Posté le 31 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je vous livre ce jour un blog sur le thème du sport qui est l’aboutissement de ma rencontre avec la star et quintuple champion du monde d’haltérophilie : Frédéric Mompo.
Faire du sport est un soutien important pour redessiner la silhouette, mais encore faut-il adapter l'activité à ses propres besoins et à son objectif. Pour les sportifs de haut niveau, comme Frédéric, l’alimentation est au cœur des performances. En période d'entretien, avec 1 heure d’entraînement quotidien, il absorbe afin de conserver sa masse musculaire environ 3300 kcal/jour répartis en 5 à 7 repas.
- les protéines sont au cœur des préoccupations de ces sportifs. Frédéric consomme environ 2 g de protéines par kilo de poids corporel et par jour. Il est important de ne pas aller au-delà de 2.2 g par kilo de poids corporel et par jour. Au-delà, on se fatigue et on use ses reins en éliminant une partie du surplus protéique.
Pour atteindre ses doses de protéines, des poudres protéinées sont ajoutées. Pour une poudre de qualité, assurez-vous que le rapport acides aminés essentiels/acides aminés totaux est de 2.6 à 2.8. Ces poudres sont intéressantes uniquement dans ce cadre précis de musculation et il faut éviter les excès ! Attention aux autres ajouts de stéroïdes... dont il est parfois question dans les salles de sport. En plus d'être addictifs, la prise sur la durée est déconseillée pour la santé.
- les lipides sont un complément énergétique indissociable des protéines. Frédéric consomme environ 1/1.5 g par kilo de poids corporel et par jour soit plus de 1000 kcal.
- les glucides arrivent en complément pour les 1000 kcal restantes. Plus il consomme de glucides, plus il prendra de masse.
- L’hydratation est également importante avec environ 1 litre d'eau par séance et une eau minéralisée et bicarbonatée en récupération ! En période de sèche, avant une compétition : Les glucides sont fortement réduits 10/20% maximum de la ration énergétique. Les végétaux sont utilisés en complément pour un apport en vitamines, minéraux, pour le plaisir gustatif et la couleur dans l'assiette ! Les fruits qui sont source de glucides simples sont limités.
En conclusion, la nutrition reste un support important pour ces sportifs de haut niveau qui ne misent pas tout sur le sport !
Faire du sport est intéressant pour le tonus musculaire et dessiner la silhouette, à condition de bien le faire. Il est inutile d'être excessif sur la durée de la séance.
Savoir doser, faire les bons gestes et être régulier sont les conseils à retenir de ce champion !
Posté le 27 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je vous parle aujourd'hui de jus végétaux ou boissons végétales.
Il s'agit d'une gamme très variée de boissons, à tort appelées « lait végétaux » qui ressemblent par leur aspect au lait et visent à le remplacer !
Que ce soit sous l’impulsions d'un mouvement sensible au bien-être animalier, lié à la polémique sur le lait de vache ou en raison d'une intolérance ou allergie avérée, beaucoup souhaitent limiter voire supprimer le lait de vache et se dirigent vers ces boissons végétales dont la gamme ne cesse de s'étendre !
La plupart de ces produits sont bio, et je vous conseille ce choix afin d'éviter un excès de substances phytosanitaires.
Je vous propose un petit tour de ce rayon :
- Pour une boisson avoine, composée d'eau, de 11% d'avoine,d'huile de tournesol et de sel, on atteint 43 kcal/100 ml, peu de matières grasses et 7.2 de glucides naturellement le produit de base étant une céréale.
- Pour une boisson amande, composée d'eau, de sucre, de 2,3% d'amandes, on atteint 24 kcal/100 ml.
Toutefois, malgré un enrichissement en calcium assez positif, la liste des ingrédient est complexe et les additifs nombreux, ce qui en fait une préparation industrielle.
- Pour une boisson riz, on atteint ici 56 kcal/100 ml soit plus du double de la boissons précédente.
- Pour une boisson soja, on atteint 33 kcal/100 ml et la composition est remarquablement simple !
Il s'agit d'une des premières boissons végétales proposées sur le marché et elle reste le meilleur substitut du lait en raison notamment d'une bonne teneur en protéines, qui font défaut aux autres produits.
Toutefois, cette boisson ne peut contenir suffisamment de calcium sauf en cas d'enrichissement.
Mais la nature des acides gras, polyinsaturés, est meilleure, donc plus bénéfique sur le plan cardio-vasculaire.
N'oublions pas que si les produits à base de soja contiennent des isoflavones protectrices pour la santé, ils contiennent également des phyto-oestrogènes à limiter principalement en cas d'antécédents de cancer hormono-dépendants.
- Enfin, le lait de coco est à part !
Si sa valeur calorique est très faible avec 19kcal/100 ml et variable selon sa dilution à l’eau, on est très très éloigné d'un lait.
Pour conclure, si vous n'envisagez pas de remplacer totalement le lait par un de ces produits, vous pouvez les consommer. Mais aucune de ces boissons, si ce n'est le lait de soja, n'est comparable au lait de vache dans sa composition nutritionnelle.
Pensez à bien doser les quantités consommées, avec une moyenne de 50 kcal par verre, il ne faut pas en boire sans compter !
Et regardez bien les étiquettes en préférant une recette qui évite l'ajout de sucre, limite les additifs et ne dépasse pas 50 kcal/verre. Certains vont bien au-delà !
Et je tiens à rappeler l’intérêt santé du lait caillé, le kéfir ou le lait ribot, auquel on attribue des propriétés digestives intéressantes et qui permet également de varier le goût.
A bientôt !
Posté le 17 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Les matières grasses sont importantes pour votre santé et contrairement aux différents messages véhiculés, les supprimer totalement serait une erreur. Le plus important est de savoir les sélectionner.
Beurre, margarine ou crème n’ont pas les mêmes apports caloriques mais surtout pas la même composition nutritionnelle.
Le beurre et à la crème
Ce sont des matières grasses animales, d’origine laitière, qui apportent respectivement 82 et 30% de matières grasses. Les acides gras saturés et monoinsaturés prédominent dans ces produits et il faut également relever un apport en cholestérol important.
Les versions allégées présentent un gain calorique si l’on prend soin de ne pas augmenter les quantités… mais les saveurs restent incomparables. Et n’oublions pas que pour garder une texture proche du beurre, ces produits compensent la diminution des matières grasses par des additifs nombreux et notamment des ajouts d’amidons et autres formes de sucres.
On voit également apparaître des versions de beurre aux céréales, au chocolat qui ont tendance à perdre le consommateur et ne présentent aucun intérêt particulier.
Pour les crèmes, seules les versions entières épaisses conservent une recette basique. Dans les versions fluides fraîches ou UHT, qu’elles soient liquides ou semi-liquides et allégées ou non, les ajouts d’amidons et autres épaississants sont quasi-systématiques.
La margarine
La margarine contient 80 % de matières grasses. Son principe de fabrication repose sur l’émulsion d’eau dans de l’huile. La phase lipidique est constituée de matières grasses végétales en l’état ou hydrogénées le plus souvent afin d’assurer une stabilité. La phase aqueuse est constituée d’eau et/ou de lait.
Des additifs et auxiliaires technologiques vont également être ajoutés. Il s’agit : d’émulsifiants, de colorants, de vitamines, d’arômes, de conservateurs, de régulateurs de pH et éventuellement de sel.
Dans beaucoup de margarines, des huiles végétales hydrogénées sont utilisées pour assurer la stabilité. On sait désormais que ce processus d'hydrogénation contribue à la formation d’acides gras trans, avec des effets néfastes sur la système cardio-vasculaire.
En réaction, de plus en plus de produits sont désormais produits sans hydrogénation, et il est alors spécifié “non-hydrogénées” dans la liste des ingrédients. Elles sont alors souvent constituées de matières grasses issues d'huile de palme (qu’il faut vraiment éviter vous le savez) permettant la solidification de la margarine sans hydrogénation.
Les margarines enrichies en stérols végétaux ont prouvé des effets bénéfiques sur le taux de cholestérol sanguin. Pensez à rester objectif sur la qualité et l’état des huiles utilisées dans leur fabrication et n’oubliez pas qu’elles ne sont pas destinées à l’usage des enfants, adolescents, femmes enceintes ou encore toute personne ne présentant pas d’excès de cholestérol.
En conclusion, le beurre ou la crème en version classique sont parfaits, nul besoin d’opter pour un produit allégé, un dosage quantitatif suffit !
La crème est à mettre en parallèle avec la consommation de beurre. Pensez à varier selon votre taux de cholestérol avec des substituts végétaux.
Les margarines sont un substitut du beurre intéressant notamment si vous devez surveillez vos apports en cholestérol. La liste des ingrédients reste à surveiller de près en évitant en priorité les graisses hydrogénées et également l’huile de palme.
Privilégiez un rapport Oméga-6/3 inférieur ou égal à 5. Certaines margarines excluent l’utilisation de produit d'origine laitière, ceci représente une belle évolution pour les personnes allergiques aux protéines de lait de vache ou intolérantes au lactose.
Pour aller un peu plus loin et voir différents produits de cette gamme, regardez cette vidéo !. A bientôt !
Posté le 10 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Comme vous le savez, je suis friand des histoires liées à l'alimentation. C’est à la fin du XIXe siècle qu'est apparue la pizza telle qu'on la connaît ; la Reine Marguerite de Savoie avait demandé au chef napolitain Raphael Esposito de préparer des mets spéciaux et innovants pour une fête qu'elle organisait. Le cuisinier conçut une pizza aux couleurs de l'Italie nommée “Margherita”. Au fil des années la pizza est devenue l’un des plats les plus populaires au monde et dont les français raffolent !
Aliment plaisir par excellence, il est tout de même préférable de choisir un produit de qualité !
Comment les choisir au supermarché ?
1- Surveillez la liste des ingrédients
Les ingrédients y sont classés par ordre décroissant (le plus important en quantité en tête de liste…jusqu’au moins important en dernier). Les listes d'ingrédients les plus courtes sont souvent les meilleures en se rapprochant davantage de la recette maison et en évitant les nombreux additifs.
2- Surveillez la qualité des ingrédients individuellement
- Évitez les matières grasses hydrogénées ou partiellement hydrogénées, l'huile de palme ou l'intitulé matières grasses végétales sans autre précision qui cache souvent de l’huile de palme.
- Évitez le sirop de glucose-fructose, une petite quantité de sucre reste préférable.
- Pour les sources de protéines, préférez les morceaux nobles (jambon cuit supérieur, filet pour le poisson...), on limite tant que possible les viandes traitées en salaison.
- Privilégiez un fromage plutôt qu'une préparation fromagère, les apports en protéines et calcium ne seront pas les mêmes et la qualité gustative non plus !
- Plus le sel arrive loin dans la liste des ingrédients, mieux c’est ! On privilégie du sel, plutôt qu’un sel nitrité.
3- Analysez le pavé nutritionnel
- On surveille le rapport protéines sur lipides, qui permet d'évaluer la qualité nutritionnelle du plat. Lorsque ce rapport est égal ou supérieur à 1, l'équilibre entre lipides et protéines est de bonne qualité.
- La quantité de sel, si elle est indiquée, est à prendre en considération. Les industriels ont parfois tendance à abuser de cet exhausteur de goût, agréable, naturel et peu coûteux alors qu'il est souhaitable de limiter sa consommation. Une quantité de 300 à 400 mg de sodium soit 0,75 à 1 g de sel (chlorure de sodium) pour 100 g semble une valeur honnête à ne pas dépasser.
Au restaurant ou en livraison ?
Cela paraît simple mais une pizza sera toujours meilleure dans une vraie pizzeria, avec une pâte à pain fraîche, de vrais fromages...on ne s’invente pas pizzaiolo ! Si vous surveillez votre ligne, limitez les pizzas à pâte épaisse, avec beaucoup d'ingrédients et pizzas 3 fromages. Préférez la reine, napolitaine, margherita, 4 saisons, et écartez la bouteille d'huile pimentée (vous évitez un apport en lipides supplémentaire sur votre pizza).
Conseils de consommation
Veillez à limiter la fréquence de consommation, 1 petite pizza par semaine peut faire partie d’une alimentation équilibrée. En veillant à équilibrer la journée autour de ce plat : en complétant les apports en légumes, en protéines de bonne qualité et en adaptant la consommation de féculents ou pain. ½ pizza (200-250 g) avec une belle salade de crudité et un fruit est suffisant pour vous rassasiez !
Pour en savoir plus sur les pizzas, visionnez ma vidéo de la semaine :.
Posté le 3 aout 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je vous propose aujourd’hui de (re)faire vos courses au marché ! Traditionnel, rassemblant tous les commerçants de proximité, ils vous offre de nombreux avantages par rapport aux grandes surfaces, voyons les ensemble.
- Respect de la saisonnalité des produits
Sur les étales, vous ne retrouvez que les produits disponibles à un moment précis de l’année, qui auront mûri au soleil, seront plus savoureux que les fruits et légumes arrivant à maturité pendant leur transport. D’un point de vue écologique, vous évitez le suremballage, favorisez les circuits courts, évitant les importations et transports par avion ou bateau très polluants.
Il en est de même pour l’élevage, moins intensifs.
- Manger frais
De part leur temps de conservation réduit entre la récolte et la vente, la qualité nutritionnelle des produits est meilleure. Ils sont cueillis à pleine maturité, cultivés sur des sols également souvent plus riches, pour un plaisir gustatif décuplé. L’élevage est aussi à taille plus humaine, gage de qualité. Cela vous incite également à faire des préparations maison, plus saines !
- Suivre une alimentation variée et équilibrée
L’offre de produits frais, de produits portionnables pour les viandes, à la coupe pour le fromage, gage d’aliments de qualité consommables en juste quantité est parfaite ! Sans oublier le plaisir de découvrir aussi de nouvelles saveurs, épices et herbes en vrac, traiteur locaux, spécialités libanaises, marocaines, thaï, mais aussi régionales ; et même redécouvrir des produits qui ont désertés les supermarchés : légumes oubliés ou anciens, volailles tels le pigeon, la pintade, le coq...
- Lieu d’échanges
Quel produit sera le meilleur à consommer ? Comment le cuisiner ? L’assaisonner ? L’accompagner ? Le marché rapproche les consommateurs et les producteurs-vendeurs par un échange de conseils, sans oublier le fait de faire vivre l’économie locale !
- S’aérer et marcher
Faires vos courses à l’échelle d’un marché, vous permet de mettre en pause le rythme effréné des vos semaines et finalement flâner, prendre l’air, de vous balader entre les étals et de participer à votre activité physique régulière, d’autant plus si vous pouvez vous y rendre à pied ou à vélo !
- Faire des économies
Le marché vous offre la possibilité de vous approvisionner en juste quantité, moins de tentations inutiles, moins d’intermédiaires entre le producteur et vous, de quoi manger sainement au prix le plus juste !
Alors renseignez-vous sur les marchés autour de chez vous et allez y faire un petit tour si vous pouvez. Vous verrez que vous ne consommerez pas de la même façon ! Et si vous le faites déjà, passez le bonjour à votre vendeur de fruits et légumes de ma part !
Posté le 27 juillet 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
En parallèle de la nutrition, on entend beaucoup parler de sport dans les démarches de perte de poids. Il est vrai que le sport entretient une réelle démarche de santé et bien-être, toutefois peut-on réellement affirmer qu'il fait maigrir ? Le réponse est non.
Le fait d'avoir une activité physique va en réalité produire de la chaleur et donc augmenter la chaleur du corps. Ce dernier évacue la surchauffe en transpirant, la sueur entraînant avec elle des minéraux dont le calcium et des vitamines dont la vitamine C.
A ces pertes, la réponse spontanée du corps est de réclamer du carburant et donc de vous inciter à manger plus. Si vous arrivez ainsi à un équilibre de votre balance énergétique (autant d'énergie ingérée que d'énergie dépensée), vous ne perdrez pas de poids.
Et si l'on ajoute à cela le côté déculpabilisant du sport qui fait qu'après une séance, vous vous autorisez même un petit peu plus en quantités et/ou en ajouts plaisir, vous pouvez même être amené(e) à prendre du poids.
Mais ne croyez pas pas là que je suis anti-sport ! Au contraire et en voici tous les bénéfices :
- Une activité physique régulière améliore tous les paramètres métaboliques : diabète, cholestérol, hypertension, mais également favorise une bonne mobilité articulaire.
- Le sport aide à la motivation : aller à la salle, sortir marcher ou courir, sont des réflexes santé qui entretiennent la motivation et la démarche de recherche d'être bien dans son corps.
- Le sport modifie la silhouette. Plus de fermeté, de tonicité, une meilleure posture et des lignes mieux dessinées. C'est une mise en valeur et une image plus positive de vous-même.
En clair le sport entre totalement dans votre démarche santé et bien-être, à condition de savoir doser l'alimentation en parallèle. L'important est également de ne pas chercher la performance, mais d’augmenter le sport petit à petit afin, selon vos possibilités, de trouver un rythme que vous serez capable de tenir sur la durée.
En clair inutile de courir 6 jours sur 7 pendant 2 mois, puis plus rien. Mieux vaut trouver un rythme raisonnable de 2 à 3 fois par semaine et s'y tenir !
En pratique, vous pouvez vous inscrire dans une salle, mais pas seulement, la marche en fractionné avec des accélérations d'1 minute, bouger à la maison, ne pas prendre la voiture chaque fois que c'est possible... ça compte aussi !
Pensez à l'incontournable Gym waouw de Léa le mercredi à 8h et le samedi à 11h ! Et pour compléter cet article, comme chaque semaine, je vous livre la vidéo qui va avec !.
Bon visionnage, et bon sport !
Posté le 20 juillet 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je viens aujourd'hui vous parler d'une tendance actuelle à la végétalisation de l'alimentation et de vous donner sur ce sujet un avis objectif !
Les végétaux ont en effet toutes les raisons de garder une place de choix dans l’alimentation. Ils contiennent en moyenne 3% de fibres et il est conseillé de consommer 20 à 25 g de fibres par jour. Il se trouve en effet que la consommation moyenne en France est inférieure à ces recommandations. Pourtant, une consommation insuffisante est associée à davantage de risques cardio-vasculaires, de diabète et de maladies du côlon.
Pourquoi consommer des végétaux :
- Ils permettent de diminuer certaines maladies, grâce aux fibres : cardio-vasculaires en captant le cholestérol, du côlon en favorisant le renouvellement de la muqueuse et le diabète car elles ralentissent l'absorption des glucides.
- Ils favorisent la satiété en augmentant le volume au bol gastrique et en augmentant le temps de digestion.
- Ils nourrissent notre microbiote : les fibres sont des résidus de digestion non absorbés, ils vont nourrir la flore intestinale et favoriser son développement. Cette action prébiotiques est importante pour la santé digestive l'immunité et même la gestion du poids.
- Ils permettent de diminuer la consommation d'autres produits comme les excès de protéines, de graisses... et participent donc à part entière à votre rééquilibrage alimentaire.
- Ils apportent de la variété dans l'assiette : plus de végétaux, c'est plus de cuisine et donc plus de plaisirs !
Pour conclure, être omnivore reste un modèle alimentaire fiable à condition de laisser une belle part aux végétaux soit au moins 600 g par jour sans abuser des fruits pourvoyeurs de sucre.
Les végétariens s'en sortent très bien à condition de surveiller les apports en fer. Les végétaliens peuvent également arriver à un équilibre mais végétalien ne veut pas dire manger uniquement des légumes ! Il est important d'assurer un apport en protéines complètes en croisant légumineuses et féculents céréaliers, en consommant des oléagineux et en ajoutant une gélule de vitamine B12 et en surveillant également le fer.
Que ces choix soit santé ou en raison d'une sensibilité à la cause animale si l'on apprend à manier ces produits, on équilibre très bien ses repas !
Attention à ne pas récompenser avec des excès de chocolat de graines... et aidez-vous des recettes !
Pour vous éclairer un peu plus, voici comme à l'accoutumé la vidéo qui accompagne ce blog. Bon visionnage et continuez à adopter de bonnes habitudes végétale !.
Posté le 13 juillet 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Les sucres ou glucides sont des éléments indispensables à la vie et notamment à nos cellules glucoses-dépendantes que sont principalement celles du cerveau. Pour autant notre société est dans l'excès depuis de nombreuses années avec une profusion de produits sucrés en rayon.
On distingue :
- le sucre semoule ou sucre en poudre, en cube ou morceaux : il est présent dans toutes les cuisines, il s’agit simplement du sucre cristallisé tamisé, le saccharose ;
- la cassonade : comme son nom l’indique, est issue de la canne à sucre, c’est un sucre cristallisé roux à la couleur ambrée et une note de rhum ;
- la vergeoise : à ne pas confondre avec la précédente, elle doit sa coloration et son parfum caramélisé à des cuissons successives de sucre de betterave ;
- le sucre glace : sucre cristallisé finement broyé, auquel est ajouté de l’amidon jouant un rôle d’anti-agglomérant. On l’utilise pour les meringues et la décoration des pâtisseries ;
- le sucre vanillé ou vanilliné : ce sont des sucres en poudre additionnés d'au moins 10 % d'extrait de vanille naturelle pour le premier et de vanille de synthèse pour le second.
Il existe également d’autres sucres, moins répandus et plus exotiques :
- le sucre complet ou intégral ;
- le Muscovado: denses, humides, odorants, ses cristaux brun sombre révèlent des notes épicées et torréfiées, des arômes de réglisse, de café, de caramel, de vieux rhum, parfois une pointe de fumé. Le muscovado doit sa couleur ambrée à la présence de mélasse, le résidu non cristallisable du sirop de canne.
- le Rapadura (nom d’origine guyanaise) : plus parfumé que la cassonade. Ce sont des sucres bruts ou roux plus ou moins raffinés ou recouverts de mélasse.
Enfin la mode est également au sirop d’agave, sucre de coco ou bouleau qui ont un pouvoir sucrant très important, mais il n’en reste pas moins que 1 g de sucre apporte toujours 4 kcal.
A côté des précédents, nous distinguons les édulcorants intense non nutritifs, qui apportent une saveur sucrée pour de faible quantité, sans calorie. Cependant la prise excessive d’édulcorants pourrait non seulement stimuler le goût pour les produits sucrés, mais aussi stimuler l’appétence pour d’autres produits. Autrement dit, notre cerveau trompé par la consommation d’un édulcorant ne sentirait pas la satiété et serait alors attiré par d’autres produits comme les graisses notamment.
Le sucre est un fournisseur d'énergie essentielle au fonctionnement de notre organisme et notamment pour nos muscles et notre cerveau. Aussi, sans le supprimer il est surtout indiqué de ne pas être dans l’excès de sa consommation. Le sucre ne devrait pas dépasser 10% de l’apport énergétique total d’une journée soit 50 g de sucre environ.
Dans cette portion, il ne faut pas oublier de soustraire les sucres cachés de notre alimentation : les laitages sucrés, les confitures et autre tartinables, les sodas etc.
Enfin, si vous sentez que vous avez une réelle “addiction” au sucre, sur le programme je peux vous aider à vous “désintoxiquer”, grâce au programme Sans sucre ou presque ; qui vous amène à faire des choix alimentaires astucieux avec des féculents à IG bas et une sélection de fruits et légumes peu sucrés.
Cette méthode peut vous aider non seulement à vous déshabituer de votre appétence trop importante pour le sucré mais également à booster votre perte de poids et vous sentir plus en forme.
En attendant, regardez bien cette vidéo, elle complète ce blog pour vous aider, pas à pas, à bien connaître votre alimentation et à prendre jour après jour de bonnes habitudes !.
Posté le 6 juillet 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Je vais vous parler aujourd'hui et sans tabou d'alcool ! Bien-sûr, il s'agit d'une substance récréative et souvent associée à la convivialité, mais qui agit fortement sur le cerveau en augmentant l'euphorie dans un premier temps... et avec des en effets plus importants si l'on augmente les quantités.
On appelle boisson alcoolisée ou alcoolique toute boisson (fermentée, macérée, distillée) contenant de l’éthanol. Il s’agit de boissons qui renferment des proportions variables d’alcool éthylique (éthanol) exprimées en pourcentage (volume/volume).
Par exemple si vous lisez 10°, cela revient à 10% d’alcool ou 10 volumes = 10 ml d’éthanol/100 ml de vin. La densité de l’alcool est de 0.8 et donc 10 x 0.8 = 8 g d’éthanol. L'alcool sera dégradé dans le corps par le foie principalement. On considère qu'1 gramme d'alcool apporte 7 kcal.
La fermentation alcoolique est l’ensemble des réactions qui transforme les glucides en éthanol, en présence de levures qui sont sélectionnées pour orienter la fermentation et fermentent spontanément.Avec la fermentation, on ne va jamais au-delà de 17° d’alcool, pour aller au-delà, il faut distiller ou ajouter un alcool fort provenant d’une distillation.
On classe donc :
=> Les boissons fermentées : vin et champagnes de 9 à 17° d'alcool, bière de 2 à 10°, cidre, poiré... La valeur calorique dépend du taux d'alcool (un vin à 15° sera plus calorique qu'un vin à 11°). On compte pour le vin rouge, rosé, blanc sec ou champagne ou autre effervescent environ 100 kcal par verre de 120 ml. Les bières sont moins titrées en alcool (en moyenne) mais plus riches en glucides. 1 bière en moyenne de 250 ml apporte 110 kcal
=> Les apéritifs ou vin liquoreux (porto, martini...) : de 16 à 25° d'alcool. Ces produits contiennent plus de sucre (16 g/100 ml environ) ce qui incite naturellement à réduire la portion consommée autour de 8 cl.
=> Les alcools forts (distillés) : rhum, vodka, whisky... de 40 à 60°d'alcool. En plus d'une distillation, ces alcools sont macérés, aromatisés... La valeur calorique plus élevée incite à limiter la dose à 4 cl environ.
Sans vous faire la leçon, il n’existe aucun argument santé pour proposer une consommation même modérée, du fait du risque de dérive vers une consommation excessive. Il est conseillé une abstinence totale pendant la grossesse, l’allaitement ou pour toutes pathologie hépatique ou pancréatique.
Dans tous les cas, faites attention sur le choix de produit aromatisés avec ajouts de sucre et sur la portion consommée. Les cocktails avec ajout de jus de fruits ou soda et les bières et vins aromatisés et sucrés sont à modérer. Le vin et le champagne reste à privilégier sans dépasser idéalement 5 verres par semaine maximum.
On s'autorise l'équivalence plaisir d'1 verre de vin = 1 fruit de la journée.
Buvez bien de l'eau en parallèle !
Pour aller plus loin, je vous invite à regarder cette vidéo où je fais le tour des boissons que vous retrouvez la plupart du temps lors d'un apéritif. A consommer avec modération !
Posté le 29 juin 2020 par Dr Jean-Michel Cohen
Nous avons déjà fait un tour d’horizon des produits proposés chez Mc Donald’s et des ingrédients de base commun à tous les fast food :
- du pain : pain bun classique, pain aux graines de sésame industriel, plus gras et plus sucré qu’un pain normal de boulangerie ;
- de la viande : “toastées” hachées à au moins 15-20% de MG, pour que la viande reste assez moelleuse et juteuse même après une surgélation et cuisson ;
- du fromage : ou plutôt des préparations fromagères ;
- des sauces emblématiques comme celle du Big Mac ; elle est même très récemment sortie en portion en exclusivité sur quelques jours pour créer l’envie, joli coup marketing ! Mais il ne faut pas oublier qu’elles viennent seulement enrichir en lipides des produits déjà trop gras et pas assez protéinés !!
Le premier bilan montrait que même sous de petites portions, la densité calorique est extrêmement importante. Je refais ce même constat avec le choix de mes petits fils aujourd’hui, qui ne se portent sur le happy meal que pour le jouet et qui rapidement consomment des sandwiches et portion de taille adulte !
Que ce soit le Big Mac, 9 nuggets et encore plus les 280 et Blue Cheese Bacon, seuls ils apportent autant de calories qu’un repas complet et même plus !
Si on demande aujourd’hui leur avis aux enfants, ils parlent de manger avec les doigts, de jouets, de jeux extérieures et toboggans, l’univers Mc do leur plaît mais finalement leur proposer des frites et burgers maison leur plairait tout autant voir plus !
A l’heure où vous, parents, grands-parents, prenez en main votre alimentation et votre santé, le fast-food ne doit pas être un rituel, il doit rester occasionnel, et rappelez-vous que les bonnes habitudes s’acquièrent dès le plus jeune âge !
J’en veux pour preuve cette vidéo avec mes petits fils. Parce que s’il vont chez Mc Do, ce n’est pas pour la qualité nutritionnelle des produits : regardez !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.