Posté le 20 septembre 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous souhaitez conserver une alimentation saine, variée et équilibrée mais les hausses de prix et la modification de la composition de certains produits modifient vos habitudes de consommation. Voici 10 conseils simples pour vous organiser et maîtriser votre budget.
Préparez vos menus pour la semaine à l'avance et établissez votre liste de courses. Évitez les rayons dans lesquels vous n’avez pas d’achat prévu et surtout les plus tentants. Pensez aux courses sur internet ! En plus de vous faire gagner du temps, c’est un bon moyen de vous en tenir à la liste établie, d’autant que les produits sont souvent moins chers en ligne qu’au supermarché.
Et quand vous faites vos courses, en ligne ou en magasin, veillez à faire les courses après un repas. Le ventre plein, vous serez moins tenté(e) et éviterez les achats d’impulsion liés aux envies du moment ou l’attrait des nouveautés en tête de gondole souvent très chères.
Achetez les fruits et légumes frais en fonction de la saison : le coût de production en saison est moindre et les produits sont donc vendus moins chers. En outre, ils sont plus savoureux ! Les grandes surfaces proposent des paniers anti-gaspi et vous pouvez aussi devenir des adeptes des fins de marché où des caisses entières de bons fruits et légumes sont souvent bradées et pensez aux Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne (AMAP) et à vous fournir le plus localement possible.
Vous avez prévu du poulet mais la dinde est en promotion... adaptez-vous ! Ne vous laissez pas avoir par de faux lots promotionnels et vérifiez bien les prix de revient au kilo. N'hésitez pas aussi à acheter en gros conditionnement, à cuisiner et congeler ou réaliser vos conserves maison.
Le « fait-maison » est toujours moins cher que le « tout-prêt ». Jouez de votre imagination et de vos talents culinaires pour préparer vos petits plats et accommoder les restes. Une recette simple et rapide suffit à faire la différence dans le porte-monnaie et sur le côté santé.
Pour ce qui est des aliments de base : de la farine, du lait, des pâtes... privilégiez les produits de marque de distributeur, ils sont vendus moins chers et leur qualité est tout à fait satisfaisante.
Les laitages maison permettent de réduire considérablement le budget course surtout si vous avez une famille nombreuse. Investir dans une yaourtière sera magique pour votre porte monnaie.
Qu’il s’agisse de produits frais, en conserve, surgelés ou sous-vide, leurs apports nutritionnels sont quasi identiques à condition de les choisir au naturel et non cuisinés, vérifiez bien la liste des ingrédients.
En plus d’être économiques, les conserves et les surgelés se conservent plus longtemps, sont portionnables et vous permettent de disposer d'une variété importante de légumes.
Les fruits au sirop sont peu coûteux et en réalité peu caloriques à condition de les égoutter.
Les poissons en conserve au naturel (sans huile) sont intéressants pour leurs apports en oméga-3 (sardines, maquereaux, thon,…), de même que les produits surgelés en filet nature ou les mélanges de fruits de mer, beaucoup moins onéreux que les produits frais.
Sur un des deux repas principaux de la journée, l’association d’une céréale (2/3 de la quantité totale) et d’un légume sec (1/3 de la quantité totale) permet de remplacer une portion de viande, poisson ou oeufs en vous garantissant un apport en protéines suffisant et de bonne qualité.
Tous les féculents et les légumes secs achetés crus sont généralement peu coûteux, alors devenez adepte des mélanges maïs/haricots rouges, semoule/pois chiches, riz/lentilles....
Achetez et cuisinez les justes quantités d’aliments. En plus d’éviter les excès pour votre santé, vous contrôlerez vos dépenses. Établissez la liste de courses avec les quantités précises, vous gérerez au mieux vos stocks et éviterez le gaspillage. Même si les viandes et poissons restent un ingrédient cher, une portion de 125 à 150g par jour est suffisante. Exit les entrecôtes de 250 g, avec des bénéfices santé et budget à la clé !
Les recettes et compositions basiques sont toujours moins chères que les recettes élaborées. Vous préférez les yaourts aux fruits, sachez qu'ils contiennent moins de 15% de fruits et sont vendus bien plus cher.
Achetez des yaourts nature ou du fromage blanc maigre nature en pot de 1 kg et aromatisez-les vous-même en utilisant de la cannelle, de la vanille ou bien mélangez-le avec votre fruit en dés, un peu de compote sans sucres ajoutés ou une cuillerée à café de miel ou de confiture.
Le budget boisson n'est pas à négliger ! Les sodas et boissons alcoolisées en plus d'apporter des calories supplémentaires pèsent fortement sur le budget (et éventuellement sur votre santé selon votre consommation). Consommez de l’eau à volonté en privilégiant même l’eau du robinet, elle est 100 fois moins chère que l'eau en bouteille et bien contrôlée en France, profitons-en ! N'hésitez pas à l'aromatiser vous-même et sans calories avec un peu de jus de citron ou quelques feuilles de menthe.
Beurre, crème allégée ou fromages allégés sont vendus plus chers. Acheter des produits allégés et en consommer deux fois plus n’est pas rentable financièrement et pas toujours avantageux pour la ligne ! Optez pour les versions classiques et limitez les quantités. Vous y gagnerez en budget et en saveur !
Et bien-sûr, pour finir, je ne peux que vous conseiller d’éviter le gaspillage. Re-cuisinez et accommodez vos restes plutôt que de les jeter ! Vos fruits et légumes commencent à faire grise mine ? Retirez les parties moins jolies mais ne jetez pas l'aliment entier et faites en version Express une soupe, un gratin, une purée ou une belle ratatouille maison !
Et pour votre liste de courses, je vous redonne ces 10 aliments de consommation courante au prix abordable. Et pensez aux Menus à petits prix “Rapides et économiques” disponibles sur la Méthode Cohen !
Bon visionnage !
Posté le 29 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Les biscuits sont des produits que l’on peut consommer au petit déjeuner ou au goûter, mais qui peuvent vite devenir des produits de grignotage gourmand. Et au rayon des biscuits, on trouve également la variante diététique. Ont-ils de véritables avantages ? Petit décryptage.
La recette de base est un mélange de farine, de sucre, de beurre et d’œufs entiers ou clarifiés en quantités variables, notamment pour obtenir des biscuits secs ou plus moelleux.
À cette recette de base, il est possible d’ajouter du lait, de la levure ou d’autres ingrédients visant à varier les saveurs, comme des fruits, du chocolat, de la confiture, des épices, des fruits oléagineux…
Chacun des ingrédients de base a une fonction précise :
- La farine est la base constituante du biscuit. Il s’agit le plus souvent de farine de froment (blé tendre), parfois enrichie avec du son ou en germe de blé.
- Les œufs sont un liant et apportent du « moussant » aux recettes, comme pour les boudoirs, les madeleines, les génoises, tout en permettant d’ajouter une teinte dorée lors de la cuisson.
- Le sucre donne le goût sucré que l’on aime tant et permet la caramélisation à la cuisson.
- Le beurre joue un rôle important sur le goût et augmente le moelleux.
- Le lait améliore la texture de la pâte tout en augmentant sa saveur et permet également une liaison plus rapide qui peut jouer sur la friabilité ou le fondant des gâteaux et biscuits.
Mais de nombreux ingrédients sont également ajoutés par les industriels afin d’élargir la palette des goûts et ainsi nous inciter à accroître notre consommation. De plus, la qualité des ingrédients est souvent tirée vers le bas afin de tirer les marges, elles, vers le haut.
On trouve alors du sirop de glucose-fructose, ou sucre inverti, qui vient remplacer le sucre, de l’huile de palme qui se substitue au beurre, mais également des ajouts d’additifs en quantité.
Toutes ces modifications ne sont pas sans conséquences sur notre comportement alimentaire et notre santé et imposent d’apprendre à sélectionner habilement ces aliments plaisir.
Attention à ne pas confondre, Diététique ne veut absolument pas dire minceur !
Les biscuits diététiques, ou tout autre aliment diététique, sont des “aliments visant des objectifs nutritionnels particuliers”, ils portent la mention “diététique” sur leur emballage, et ils doivent être "capables de répondre à un objectif nutritionnel particulier du fait de leur composition particulière ou de leur procédé de fabrication..."
Apparaissent alors sur l’emballage des allégations nutritionnelles quand elles font “référence à la teneur d’un nutriment dans un aliment” (ANSES) :
- riche en vitamine C
- riche en calcium/magnésium…
- représente X % des apports journaliers en Vitamine C…
Ou des allégations de santé qui mettent en avant “un lien entre un nutriment ou un aliment et l’état de santé” (ANSES) :
- participe à réduire les risques de maladies cardio-vasculaires
- contribue au renforcement des défenses naturelles de l’organisme…
- favorise la croissance…
Alors comment savoir qu’un biscuit diététique à une vraie valeur ajoutée d’un point de vue nutritionnel et/ou santé par rapport à son homologue classique ? Les allégations visibles en gros sur le paquet sont-elles suffisantes ?
Mon conseil, une nouvelle fois, est de regarder les petites lignes et de comparer les listes d’ingrédients et les valeurs nutritionnelles. Certains auront un avantage non négligeable, quand d’autres n’afficheront pas de différence notoire justifiant cette appellation diététique.
Faut-il alors choisir un biscuit diététique, sachant que le biscuit est à la base un produit “plaisir” ou “gourmand”, ou conserver le goût et la texture du produit original en équilibrant son alimentation sur l’ensemble des repas ?
Lisez bien les étiquettes, cela reste le meilleur moyen de faire votre choi
Dans la vidéo qui suit, je compare 3 produits en version diététique et en version classique. Vous verrez que sur les produits choisis, c'est peut-être le budget qui va faire la différence finalement !
Posté le 22 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous entendez souvent parler ”d’aliments qui font maigrir” ou qui “font grossir”. Mais ça veut dire quoi ? Que boire un verre de soda va vous faire grossir et manger un concombre va vous faire maigrir ? Petites précisions sur le principe de la perte de poids.
La seule façon viable de perdre du poids est de modifier son alimentation et/ou son activité physique, autrement dit de déséquilibrer sa balance énergétique globale. Je tente de vous aider à y parvenir de manière non stressante, intelligemment et surtout sur la durée, tant celle-ci est essentielle.
La patience est la compagne obligatoire de toute perte de poids un tant soit peu efficace. Votre, notre santé en dépend.
Un régime ne s’improvise jamais. Il faut le penser, y réfléchir, l’adapter à ses envies, bien en envisager les variantes avant de le tester, savoir à quel moment l’entreprendre et à quelle étape l’interrompre.
La vraie difficulté, ceux qui ont essayé ne l’ignorent pas, est d’arriver à suivre un régime. Les premiers jours, on est plein d’énergie ; les deux premières semaines on tient parce que l’aiguille de la balance baisse ; le premier mois est récompensé par le regard admirateur de sa famille, de ses amis, de ses collègues ; et puis... tout se complique (pas toujours je vous rassure !).
Après deux mois, on a envie de craquer ; après trois, on se lasse ; après six, on a oublié. Et, ensuite ou parallèlement, il arrive que l’on reprenne du poids. Le fameux effet yo-yo, terrible.
Aussi, expliquer ce qu’un amaigrissement sérieusement suivi implique au jour le jour, notamment dans le choix et la combinaison des aliments (j’en viens à notre sujet), donner des astuces et méthodes pour se motiver, décrire les paliers de la perte de poids sont des données à appréhender, apprivoiser même.
Toutes ces étapes, il faut les maîtriser, les adopter et en tirer le meilleur.
Un aliment seul ne fait pas maigrir en-soi. Tout comme un aliment seul ne fait pas grossir en-soi. Ce qui fait maigrir ou grossir ce n'est pas un aliment en particulier mais un déséquilibre en déficit ou en excès de consommation sur l’ensemble de ce que vous consommez.
Ce qu’on appelle des aliments qui “font maigrir”, sont des aliments à faible densité calorique. C’est à dire qu’à volume égal avec un autre aliment plus riche, les apports énergétiques seront moindre.
Ce sont ces aliments que nous favorisons pendant un régime à des volumes suffisants pour vous aider à atteindre la satiété et pour couvrir vos besoins nutritionnels, en les combinant avec des aliments parfois plus riches afin d’atteindre l’équilibre énergétique qui vous convient.
A l’inverse, on a tendance à citer dans les aliments qui font grossir : le chocolat et le fromage, aliments plaisirs par excellence ou encore le pain (et les féculents) et les matières grasses, supprimés à l’excès dans des régimes trop restrictifs.
Ces aliments gras et/ou sucrés ne sont pour autant pas à supprimer totalement en raison de leurs intérêts nutritionnels et/ou du plaisir auquel ils sont associés.
Dans le programme savoir maigrir, rien n’est interdit, mais nous vous apprenons à doser !
Avec les plans de repas de la Méthode Cohen, j’entends très souvent des retours tels que : “je mange plus qu’avant, et je maigris !”. Ou encore : “je ne pensais pas maigrir en mangeant autant…”.
Et pourtant, dans les plans de repas que je vous propose vous mangez de tout et en cas d’écart (repas festif, la glace à la plage…), il y a des techniques pour encore une fois, trouver l’équilibre.
Les aliments “qui font maigrir” n’existent donc pas seuls, il faut les considérer dans une alimentation d’ensemble, variée et équilibrée, sans oublier le plaisir de manger ! C’est ça la Méthode Cohen.
Dans la vidéo qui suit, les aliments que je présente permettent tout cela. Vous pardonnerez le choix du premier, ma boulangère n'avait plus de vrai pain complet :), Bon visionnage !
Posté le 8 aout 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme pour les glucides, il existe deux catégories de lipides : les lipides complexes et les lipides simples. En fait, ces derniers sont des acides gras. Aujourd’hui, nous nous intéressons essentiellement à la répartition en trois catégories : les acides gras saturés, les acides gras mono-insaturés et les acides gras poly-insaturés.
A l'heure actuelle, deux notions ont pris le dessus. On sait que les acides gras saturés, consommés en excès, ont pour particularité de « s’empiler les uns sur les autres » et de boucher les artères, ce qui conduit aux maladies cardio-vasculaires.
Il faut donc essayer de limiter leur consommation. Corrélativement à cette notion, on sait également que certains acides gras poly-insaturés essentiels (car le corps ne sait pas les fabriquer) ont des fonctions extrêmement importantes dans le corps et un rôle plutôt protecteur vis-à-vis des maladies cardio-vasculaires.
Il s’agit de la famille des oméga 6 et des fameux oméga 3, dont on parle beaucoup ces derniers temps, bien qu’ils soient connus depuis un moment. Ainsi, on essaiera d’en proposer les meilleures quantités.
En France, nous consommons aujourd’hui environ 45 % d’acides gras saturés alors que nous ne devrions en absorber qu’environ 25 %. Ce pourcentage explique les efforts qui sont faits pour tenter de réduire la consommation des ces acides gras saturés.
Cette augmentation a eu lieu en parallèle de l’augmentation de la consommation de protéines et particulièrement animales comme la viande. Mais aussi, de fromage, comme nous le voyons dans l’évolution de la consommation depuis 40 ans.
Les lipides sont l’élément de référence pour les apports énergétiques en raison de leur valeur de 9 calories par gramme. Dès lors, dans l’alimentation, il est raisonnable d’en consommer dans une proportion de 35 à 40%. Mais, surtout, on considère désormais que, entre les omégas 3 et les omégas 6, il est idéal de consommer un rapport de 1 pour 5.
En fait, pour une fois, nous avons de la chance car les acides gras essentiels sont « les bons acides gras », c’est-à-dire les acides gras polyinsaturés. Nous pourrions exclusivement nous contenter de consommer des acides gras polyinsaturés, mais il faudrait une quantité trop importante de végétaux pour assurer nos besoins.
Dès lors, il est tolérable de consommer d’autres acides gras. Pour l’anecdote, vous retiendrez que les acides gras saturés ont pour particularité de se figer au froid, c’est ce que vous observez dans la consistance de la margarine ou du beurre, alors que les acides gras polyinsaturés sont beaucoup plus fluides et arrivent difficilement à être figés.
Alors, consommez-vous trop de gras ou devez-vous revoir la qualité des graisses consommées ? Il y a des signes pour repérer si vous consommez trop de gras, en voici quelques-uns, et je vous les explique en détail dans la vidéo.
- Les analyses biologiques. Une prise de sang pour mesurer votre taux de cholestérol vous dira tout de suite si vous consommez trop de gras ou non.
- La fatigue après les repas.
- Les selles qui flottent.
- Les troubles de la digestion.
- Les troubles du sommeil.
- Les renvois ou reflux gastriques.
- Une mauvaise circulation sanguine.
Pour en savoir plus, je vous laisse regarder la vidéo, pour certains "le gras c'est la vie", il en faut mais comme tout, bien choisis et en quantité mesurée. Bon visionnage !
Posté le 12 juillet 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Les principes de base
Les fruits et les légumes tiennent une place très importante. Une consommation modérée de protéines, non exclusivement centrée sur la viande mais avec des fromages et produits fermentés favorables au microbiote, fait partie de l’arsenal.
Une belle part est faite aux légumineuses, pour un bon apport de fibres, vitamines et minéraux, tout en permettant justement de diminuer les apports en protéines d’origine animale. C’est donc l’alimentation santé et longévité par excellence.
Les graisses végétales justement choisies fournissent des acides gras spécifiquement poly-insaturés, certains essentiels, que notre organisme ne sait pas synthétiser; et mono-insaturés, plutôt que des acides gras saturés qui en excès augmentent le risque cardiovasculaire. Cela permet une meilleure gestion de la régulation du cholestérol et une meilleure santé circulatoire.
C’est grâce à des médecins épidémiologistes, notamment Ancel Keys, que l’on a démontré au XXe siècle les liens entre alimentation, mortalité coronarienne et, au-delà, longévité, et plus particulièrement les bienfaits du régime crétois.
C’est une alimentation relativement frugale, conséquence des conditions de vie des habitants de ces régions. Une agriculture locale, loin de l’abondance alimentaire contemporaine, avec des aliments non transformés, voici la source de l’alimentation dans ce type de régime.
Ce modèle n’est d’ailleurs pas uniforme et spécifique à la Crète, mais s’adapte en fonction du pays ou de la région dans lequel il s’applique. Que ce soit en Italie, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Espagne ou autres… on mange en fonction de ce que l’on produit, de ce que l’on a à disposition et des habitudes alimentaires ancestrales.
Pourquoi les salades ?
J’ai goûté de très nombreuses salades dans les pays que j’ai eu l’occasion de visiter. Très souvent, il s’agissait d’un plat unique avec une combinaison entre des végétaux, des protéines, des produits céréaliers, des herbes et des épices.
J’ai été stupéfaits des saveurs et des goûts tellement décalés par rapport aux classiques salades que nous consommons souvent en Europe.
Bien-sûr, il y avait des légumes, comme dans toute salade mais, de façon plus étonnante, on y retrouvait aussi des ingrédients comme des fruits frais ou secs et des légumineuses, dans une harmonie à la fois surprenante et savoureuse.
Une salade, que nous appellerions niçoise en France, peut alors se décliner en un grand nombre de variantes selon que l’on utilise certaines épices ou herbes, que l’on y associe un ingrédient ou un autre pour la modifier subtilement.
Une cuisine simple et harmonieuse
J’ai eu le sentiment d’apprendre une nouvelle façon d’associer des aliments, que je connaissais, mais que j’avais l’habitude de manger, la plupart du temps, séparément.
Sans exagérer, il m’a semblé rentrer dans une forme de nouvelle cuisine, assez simple à préparer, nécessitant parfois un peu de cuisson juste pour donner une teinte particulière à un aliment. Ceci a été particulièrement vrai pour les tomates et certains fruits.
Simplicité, harmonie des aliments, nouveaux goûts, sensation de fraîcheur sont nos maîtres mots concernant ces salades. Ajoutons en plus qu’elles constituent un véritable allié pour la santé !
Si vous vous procurez le livre et que vous suivez mon programme, certaines recettes seront à adapter, n’oubliez pas de demander conseil à votre diététicienne dédiée.
Voici pour vous une présentation pour composer facilement des salades méditerranéennes, et cet été, faites-vous plaisir en découvrant de nouvelles saveurs !
Bon visionnage !
Posté le 17 juin 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Un antioxydant est par définition une molécule qui diminue ou empêche l’oxydation (réaction avec l’oxygène) d’autres substances chimiques.
Le fonctionnement normal de l’organisme entraîne, par oxydation, la formation de composés instables appelés radicaux libres. Et leur production est augmentée par la pollution, le tabac, l’exposition prolongée au soleil…
Les antioxydants pour protéger nos cellules
Une déficience d’antioxydants entraîne à long terme un stress oxydatif pouvant endommager ou détruire les cellules. On trouve, au niveau de l’alimentation, des antioxydants qui agissent dans un premier temps pour protéger de l’oxydation les cellules de l’aliment.
Les antioxydants les plus connus sont :
Avec ou sans cuisson ?
Sont inclus également dans cette liste les flavonoïdes (très répandus dans les végétaux), les tanins (dans le cacao, le café, le thé, le raisin, le vin rouge), les anthocyanes (notamment dans les fruits rouges) et les acides phénoliques (dans les céréales, les fruits et les légumes).
Lors de la cuisson, certains antioxydants tels que la vitamine C sont en partie détruits et donc inactivés (d’où l'intérêt de consommer des végétaux crus), alors que d’autres deviennent plus actifs ou plus facilement absorbables par le système digestif. C’est le cas du lycopène de la tomate pour lequel la cuisson améliore la biodisponibilité. Vive le coulis de tomate !
Où les trouver ?
Les antioxydants peuvent contribuer à diminuer l’apparition de plusieurs maladies, dont les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d’autres maladies associées au vieillissement cellulaire.
Voici une liste (non exhaustive) des aliments riches en antioxydants :
Et j’en passe ! Vous voyez, il est donc relativement facile de faire le plein d’antioxydants. De plus, ils vous aideront à conserver une belle peau et un teint frais, consommez de bons antioxydants et conserver votre capital jeunesse le plus longtemps possible !
En parallèle, l’hydratation ne doit pas être négligée ! Pensez à bien boire quotidiennement au moins 1 litre d'eau. On évite les aliments riches en sucres simples et on n’oublie pas l’importance de la flore intestinale et donc les fibres et probiotiques !
Dans la vidéo qui suit, je vous explique en détail le fonctionnement des antioxydants face aux radicaux libres et je vous décrypte plusieurs aliments qui vous aideront à avoir une alimentation santé ! Bon visionnage !
Posté le 2 mai 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, zoom sur les fruits secs, les fruits au sirop mais aussi les fruits confits. Mais avant cela, petit rappel sur le fruit.
Les fruits sont une source de sucre (un mélange de glucose, fructose, saccharose et galactose) d’autant plus intéressante que leurs fibres en permettent une distribution progressive dans l’organisme, de loin préférable à celle des produits sucrés(dans les sodas, par exemple), qui provoquent des pics de glycémie.
Sous forme liquide, on les préférera en smoothies plutôt qu’en jus (dépourvus de fibres), mais il vaut mieux encore les croquer, car la mastication augmente la sensation de satiété.
Vous le savez sans doute, j’ai peu d’affection pour les jus de fruits du commerce. Leur pasteurisation détruit une grande partie des vitamines et ils contiennent aussi beaucoup de sucres, souvent autant que les sodas. Dans tous les cas, il faudra se limiter à un petit verre d’environ 150 ml.
Pour profiter des vertus antioxydantes des fruits, il n’est pas nécessaire d’aller chercher des variétés rares ou exotiques.
Il est par contre inutile de se limiter à quelques variétés sous prétexte qu’elles contiendraient une quantité importante de tel ou tel composant « bon pour la santé » : le plus souvent, il faudrait en consommer des quantités astronomiques pour en tirer profit.
Ce qui compte, c’est d’en consommer tous les jours en les variant le plus possible (une exception : 1 pomme par jour reste un très bon réflexe santé). Une portion de fruit = 150 à 170 g en moyenne, à modérer pour les fruits plus concentrés en sucre comme la banane, les figues, les cerises...
Les fruits secs sont obtenus par déshydratation du fruit. Tous les éléments du fruit se retrouvent ainsi dans des proportions 4 à 5 fois plus importantes que dans le fruit frais, à l’exception de la vitamine C.
Du fait de leur déshydratation, les fruits secs sont des concentrés de nutriments et notamment en sucres. Ils sont donc dans un premier temps relativement énergétiques. Mais les fruits secs ont de nombreuses qualités nutritionnelles, en particulier des fibres, du magnésium, du fer, de la provitamine A... Longue conservation et pratiques à transporter, il faut savoir doser : portion de 25 à 30 g apporte autant de calories qu’un fruit frais de 150 g en moyenne.
Contrairement à ce que l’on peut penser, les fruits au sirop ne sont pas des préparations si sucrées. C’est le terme “sirop” qui crée cette confusion car on a tendance à le confondre avec les sirop à boire qui ont des teneurs en sucre de l’ordre de 80 %.
L’ajout de sucre dans le “sirop” pour permettre la cuisson et la conservation ne fait augmenter le niveau calorique dans le fruit que de 10 kcal/100 par rapport à un fruit frais. Pour 100 g, on peut considérer qu’il y a un ajout d’un demi carré de sucre dans les fruits au sirop par rapport aux fruits frais.
En bocaux ou en conserve métallique, ils suivent un processus d’appertisation. Stérilisés à une température comprise entre 110 et 130°C, les contenants sont fermés hermétiquement ce qui empêche le développement de micro-organismes.
Ce mode de conditionnement permet une conservation à long terme des fruits et de pouvoir en consommer en toute saison ! Une portion de 100 à 120 g de fruits au sirop reste tout à fait raisonnable à condition de bien les égoutter et de ne pas boire le sirop.
Vous connaissez les fameux “5 fruits ou légumes par jour” que le Programme National Nutrition Santé recommande de consommer ; eh bien une portion de fruits au sirop peut tout à fait s’intégrer à cette proposition en alternance avec des fruits frais à consommer crus.
Avec les fruits, comme avec le reste, variez les plaisirs ! Regardez bien cette vidéo, je vous explique tout en détail, même sur les fruits confits !
Posté le 28 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Le sucre est devenu le principal responsable de l’obésité et du surpoids dans le monde, coupable de tous les maux, comment repérer les signes d’une consommation excessive de sucre ?
Faisons tout d’abord la distinction, dans la famille des sucres, on trouve des glucides complexes et des glucides simples qui sont avant tout différenciés par leur structure moléculaire. En raison de cette structure différente, leur digestion et leur absorption seront différentes.
D’autres paramètres interviennent également comme leur digestibilité, l’association avec des fibres ou plus simplement dans le cadre d’un repas équilibré ou en consommation isolée, la cuisson… c’est pour cette raison que les termes sucre lent et rapide ne sont pas justes scientifiquement et ne sont plus employés.
Les sucres simples sont généralement plus vite absorbés que les sucres complexes. Or, quand il y a un afflux de sucre trop rapide dans le sang, l’organisme doit rapidement le faire passer dans les cellules (via l’insuline), ce qui entraîne un stockage en excès et parfois même des hypoglycémies réactionnelles qui se manifestent par de la fatigue, une forte envie de sucre…
À l’inverse, les sucres complexes, doivent être préalablement digérés, donc coupés progressivement lors de leur passage dans l’intestin, permettant ainsi aux molécules de glucose d’arriver progressivement dans les cellules.
Cette digestion sera plus ou moins rapide selon l’aliment, sa teneur en fibres, sa cuisson, sa texture (entier ou mixé)...
On estime aujourd’hui à 25 % de la population française le nombre de personnes en pré-diabète.
Au niveau du tube digestif, les fibres ralentissent le passage du sucre dans le sang et limitent le passage dans le corps du cholestérol et des substances toxiques issues de notre environnement.
Cela explique leur effet positif sur les cancers digestifs, les maladies cardio-vasculaires, le diabète, l’hypercholestérolémie et le surpoids. En limitant le cholestérol et le taux de sucre dans le sang, elles réduisent l’obstruction des artères et des vaisseaux en général, dont ceux du cerveau.
Le diabète, par exemple, se développe lorsque le renouvellement des cellules du pancréas qui assurent la sécrétion de l’insuline n’est plus assurée.
Les 8 signes d’une consommation excessive de sucre
- Uriner trop souvent (Poly-uri)
- Soif permanente (polydipsie)
- Faim permanente (polyphagie) et/fortes envies de sucre
- Trouble de la vision (vue floue…)
- Irritabilité
- Fatigue/coups de pompe
- Démangeaison des parties génitale/mycoses à répétition
- Caries dentaires
Je vous explique tout en détail dans cette vidéo, et si vous vous reconnaissez dans les signes annoncés, vous allez devoir revoir votre consommation de sucre !
Posté le 14 mars 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
Avez-vous déjà commandé à manger sur internet avec livraison à domicile sur les plateformes telles que Deliveroo, Uber Eats ou encore Stuart...? On voit partout en ville ces livreurs reconnaissables à leur grosse sacoche qui vous livrent votre plat commandé sur internet : quelle est l’offre de ces sites et peut-on manger de façon saine et équilibrée ?
En parcourant ces sites, on trouve beaucoup de restaurants asiatiques: Japonais, Coréens, Thaïlandais mais aussi beaucoup de hamburgers sans oublier les salades, ou encore les pizzas. Voici quelques conseils si vous commandez certains de ces produits.
- Le Sushi : produit traditionnel, c'est l'équilibre entre le riz vinaigré et sucré, et le poisson qui fait toute la finesse de la recette. Mais la portion de riz de 30 g environ pèse vite si l'on multiplie le nombre consommé. Une unité compte environ 80 kcal, on évitera de dépasser 8/10 unités.
- Le Maki : plus petit que le sushi, il contient moins de riz et ne dépasse pas 35 kcal/unité.
- Les bols : ils contiennent une grosse dose de riz, du poisson cru et parfois de l'avocat. En terme d'équilibre et d'apport en acides gras de qualité c'est intéressant, mais les 300 à 400 g de riz ne sont pas négligeables.
- Le riz : la portion proposée dans les menus atteint en général 300 g. Si l'on a consommé en plus des makis ou sushis, on arrive rapidement à un excès qui implique au moins de rééquilibrer sur le reste de la journée.
- La salade de chou et soupe miso : nul besoin de s'en priver !
- La sauce soja ou le wasabi : ils sont tous les deux peu caloriques, vous pouvez les utiliser pour relever vos préparations. La seule limite est liée au fait que ces préparations sont riches en sel. Petit bémol pour la sauce soja sucrée dont le premier ingrédient est le sucre. On atteint plus de 50% de glucides.
Le poke-bowl est un repas composé de multiples ingrédients, mariant les textures, le cru et le cuit, le froid et le chaud avec une dominante de légumes et de céréales. Une vinaigrette gourmande vient assaisonner le tout.
Il n’y a pas une recette pour faire un poke-bowl mais une infinité, selon les limites de vos goûts et de votre imagination. Néanmoins, un des principes est de composer un plat complet et équilibré, regardez bien les descriptions et assurez-vous que le plat soit bien composé. Pensez à doser les féculents et les matières grasses. La présence récurrente dans les recettes de saumon qui est un poisson gras, associé à de l'avocat, souvent des graines et une vinaigrette gourmande n’est pas négligeable !
Il est principalement constitué de piments et de légumes lacto fermentés (souvent du chou chinois, mais parfois aussi des carottes, des radis ou des navets), il apporte beaucoup de probiotiques naturels qui équilibrent la flore intestinale et activent le système immunitaire.
Les Coréens ajoutent aussi une grande variété d'ingrédients aromatiques dans leur kimchi : de l'ail, des oignons, du gingembre, des graines de sésame ou encore des huîtres. Tous ces aliments sont dotés de formidables qualités nutritionnelles qui décuplent les bienfaits du kimchi.
Le chou est riche en flavonoïdes, une classe d'antioxydants qui bloquent la croissance des cellules cancéreuses. Le piment contient de la capsaïcine, une substance qui semble freiner le développement des cancers du poumon et du pancréas.
Plusieurs études suggèrent que des bactéries présentes dans le kimchi réduisent de façon significative les risques de cancers du côlon, du rectum et de l'estomac. Elles produisent aussi de l'acide propionique qui abaisse le taux de cholestérol dans le sang, réduit l'inflammation et diminue le risque d'obturation des artères.
Les burgers ont tout pour plaire, rapides à consommer, économiques ils font semble-t-il un repas complet et rassasiant. Attention tout de même, ce "repas" sera surtout sucré et gras.
Le pain par exemple, pain bun, est un type de pain sucré, et attention si vous ajoutez des sauces : barbecue, ketchup, épicée ou thaï... Prenez garde au soda qui l'accompagne mais aussi les potatoes ou "french fries", les viandes grasses ou poulet frits et croustillants, car la note va devenir salée !
Pour rappel, il y a dans les recettes Savoir Maigrir, le délicieux Hamburger de tomate, je vous le conseille, avec lui, pas d’écart !
L’offre de ces sites est très large et vous pouvez trouver de tout mais j’ai voulu insister sur ces produits car ils sont beaucoup mis en avant et semblent dominer le marché.
Il vous faut donc bien regarder la composition des produits et faire jouer vos connaissances en nutrition acquises sur Savoir Maigrir car ces sites ne précisent pas les niveaux caloriques des plats qui sont souvent riches, il faut bien le dire.
Cela peut vous dépanner à l’occasion mais là encore tout est question de bon choix, de fréquence de consommation, mais aussi d’équilibre sur la journée ! Et n’oubliez pas que cuisiner maison, comme vous avez l’habitude de le faire reste le meilleur moyen de contrôler votre alimentation !
Dans cette vidéo, je commande plusieurs plats sur un site de livraison à domicile. Voyons ce que ça donne !
Posté le 14 fevrier 2022 par Dr Jean-Michel Cohen
La pomme de terre est considérée comme un féculent du fait de sa teneur en amidon et donc en glucides complexes. Avec une valeur calorique comprise entre 80 et 90 kcal pour 100 g (si elle est cuite sans matières grasses), elle est riche en vitamines B, les vitamines de la bonne humeur et de l’activité musculaire et contient également un peu de vitamine C. Que lui arrive-t-elle une fois baignée et cuite dans l’huile ?
La pomme de terre la plus utilisée pour faire des frites, c’est la Bintje (prononcez : bin’che). Il est important de bien choisir une variété de pommes de terre spéciale frites. En effet, à la cuisson l’eau de l’aliment sera en grande partie chassée et remplacée par l’huile.
Ainsi, plus l’aliment frit est riche en eau dans sa composition, plus il se gorgera d’huile à la friture.
Pour cuire les frites, il est possible d’utiliser 2 types de matières grasses : végétales qui doivent avoir un point de fumée élevé (arachide, olive, huiles spéciales friture) ou animales (saindoux le plus souvent). La composition en acides gras de cette matière grasse fera varier le profil lipidique des frites obtenues.
Les frites de pomme de terre (vous pouvez faire des frites avec des patates douces, du potiron...) contiennent en moyenne 250 kcal pour 100 g.
Mais cette valeur calorique de la frite va également dépendre de sa dimension, plus la frite est fine et plus elle va absorber l’huile utilisée pour la cuisson. En moyenne, une frite va absorber 10 % à 15 % de son poids en huile, plus elle est fine , plus elle absorbe d’huile et devient ainsi plus calorique.
La pré-cuisson des frites industrielles surgelées ayant déjà imprégné la frite d’huile. Préférez-les alors maison, ou si vous les achetez dans le commerce, prenez-les non-précuites mais juste découpées.
Les frites précuites le sont souvent dans des huiles de mauvaise qualité contenant une forte quantité d’acides gras saturés. Ces acides gras sont particulièrement surveillés en raison de leur effet néfaste sur le taux de cholestérol sanguin.
Au rayon surgelé, les produits frits à base de pomme de terre sont nombreux et variés. Ils ne sont pas tous des frites à proprement parlé même si le mode de cuisson demeure la friture, on passe par exemple de 81 kcal/100 g pour les Croustines de chez Findus à 329 kcal pour les pommes dauphines Pom’liss et leurs 22,5 % de matières grasses.
Entre les frites, les pommes dauphines, les pommes noisettes, les minirostis et autres, le consommateur croit simplement manger de la pomme de terre, alors qu’il s’agit de produits différents dont la valeur calorique dépend de la quantité de graisse ajoutée, pouvant aller de 1 à 2 g aux 100 g jusqu’à 21 g, pour une spécialité s’apparentant à une friture à la poêle.
Les fast-foods étant les plus grands distributeurs de frites (20 % du marché français de la frite surgelée), personne ne semble s’en priver. Encore une fois, impossible d’échapper au phénomène de taille.
Ainsi, chez McDonald’s, le consommateur a le choix entre une petite frite, de la variante des Deluxe potatoes, contenant 75 g, ou une plus grande de 150/160 g. Sauf que la petite portion vaut 222 kcal tandis que la grande en contient 532 kcal.
Et je vous passe le fait que la plupart du temps, on accompagne les frites de sauces comme le ketchup, ou mayonnaise... cela sera l’occasion d’un autre article.
Préférez alors les frites maison, coupées en gros morceaux pour éviter qu’elles n’absorbent trop d’huile... Les nouvelles friteuses permettent de limiter l’usage d’huile et les frites au four, contrairement à ce que l’on peut croire peuvent également s’avérer très caloriques du fait de la déperdition en eau qui réduit le poids de l’aliment et provoque un rapport calorie/poids plus élevé.
Pour plus de détails, voici ma toute dernière vidéo à ce sujet avec les meilleurs conseils de cuisson, pour des frites savoureuses et craquantes, à la valeur calorique normale pour ce produit.
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.