Dans le cas du diabète de type 2, on observe une perturbation du métabolisme glucidique. Si elle apparaît progressivement et insidieusement, la maladie a des conséquences graves, voire mortelles, à long terme.

Le diabète gestationnel

En seconde partie de grossesse, les besoins en insuline sont plus importants. Il apparaît en effet une réponse biologique à l’insuline diminuée (résistance à l’insuline) à partir du deuxième trimestre. Ceci devrait provoquer une libération plus importante d’insuline pour réussir à faire rentrer le sucre dans les cellules et ainsi maintenir la glycémie stable. 

Si ce phénomène n’est pas compensé, cela déclenche un diabète, qui peut ne durer que le temps de la grossesse : le diabète gestationnel. Un examen est effectué pour le vérifier entre la 24e et la 28e semaine.

Pendant les deux premiers trimestres, le taux sanguin d’insuline élevé permet la constitution de réserves maternelles. Au 3ème trimestre apparaît une réponse biologique à l’insuline qui détourne le glucose maternel au profit des tissus foetaux.

La glycémie

La glycémie est le taux de glucose présent dans le sang. Sa valeur normale à jeun varie entre 0.70g/l et 1.10g/l en moyenne. Elle peut également naturellement augmenter après un repas jusqu’à 1,4 g/l, puis revenir à la normale, généralement 2 heures après une prise alimentaire.

Entre 0.70g/l et 1.10g/l : c'est le taux de glucose normal par litre de sang, deux heures après une prise alimentaire. Au-dessus d'1.1 g, on parle d'hyperglycémie, entre 0.7 et 1 g, de valeur normale, et en-dessous de 0.7 g, d'hypoglycémie.

Lors d’une prise de sang, on mesure la glycémie. Après un repas, le pancréas sécrète de l’insuline pour faire rentrer le sucre dans les cellules. L’insuline permet de réguler cette glycémie. 

Le diabète se caractérise donc par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire un excès de sucre dans le sang et donc un taux de glucose (glycémie) trop élevé.

Il est diagnostiqué lorsque la glycémie à jeun est égale ou supérieure à 1.26 g/l à deux reprises ou égale ou supérieure à 2 g/l à n’importe quel moment de la journée.

Quelle alimentation favoriser ?

Alors il y a deux choses : premièrement, les fibres. C’est très important chez un diabétique d’avoir une belle consommation de fibres parce plusieurs études ont établi un lien entre un apport élevé en fibres solubles et une sensibilité accrue à l’insuline et parce qu’elles vont diminuer la prise alimentaire globale. 

Et la deuxième chose c’est de continuer à conserver un juste apport de glucides, votre corps en a toujours besoin ! En privilégiant les aliments qui ont des indices glycémiques bas. Cela veut dire qu’un aliment qui a un indice glycémique élevé, entraînera un pic de glycémie (taux de sucre dans le sang) avec un besoin accru d’insuline ; pendant qu’un aliment a un indice glycémique bas, entraînera une réponse plus basse et de la glycémie et des besoins en insuline.

Parmi les aliments à indice glycémique bas, on va citer le quinoa, les lentilles, les légumineuses, les patates douces mais là encore attention, on va préférer les patates douces vapeur plutôt que la purée. Pourquoi ? Parce que le simple fait de mixer ou de prolonger une cuisson excessivement, augmente l’index glycémique.

Vous aurez toutes les explications dans cette vidéo, type 1, type 2, gestationnel... Vous allez tout savoir sur le diabète !

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Toutes les calories se valent-elles ?

Posté le 27 septembre 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Toutes les calories se valent-elles ? Cette question, vous me la posez souvent pendant les lives ou en commentaires sur les réseaux. Vous vous en doutez, la réponse est plus large qu’un simple oui ou non.

Rappelons qu’une calorie et plus précisément une kilocalorie (kcal), c’est l’énergie nécessaire pour augmenter d’1°C la température d’1g d’eau. C’est donc une énergie de chauffage, d’où l’expression “brûler” des calories. Il faut garder en tête que le principe de fonctionnement du corps humain, c’est de conserver une chaleur constante autour de 36/37°C.

Foie gras ou crudités ?

100 g de foie gras contient 450 kcal, l’équivalent d’un petit déjeuner, alors que, pour la même valeur énergétique,  on peut consommer 1,2 kg de légumes et de crudités, ce qui ne donne pas la même sensation dans l’estomac. 

1 g de lipide (graisse) vaut 9 Kcal,
1 g de glucide (sucre)
vaut 4 Kcal,
1 g de protéines
vaut 4 Kcal.

Ces 3 macro-nutriments n’ont pas le même rôle dans l’organisme. Les protéines par exemple ne sont pas là pour vous fournir de l’énergie mais pour construire et réparer vos tissus. Contrairement aux glucides qui sont la première source d’énergie consommée par le corps humain.

Les calories apportées par le foie gras et les calories apportées par les légumes n’apportent pas les mêmes nutriments à votre corps. Il ne s’agit donc pas de consommer à outrance des fruits et des légumes, mais de comprendre les mécanismes liés à la faim, ainsi que de répondre au besoin de votre organisme.

Pour maigrir, faut-il de bons produits ?

Ainsi, on peut ressentir la faim après un dîner particulièrement gras, lors duquel nous n’avons pas le sentiment d’avoir trop mangé, car la charge énergétique de ce repas n’était pas comparable à la valeur en poids des aliments absorbés, même si la digestion est plus difficile car ralentie par l’excès de graisses. Il s’agit d’un aliment à forte densité énergétique, peu rassasiant.

Un scientifique américain a consommé, en 2012, chaque jour, 1 800 calories, soit la quantité préconisée pour maigrir. Mais il s'est alimenté uniquement de produits “peu recommandables” tels que de la charcuterie, des cacahuètes, bonbons, barres chocolatées, et ce sous forme de grignotage. 

Il a perdu des kilos. Il venait de démontrer que seule la ration énergétique globale quotidienne avait une influence sur le poids d’un individu. Rien que nous ne savions déjà. 

La balance énergétique

Cela dit, sur une longue durée, ses analyses de sang ne seraient sans doute pas excellentes et comme il a peu changé ses habitudes, nous sommes à peu près sûrs qu’il les a déjà repris ! Mais c'est une autre question.

Si vous avez grossi, c’est que vous avez consommé plus de calories que vous n’en avez dépensé. Pour perdre du poids, il faut compenser par une diminution des apports et/ou faire plus de sport. 

Le sport vous permettra d’augmenter votre dépense énergétique et vous tonifier notamment.

Je vous laisse regarder cette vidéo, cela va certainement vous éclairer sur le sujet !

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Malbouffe : des chiffres qui donnent envie de bien manger !

Posté le 26 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Eh oui, la malbouffe, ça n’est pas d’aujourd’hui mais si on fait un petit constat des chiffres liés à la malbouffe, il y a de quoi s’inquiéter. Je ne veux pas vous faire peur mais ces chiffres sont hallucinants.

D’abord la malbouffe, qu’est-ce que c’est ? 
Elle est souvent associée aux fast foods alors que l’offre de ceux-ci s’étend de plus en plus et on trouve des fast foods avec une alimentation de plus en plus équilibrée. C’est en général une alimentation hypercalorique, trop grasse, trop sucrée et trop salée.

Connaissez-vous le classement des villes en matière de malbouffe en France ?
Et si on vous dit que la ville qui a le plus de restaurants “fast foods” c’est Bordeaux ! Suivi de Tours, Metz, Limoges et Lille.

Mais le plus important, c’est de retenir ces chiffres :
- 1 décès sur 5 dans le monde est associé à une mauvaise alimentation
- 10 millions de décès découlent d'une maladie cardiaque (qui elle-même découle d’une mauvaise alimentation).
- 913 000 décès sont liés à des cancers dus à l’obésité

Effectivement, une mauvaise alimentation peut provoquer différents troubles du métabolisme comme :
- le diabète
- le cholestérol
- les triglycérides
- la goutte
- les calculs rénaux
- les coliques néphrétiques.

Une mauvaise alimentation a aussi des conséquences sur de nombreux cancers mais aussi sur la libido et ou encore des problèmes articulaires...

En suivant la méthode Cohen, vous agissez pour votre santé et celle de la planète !

Regardez cette vidéo, elle vous explique tout en détail et sachez toujours faire le bon choix face à l'offre alimentaire à laquelle vous êtes exposée. Bon visionnage !

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Les glaces ! Sorbet, cône ou Magnum ?

Posté le 19 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La nutrition, ce n’est pas que parler des produits diététiques ! Aujourd'hui, on ouvre le congélateur et on parle des glaces : sorbets, cônes, Mars ou Bounty glacés, Häagen Dazs, Magnum... Tout y passe !

Sorbet et cône :
L’Oasis sorbet c’est de l’eau, du sucre et des concentrés de jus (pomme, citron, orange…) et sa valeur calorique par portion est de 45 kcal. Pas cher payé ! C’est un produit sucré (9.6 g pour 100 g), soit l’équivalent de 2 carrés de sucre. Il vaut mieux donner ça aux enfants qu’un soda en canette. 1 bâtonnet de temps en temps pour 1/2 fruit environ est raisonnable. 

Les mini-cônes Nestlé :
Ici, on passe de suite à 128 Kcal par portion. C’est plus gras (16 g pour 10 g) et la composition est plutôt compliquée avec une teneur en sucre de 42 g pour 100 g. Mon conseil, le cornet chez le marchand de glace sera certainement de meilleure composition ! La portion mini reste un bon réflexe, mais cela remplace tout de même 1 fromage + 1 fruit.

Mars et Bounty glacés :
Ces 2 barres chocolatées glacées font : 136 Kcal pour 1 Mars glacé et 135 Kcal pour 1 Bounty glacé. C’est mieux composé que le cône avec moins de sucre et moins de graisse. Ces 2 produits, je pensais qu’ils étaient vraiment mal composés (c’était le cas des barres chocolatées que j’ai traité dans une autre vidéo) et au final, ce n’est pas la cata !

Ben & Jerry’s :
La composition de ces glaces est très riche. De la crème, de l’huile, du sucre, du sirop de sucre… Avec une valeur calorique à 140 Kcal pour 100 ml, on pouvait s’attendre à plus. Avec 14 g de lipides pour 100 g, cela correspond aux autres produits présentés. Mais la composition est vraiment trop compliquée...

Crème glacée à la vanille :
Sa composition est un peu plus simple : eau, lait écrémé, crème et sucres pour une valeur calorique de 184 Kcal pour 100 g, ce qui en fait le produit le moins riche de tous les produits présentés.

Les mini cups Häagen Dazs :
Là, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la composition est très belle : crème fraîche, lait écrémé, sure, jaune d’oeuf et noix de macadamia. Tout simplement. Surprenant pour une glace d’origine américaine. Avec 274 Kcal pour 100 g, c’est un vrai produit gourmand ! 1 pot fait tout de même 86 g soit 235 kcal le petit pot (1 fruit + 10 g de MG + 1 laitage) 

Le Magnum :
Là, c’est le produit le plus gras présenté aujourd’hui avec 18 g de lipides pour 100 g et 30 g de sucre pour 100 g et une valeur calorique de 239 Kcal par portion ! Là aussi, un vrai produit gourmand ! Et là c’est le Magnum classic, faites encore plus attention avec les Magnum aux amandes... !

En conclusion la valeur calorique de ces produits n’est pas si folle que ça. La glace reste un produit gourmand, évitez d’en manger tous les jours mais à l’occasion, faites-vous plaisir.

Si vous voulez faire un choix pas trop gourmand, pensez au Bounty ou au Mars glacé ou au Sorbet Oasis, l’équivalence plaisir ne vous coûtera pas trop cher et si vous choisissez le Magnum… il va falloir rattraper l’écart !
 

Pour plus de détails, je vous laisse regarder la vidéo :

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7 aliments pour vos menus d’été

Posté le 12 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

L'été est toujours un moment clé dans la perte de poids bien-sûr parce que l'on ne veut surtout pas regrossir, mais aussi parce que les vacances donnent lieu à plus de convivialité et appellent au plaisir !

Voici une petite sélection d'aliments parfois oubliés et mésestimés que je vous propose de lettre au menu cet été :
- Les sardines : 
Bien-sûr en conserve et à l'huile, c'est un produit gras ! Mais en les privilégiant fraîches ou en conserve sans huile, elles sont très intéressantes. Peu onéreuses, riches en protéines et en oméga-3, elles apportent environ 130 kcal/100 g ce qui reste raisonnable sans dépasser les 125 g. Vite préparées, vous vous régalerez avec les sardines à la plancha.
- Les crevettes : 
A préférer fraîches si vous êtes au bord de la mer, c'est une bonne source de protéines pour vos salades, buffets froids et apéritifs. Elles apportent seulement 88 kcal/100 g et c'est une source intéressante d'iode, un oligo élément pour lequel nous sommes souvent carencés.
- La feta : 
Pour changer un petit peu de la mozzarella ! On évite bien sûr l'achat d'un produit mariné à l'huile. Mais sa texture plus compacte offre un bon rassasiement, à condition de ne pas abuser en quantité. 1 portion de 30 g c'est parfait !
- Le tzatziki : 
Un mélange de fromage frais, concombre et d'un petit peu de matières grasses. Avec 180 kcal pour 100 g, c'est une sauce correcte pour l'apéritif ou pour remplacer la crème fraîche avec une pomme de terre.
- Le pamplemousse : 
Non ce n'est pas l'effet brûle-graisse que je compte vanter ici ! Il s'agit toutefois d'un fruit modérément sucré et riche en vitamine C, antioxydants et fibres. 1/2 en entrée ou 1 entier en fruit est parfait. Toutefois, ils ne doivent pas être consommés avec certains médicaments en raison d’un risque de surdosage avec apparition d’effets indésirables et, plus rarement, d’une diminution de l’efficacité de certains médicaments. En cas de doute, n’hésitez pas à demander conseil à votre pharmacien, à votre médecin ou au centre régional de pharmacovigilance.
- Le melon : 
On entend souvent qu'il est plus riche que la pastèque, mais il n'en est rien ! Avec 40 kcal pour 100 g, il est goûteux et riche en vitamine A. Comptez 150 g en entrée ou 250 g en dessert.
- Les pommes de terre : 
Les féculents ne doivent pas être oubliés, même quand on mange froid. Avec 90 kcal pour 100 g, les pommes de terre, consommées chaudes ou froides et cuites à la vapeur, sont un bon choix. Évitez simplement les ajouts de crème ou d'huile encore plus en friture.

Gardez des plaisirs et aidez-vous de nos recettes !

Et à la fin de cette vidéo, je vous donne mon menu de l'été :)

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Les bons choix pour le grignotage de l’apéro !

Posté le 5 juillet 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

Traditionnellement, on retrouve les produits de l’apéritif au rayon chips ou autres biscuits secs salés de formes, saveurs et textures variées. Ces sont des produits essentiellement gras et salés, donc très riches en calories et avec une valeur nutritionnelle assez peu intéressante.

Même si quelques variations sont possibles, la moyenne de ces produits se situe à 500 kcal pour 100 g, avec des taux de graisse moyen de 20%, mais qui évoluent entre 10 à 45 % ce qui situe assez rapidement le problème couplé à 50 % de glucides en moyenne.

L’autre problème de ces produits est que l’on a pendant longtemps utilisé des huiles de petite qualité, comme la fameuse huile de palme ou les huiles de coprah ou de coco, autant pour des raisons industrielles (conservation, bonne tenue du produit) que pour des raisons économiques. Ces huiles saturées ne sont pas intéressantes.

Les oléagineux :
Les graines oléagineuses sont des graines particulièrement riches en matières grasses (45% en moyenne), puisque l’on peut, comme leur nom l’indique en extraire de l’huile. Il s’agit des amandes, cacahuètes, pistaches, noix de cajou, de pécan, noisettes, graines de tournesol...

Cette richesse en lipides en fait des produits riches en calories sous un faible volume, ce qui incite à limiter la consommation, d’autant que ces graines sont fréquemment proposées grillées et très salées ! D’autres recettes vous proposent ces mêmes graines enrobées d’une coque biscuitée ou encore caramélisées, ce qui augmente encore l’apport calorique.

Les classiques revisités : 
La nouvelle mode en termes d’apéritif est apparue grâce au portionnage, c’est-à-dire que l’on a présenté des produits comme la charcuterie sous forme de mini-saucissons, le fromage sous forme de dés...

Ces produits n’ont pas amélioré le statut nutritionnel de la catégorie, car il s’agit encore une fois de produits gras et salés, même si, dans le cas du fromage, on trouve un peu plus de protéines. 

Les tartinables, produits de la mer et crudités :
De même, la gamme des produits tartinables s’est beaucoup développée : tarama, rillettes,  tapenade ou autres tartinables dont la composition pose le plus souvent le même problème : excès de graisse et de sel. 

Depuis quelque temps, apparaissent des produits de la mer, comme des crevettes, des moules marinées ou simplement en saumure, mais qui recueillent moins la faveur des consommateurs. Alors qu'il s’agit finalement de ma préférence !

Sans oublier les légumes marinés, les crudités prêtes à consommer et certains oubliés comme les cœurs de palmiers, mini épis de maïs...de belle qualité.

Comment les choisir ?
Il y a réellement quatre indicateurs essentiels :
- La quantité de matière grasse : on essaie de trouver des produits qui ne dépassent pas 25 % de matière grasse.
- La nature des graisses utilisées : on préfère consommer des produits qui contiennent de l’huile de tournesol ou de colza, on évite les graisses de palme, coco, coprah.
- Le taux de sel : 600 mg de sodium (soit 1,5 g de sel) pour 100 g est vraiment la dose maximale
- Les additifs : on préfère les recettes les plus simples, on limite le nombre d’additifs !

Les pièges :
1- On peut considérer que le piège principal, c’est l’emballage, qui présente un produit de façon très alléchante, ne correspondant pas à la réalité nutritionnelle. Pour les chips, c’est particulièrement évident, avec des déclinaisons aromatiques dans tous les sens : barbecue, paysanne, à l’ancienne, qui en réalité ne signifient pas grand-chose car la recette reste toujours la même sauf quand on y ajoute des arômes... artificiels. 

Préférez les produits naturels sans arôme original. Mieux vaut manger du poulet rôti si l’on a envie de cette saveur que de prendre des chips avec un arôme qui s’en approchera, mais qui n’aura jamais croisé l’ombre d’un poulet !

2- L’autre piège, c’est la portion de produit qui n’est souvent pas standardisée, nous faisant passer d’un niveau de consommation à l’autre. On trouve des paquets de chips de 30 g comme de 135 g.

3- Les formes qui attirent vos enfants : frites, mini pizza, crackers animaux et petits fantômes...rappelez-vous qu’ils n’ont aucun intérêt !

4- Les graines oléagineuses grillées à sec, riches en additifs !

5- Les mélanges japonais qui sous leur air de légèreté sont composés en premier ingrédients d’amidon et de multiples additifs !

Conseils de consommation :
Puisque ce sont des produits secs qui se conservent assez facilement, on a tendance à les stocker en trop grand nombre dans nos placards.

Pour les produits secs comme les biscuits ou les chips, la portion idéale est de 30 g par personne une à deux fois par semaine. Cela vous permet, en multipliant le nombre de personnes, de savoir combien de paquets acheter. 

C’est un produit à considérer comme une friandise, à ce titre, il n’est pas obligatoire en plus grande quantité dans nos cuisines, car nous savons très bien que plus il y en a, plus nous en consommerons.

Pour les tartinables que nous avons observés, la quantité à respecter est à peu près identique : 30 g par personne une à deux fois par semaine, en alternance avec les autres produits apéritifs.

Voici tous ces conseils en vidéo, avec quelques produits en plus que vous allez adorez !

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Gâteaux diététiques VS gâteaux classiques, comment voir la différence ?

Posté le 29 mars 2021 par Dr Jean-Michel Cohen

La particularité des biscuits à appellation diététique est qu’ils sont sans sucres ajoutés ou allégés en sucre ou en matières grasses. Le principe est qu’ils restent des produits plaisirs, des gourmandises qui nous permettent de maintenir notre poids santé.

Comment les choisir ? 
Du point de vue nutritionnel, la valeur énergétique des biscuits classiques et diététiques se situe pour tous  entre 350 et 500 kcal /100 g. Il est bon de ne pas dépasser cette valeur.

Préférez les biscuits qui contiennent moins de 25% de matières grasses et dont les sucres (glucides simples) ne dépassent pas 30 g/100 g. On valide les produits diététiques sans sucres ajoutés.

Pour la qualité :
- Regardez la liste des ingrédients et essayez de trouver des composants nobles que vous connaissez avec la liste la plus courte possible : farine, beurre ou huile de colza ou tournesol non hydrogénées, sucre et oeufs. 
- Fuyez les longues listes d’additifs qui relèvent plus de la chimie que de la pâtisserie.
- Évitez les produits qui contiennent des sirops de sucre (sirop de glucose-fructose, sucre inverti...).
- Privilégiez les biscuits fabriqués avec du vrai beurre qui est un des principaux ingrédients de nos recettes maison ou bien avec de l’huile de colza ou tournesol non hydrogénées. 

Attention, l'appellation diététique ne garantit pas la qualité !

Les pièges :
- Les biscuits allégés ou dits “minceur” où l’on enlève des matières grasses pour rajouter du sucre ou inversement. Au final, ils ne sont pas forcément moins caloriques que les autres et imposent toujours une limitation de consommation.

Par exemple, certains biscuits vendus comme produits minceur apportent près de 90 kcal par unité, alors qu'un petit-beurre classique correspond à 35 kcal soit l'équivalent de 15 g de pain !

- Les biscuits du rayon diététique dont la recette est basée sur un enrichissement en fibres pour le transit par exemple ou en glucides et magnésium pour les sportifs : ces critères n’en font en rien des produits moins riches ou garants d’ingrédients de meilleure qualité.

- La taille des biscuits. Un biscuit pèse entre 8 et 20 g, plus la portion est grosse, plus vous serez tenté d’en consommer une quantité importante. De même les petits sachets ou formats pocket proposent parfois 3 à 4 gâteaux, laissant à penser qu’il s’agit de la portion conseillée, mais c’est en réalité excessif.

Conseils de consommation :
- Les biscuits sont un aliment plaisir non indispensables à notre équilibre alimentaire et à notre bonne santé. Ils sont destinés soit au goûter, soit au petit déjeuner mais surtout pas aux deux repas et pas quotidiennement, même pour les enfants. 
- Nous recommandons une portion de 2 biscuits environ (20 à 30 g) de temps en temps, qui remplace un morceau de pain que l’on aurait beurré et confituré.

Pour vous expliquer cela de façon pratique, j’ai fait le test en vidéo avec des biscuits de même type mais en comparant la version diététique à la version classique. Je vous conseille de faire la même chose au moment de vos achats !

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Un dernier mot sur la méthode

La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.

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