Posté le 11 mars 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Cultivé depuis l’Antiquité, le riz est aujourd’hui la céréale la plus répandue dans le monde. En France, la consommation se situe entre 2 à 4 kg par an et par habitant. Il en existe une très grande variété, entre 7 000 et 10 000.
On peut les regrouper en trois catégories suivant leur forme : le riz long grain, le riz à grain moyen et le riz à grain court ou riz rond. Voyons cela de plus près.
Le riz blanc apporte une grande quantité de glucides complexes, essentiellement sous forme d’amidon (78 g pour 100 g de riz sec). Les grains d’amidon sont de très petite taille et seront donc très facilement digérés. Il contient par ailleurs une quantité non négligeable de protéines végétales (6,5 %) et ces protéines sont dépourvues de gluten. Il est donc tout indiqué en cas d’intolérance au gluten ou maladie coeliaque.
Le riz blanc subit un blanchiment qui supprime la couche externe du grain de riz, éliminant 80 % des fibres, il est donc préconisé pour certaines infections intestinales.
Ce traitement élimine également l’acide phytique et améliore l’absorption de ses minéraux : potassium (98 mg pour 100 g), magnésium (35 mg pour 100 g) et phosphore (100 mg pour 100 g).
Le riz complet ou riz brun est intéressant sur le plan nutritionnel pour sa richesse en fibres.
Le riz rouge de Camargue est un riz complet teinté de façon naturelle.
Le riz étuvé subit un traitement thermique qui permet de faire migrer les vitamines et minéraux du germe et des enveloppes vers l’intérieur du grain de riz, et ainsi d’améliorer ses valeurs nutritionnelles.
Les riz parfumés sont aujourd’hui la plus grande part de marché de ce rayon : il s’agit de riz long blanc ou étuvé : basmati, thaï, riz du Vietnam ou Surinam ; ils se caractérisent par leurs grains plus fins et plus longs et sont surtout plus aromatiques.
Enfin, on trouve en rayon du riz sauvage seul ou en mélange avec du riz blanc. Il se présente sous forme de grains noirs et allongés qui ressemblent à des grains de riz, mais issus en réalité d’une plante graminée aquatique ou terrestre.
Il ne s’agit pas réellement de riz. Sa valeur nutritive est intéressante, car il est riche en protéines, et particulièrement en lysine, un acide aminé limité dans les autres céréales.
Le riz complet est intéressant pour un complément en fibres. Pour les intestins fragiles, préférez le riz blanc. Au-delà de ce critère, le choix du riz se fera surtout en fonction de vos goûts. Basmati, du Surinam, thaï… présentent chacun des parfums différents.
Les sachets cuisson, non indispensables, font également flamber le prix au kilo. Les riz à poêler ne sont pas un bon choix : même si leur préparation est ultra rapide et qu’ils sont de ce fait ultra tentants, le prix, encore une fois, grimpe et vous ne maîtrisez plus ce que vous consommez : ajout systématique d’huile, d’arôme et plus ou moins de… sucre !
De même que pour les pâtes, le riz à cuisson rapide type 3 minutes est un riz précuit puis déshydraté afin d’abréger le temps de cuisson. Il a une apparence sèche et légère. Il a peu de goût, moins de valeur nutritive et est plus coûteux que le riz blanc. De plus, ce procédé en fait un riz à l’index glycémique plus élevé qu’en temps normal, à éviter !
Dans la vidéo qui accompagne cet article, je vous parle de ces différents riz plus en détail. Riz Masmati, riz thaï ou riz noir ? Laissez-moi vous aider à y voir plus clair !
Posté le 19 fevrier 2024 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd’hui, testons les purées ! Faite maison ou industrielle, quels sont les apports nutritionnels de la purée de pommes de terre bien sûr, mais pas seulement…
Si les purées surgelées ou fraîches sont assez bien composées et nécessitent peu d’additifs, le constat est bien différent pour les purées en flocons. La purée en flocons est réalisée à partir de pommes de terre qui sont cuites, écrasées et déshydratées, permettant ainsi une longue conservation.
Avant séchage, du lait, du sel, des stabilisants, des épices et/ou des antioxydants peuvent être ajoutés. Les purées en flocons industrielles contiennent essentiellement les glucides naturellement présents dans la pomme de terre. Les valeurs nutritionnelles, une fois reconstituées avec de l’eau et/ou du lait, sont assez proches d’une purée classique, mis à part la vitamine C qui a subi une perte importante.
La cuisson et la déshydratation augmentent également l’hydrolyse de l’amidon, rendant sa digestion et donc l’assimilation des glucides plus rapide. La purée sera moins rassasiante. Une fois reconstituées, les versions nature ne présentent pratiquement pas de lipides, contrairement aux dénominations spéciales telles que « gourmande », « à l’ancienne », qui contiennent des ajouts de fromage, crème, beurre ou huile…
On trouve des pommes de terre frites de différentes tailles et formes, mais également des préparations élaborées à base de pommes de terre, comme les pommes noisettes (pommes de terre frites à base de purée), les pommes duchesse (purée de pommes de terre additionnée d’oeufs et façonnée en diverses formes, généralement en rosaces), les pommes dauphine (mélange de purée de pommes de terre et de pâte à choux) ou encore les röstis.
Pour les purées : optez pour une surgelée nature ou une purée de pommes de terre en flocons nature, c’est-à-dire qui ne soit pas déjà à base de lait entier, de crème ou de fromage. Idéalement, la composition ne doit présenter qu’un unique ingrédient : la pomme de terre.
Pour les préparations à base de pommes de terre : préférez les produits avec un taux important de vraies pommes de terre et non de pommes de terre déshydratées, et avec un minimum d’huile (moins de 5 % de lipides). On fuit les longues listes d’additifs, l’amidon modifié et l’huile de palme. Dans tous ces produits, le sel est également un critère important à surveiller. Un dosage inférieur à 1 g pour 100 g reste un maximum à retenir.
Pour les purées : les dénominations comme « saveurs à l’ancienne », « saveurs d’autrefois » ou « gourmande » traduisent l’ajout de matières grasses et souvent d’additifs…
Les purées de légumes déshydratées, qui restent essentiellement à base de pommes de terre ne remplacent pas une portion de légumes.
Pour les préparations à base de pommes de terre : les frites au four contiennent un enrobage qui vient allonger la liste des ingrédients, d’autant qu’elles ne sont pas nécessairement moins grasses que les autres. Évitez les potatoes, malgré leur image plus traditionnelle, pour les mêmes raisons.
Les pommes rissolées sont plus grasses que les frites et on note un ajout systématique de dextrose.
Pour les pommes de terre cuisinées à la maison sans matières grasses ou avec un ajout de matières grasses modeste, comptez 125 g à 1200/1400 kcal, 185 g à 1600 kcal et 240 g à 1800 kcal pour une portion de féculents.
Pour les purées : la réalisation d’une purée maison reste toujours garante d’un meilleur goût, d’une texture plus ferme et rassasiante.
Les purées surgelées et fraîches sont le choix le plus proche d’un produit maison. Les purées en flocons demeurent un dépannage intéressant ou quand il est plus compliqué de cuisiner, comme en camping l’été.
Pour les purées en flocons, comptez avant reconstitution : 30 g à 1200/1400 kcal, 50 g à 1600 kcal et 65 g à 1800 kcal pour votre portion de féculent. Le sachet de flocons de pommes de terre est à reconstituer avec une quantité d’eau et/ou de lait demi-écrémé en se rapportant aux indications portées sur l’emballage. En cas d’utilisation de lait, il faudra bien sûr le compter comme ½ laitage ou 1 laitage, selon la quantité utilisée et le niveau calorique suivi.
Il est possible, pour une touche de gourmandise, d’ajouter une noisette de beurre ou une petite cuillerée de crème dans votre purée. N’hésitez pas à mettre des herbes et épices, comme la noix muscade qui se marie parfaitement avec la purée.
Passons à l'exercice de décryptage. J'ai sélectionné quelques produits intéressants dans le rayon despurées, regardons ensemble ce que cela donne. Bon visionnage !
Posté le 20 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Aujourd'hui, je vous parle d'un nutriment très peu en vogue actuellement : le sodium. Vous le connaissez dans le sel de table où il est présent sous forme de chlorure de sodium… Là où il faut faire attention, c’est qu’il peut se cacher partout…
Il est d'ailleurs relativement aisé de faire la conversion de l'un vers l'autre : 1 g de sodium pur équivaut à 2,5 g de sel. Partout on entend dire que les Français consomment trop de sel, qu'il faut se méfier des aliments salés, que le sel est mauvais pour la santé, etc. Alors, comment démêler le vrai du faux ?
Tout d'abord, à quoi sert le sodium dans l'organisme ? Il intervient dans la régulation des mouvements d'eau dans le corps, il participe à la perméabilité des cellules et joue un rôle dans la contraction musculaire.
Il est présent à 70 % dans le liquide extra cellulaire et à 30 % dans les os.
D'un coup, le sel nous apparaît sinon plus sympathique, au moins très précieux ! Seulement voilà, en France nous en consommons entre 6 et 14 g par jour alors que l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) recommande aux adultes de ne pas consommer plus de 5 g de sel par jour.
Les principales sources alimentaires de sodium sont les produits fumés, les plats cuisinés du commerce, pizzas, tartes salées, snacks, biscuits apéritifs, les sauces et les condiments (bouillons, cubes…), le pain et les biscottes, les charcuteries, les potages industriels, les conserves, les fromages et les pâtisseries.
Vous voyez, il y a vraiment du sodium presque partout… Voici la teneur en sodium pour 100 g d'aliment :
Devons-nous obligatoirement limiter nos apports en sel ? La consommation française représente une moyenne et comme toutes les moyennes, cela signifie que certaines personnes consomment plus et d'autres moins de sel que le chiffre annoncé.
Si vous avez tendance à resaler tous vos aliments, que vous faites de la rétention d'eau, que vous êtes génétiquement prédisposé à l'hypertension artérielle ou que vous suivez un traitement nécessitant un régime pauvre en sodium, il vous est fortement conseillé de réduire votre consommation de sel.
Nous sommes bien d'accord qu'une personne en bonne santé n'a aucune raison de s'imposer un régime sans sel. Le choix des aliments débute au supermarché. Si vous cherchez à limiter votre consommation de sodium, pensez donc à bien lire les étiquettes.
Dans la législation actuelle, la mention "pauvre en sodium" ou "faible teneur en sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 120 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit. La mention "très faible teneur en Sodium" est autorisée pour les aliments contenant moins de 40 mg de Sodium pour 100 g ou 100 ml de produit.
Mais si vous avez un doute sur votre consommation personnelle, ce qu'il vous faut limiter en priorité, ce sont les aliments très riches en sodium (cités au-dessus). Un petit truc tout simple consiste à ne pas resaler automatiquement tous les plats avant d'y avoir goûté.
Vous pouvez également "oublier" l'ajout de sel dans l'eau de cuisson et dans la préparation de vos plats. Et n’oubliez pas que dans les Fiches pratiques de la méthode Cohen, vous trouverez mille et une idées pour accommoder vos plats avec des herbes et des épices !
D'ici là, voici une vidéo pour vous aider à repérer le sel caché ! Bon visionnage
Posté le 6 novembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Au rayon des jus de fruits, du nectar au smoothie, l’offre ne cesse de s’étendre. Avec un marketing toujours très fort vantant leurs propriétés nutritionnelles, les jus de fruits bénéficient d’une excellente image de produits santé. Faisons le point sur les différents jus proposés dans vos supermarchés.
Ils sont le résultat d’une simple pression mécanique de fruits mûrs, pour en récolter le jus, et mis en bouteille directement. Ils sont sans adjonction de sucres ni d’additifs. Vendus au rayon frais, ils sont à consommer dans les quelques jours après ouverture. Ce sont les jus qui se rapprochent le plus d’un jus pressé maison, à condition de les consommer rapidement après production. Ils sont aussi les plus chers.
Des jus 100 % pur jus peuvent subir une « flash pasteurisation », permettant d’allonger le temps de conservation, mais qui engendre une petite dégradation de leurs qualités organoleptiques et une baisse de leur teneur en vitamine C. Ils sont vendus au rayon réfrigéré et se conservent alors une quinzaine de jours.
D’autres subissent une pasteurisation pour une conservation de plusieurs mois et sont vendus au rayon ambiant. La perte vitaminique et minérale est alors plus importante, notamment en vitamine C, et peut faire l’objet d’un ajout pour compenser cette perte. La mention « à teneur garantie en vitamines et/ou minéraux » est alors affichée.
Après récolte du jus, l’eau de constitution est retirée par évaporation, puis le concentré ainsi obtenu (souvent congelé) permet un transport en citernes moins volumineux. Le jus est ensuite reconstitué par adjonction de la même quantité d’eau qui avait été préalablement enlevée.
Toutefois ce procédé dénature les qualités vitaminiques du fruit. Un jus à base de concentré est à teneur en fruits 100 % et sans sucre ajouté. L’ajout de sucre ne sera bientôt plus autorisé. La réintroduction d’arômes n’est plus obligatoire et laissée aux choix des industriels.
Fabriqués à partir de jus de fruits, de jus de fruits concentrés ou de purée de fruits avec une teneur de 25 % à 50 % selon les fruits, additionnés d’eau et de sucre dans la limite de 20 % du poids du produit fini. L’ajout d’édulcorants est également possible. L’intérêt nutritionnel des nectars de fruits est faible, voire nul.
D’un point de vue nutritionnel, les jus de fruits ne contiennent quasiment plus de fibres alimentaires, mis à part certains jus avec pulpe, et les vitamines et antioxydants disparaissent progressivement après leur fabrication, et encore plus après l’ouverture de la bouteille.
On considère que les différents jus de fruits et nectars apportent 8 à 12 g de glucides pour 100 ml, soit environ 3 à 4 carrés de sucre par verre de 150 ml , et même au-delà selon le fruit choisi.
Dès que l’on s’éloigne du jus de fruits maison fraîchement pressé, il est important de surveiller ce que l’on achète. Comparés aux nectars qui sont un mélange d’eau, de sucre et de purée de fruits, un pur jus sans sucres ajoutésest gage de qualité.
On s’assure de retrouver dans le produit uniquement le fructose naturellement présent dans le fruit : privilégiez donc toujours les produits « sans sucres ajoutés ».
Préférez les bouteilles opaques (briques ou bouteilles en verre teinté), car la plupart des vitamines sont sensibles à la lumière. Sachez aussi que certains produits enrichis en vitamines sont intéressants pour contrebalancer les pertes vitaminiques liées à la pasteurisation.
Ne vous fiez pas aux belles photos sur l’emballage, il arrive très souvent que les fruits mis en avant soient finalement minoritaires dans la composition finale du produit. Vérifiez donc bien la liste des ingrédients.
Ne confondez pas les mentions « pur jus » – non issu de jus concentrés, ne contenant aucun additif ni sucres ou sel ajoutés – et « teneur en fruits : 100 % » dont les fabricants abusent et qui s’applique même au jus à base de concentrés. Soyez vigilants !
Le petit déjeuner, c’est vraiment une affaire personnelle, et si vous n’avez pas envie de manger au petit-déjeuner, ne vous inquiétez pas !
Pour vous aider à trouver la meilleure formule pour votre petit déjeuner, je vous invite à regarder cette vidéo. Sucré, salé, protéiné... choisissez votre petit-déjeuner, ou pas ! Bon visionnage !
Posté le 16 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Connaissez-vous des gens qui n’aiment pas la compote ? Et connaissez-vous les apports nutritionnels de la compote ? Et bien cela peut varier très fortement d’un produit à l’autre. Sans sucre, sans sucre ajouté, allégé en sucre… Voici comment faire le bon choix au rayon des compotes.
On parle souvent des fruits frais, mais pour des raisons de temps et de praticité évidente, il est possible de varier avec des compotes, fruits au sirop ou fruits surgelés. Mais aujourd’hui, concentrons-nous sur les compotes.
Les compotes, de par leur côté pratique et prêt à l’emploi, font largement partie de la consommation quotidienne. Elles sont également très appréciées des enfants. Une compote correspond à un ou plusieurs fruits cuits avec ou sans sucre et mixés plus ou moins finement, également plus ou moins dilués.
On les trouve en bocaux de 500 g ou 1 kg, en pots individuels de 90 à 100 g ou en gourdes à emporter de taille variable. La cuisson du fruit va en grande partie détruire la vitamine C.
En parallèle, la réduction des fibres liées à l’épluchage et l’action mécanique du mixage contribue encore à augmenter l’index glycémique. La compote sera mangée rapidement, voire aspirée pour les compotes en gourde, et le rassasiement sera bien moindre comparé à la consommation d’un fruit frais à croquer.
Pour les compotes, la priorité reste de choisir de VRAIES compotes et non des pseudo-desserts à base de fruits… On choisit des compotes sans sucres ajoutés, ou à défaut allégées en sucres, le sucre naturellement contenu dans le fruit étant en réalité suffisant.
Le parfum importe peu, il s’agit là d’une affaire de goût. Attention cependant aux pomme-châtaigne et pomme-rhubarbe, bien plus sucrées. On fuit le sirop de glucose-fructose et on évite au maximum les additifs.
On remarque de nouvelles gourdes en rayon qui contiennent 120 g de compote, contre 90 g pour les produits précédents. Cette portion supérieure est intéressante pour une vraie portion de fruit, principalement pour les adultes.
Pour celles et ceux qui les font maison, choisissez des recettes aussi légères en sucre que possible, idéalement sans sucre. L’avantage de les faire maison, c’est que vous avez le contrôle total de la composition.
Si la compote se consomme rapidement et n’apporte pas autant que les fruits frais, elles peuvent s'intégrer à une collation pour les plus jeunes en pleine croissance, et comme une petite collation un peu gourmande pour les autres.
Regardez bien mes conseils ! Bon visionnage.
Posté le 3 octobre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Chaque année, je prends du temps afin de regarder l’évolution des aliments dans les supermarchés et vérifier si la qualité évolue de façon positive ou négative. Vous verrez que, dans l’ensemble, grâce aux choix que vous faites, l’évolution se fait quand même de façon positive, en tout cas sur la qualité des ingrédients.
Il n’en est pas de même sur les valeurs nutritionnelles, où la plupart des nouveautés sont en général caractérisées par une augmentation des teneurs en sucre ou en graisse, afin d’appâter le consommateur.
Nous savons que cet assemblage sucre-gras provoque chez la plupart d’entre nous non seulement le désir de découvrir ces nouveaux produits, mais aussi très souvent celui d’une surconsommation.
Quand on fait le bilan, on retrouve tout de même un certain nombre d’aliments dans le palmarès des bons produits, mais il en reste toujours autant du côté moins satisfaisant.
S’il apparaît vertueux de diminuer la consommation de chair animale, la qualité nutritionnelle des préparations végétariennes n’est pas toujours au rendez-vous. Insuffisance de protéines, ajout de nombreux ingrédients, marketing abusif.
Ces produits prennent l’habitude de surfer sur des appellations traditionnelles (nuggets, steak végétal…), sur des photographies alléchantes, sur des titres de recettes, sans en avoir leurs caractéristiques.
Pour certains que j’ai eu l’occasion de consommer moi-même, la qualité gustative n’est pas du tout au rendez-vous. L’importance incroyable de l’utilisation de soja, risque de poser un problème dans la mesure où nous savons désormais qu’il faut être un peu plus modéré avec cet aliment.
Rappelons que le soja contient des phytœstrogènes, assimilées aux hormones féminines, et que la plupart des grandes sociétés savantes s’interrogent quant à leurs effets sur la santé et la prévention de nombreuses maladies.
Il est normal d’en utiliser, car c’est l’un des aliments les plus riches en protéines, mais pas de façon systématique. Bien heureusement, il existe des produits plutôt bien composés et vous les trouverez dans ce guide.
Il ne sert à rien de vouloir éradiquer cette épopée moderne de l’industrialisation des aliments car elle a permis, non seulement de démocratiser la nourriture, mais aussi d’améliorer sa qualité en termes d’hygiène et de répondre aux besoins de la civilisation contemporaine.
Car le temps nostalgique de la cuisine, de la préparation des repas s’est effacé au profit d’une quête d’une alimentation à la fois simple, diététique et saine.
Et s’il reste très vertueux et de bon sens de recommander de ne cuisiner que des produits frais, de préparer ses repas soi-même, de se confectionner des recettes maison, rien de tout cela ne correspond à la vie des célibataires, des familles, des hommes et des femmes qui achètent 80 % de leurs aliments dans les supermarchés.
Un peu comme les contes de fées qui ne correspondent pas à la réalité mais sont tellement jolis à raconter. Oui, bien sûr, dans ces émissions filmées par trois caméras pendant trois heures où l’on nous délivre une recette de 10 minutes, tout paraît simple.
Mais quand on va au travail le matin, qu’on rentre le soir, souvent fatigué, et qu’il faut manger tous les jours de la semaine, comment imaginer ces préceptes possibles ?
Avec ce nouveau guide, vous pouvez choisir les meilleurs produits pour vous et votre famille, en apprenant quelques astuces.
Vous connaissez ma mission, faire de vous des mini-nutritionnistes !
Posté le 25 septembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
En milieu de matinée… hop, 2 ou 3 petits biscuits avec les collègues à la pause. En milieu d'après-midi, hop, une pâte de fruit et quelques chocolats offerts par un voisin. Le soir, une petite glace devant la télé pour finir le film… Et à la fin de la journée, ce grignotage s’accumule pour augmenter votre bilan calorique pouvant vous menez ainsi au surpoids.
Comment identifier, expliquer et gérer le grignotage : je vous explique tout.
Le grignotage peut être défini par la consommation de petites quantités d’aliments en dehors des repas. Il arrive parfois que les repas disparaissent au profit du grignotage. La plupart du temps, les grignoteurs ne sont ni boulimiques ni anorexiques.
Ils consomment des aliments qui leur font plaisir, contrairement aux boulimiques qui mangent par compulsions. Ce grignotage peut prendre toutes les formes alimentaires possibles (barres chocolatées, chips, cacahuètes, biscuits, bonbons…) et survenir à tout moment de la journée.
Il n’est jamais provoqué par la faim mais par la nécessité de se faire du bien. La prise d’aliments, surtout ceux que l’on aime, permet de combler une phase d’ennui, un vide affectif, d’oublier une pensée désagréable ou de calmer un stress.
C’est une forme de “médecine douce”, car manger entraîne une sécrétion d’endorphines qui va fournir une onde de plaisir et éliminer les déplaisirs.
Dans ce cas, culpabiliser est une erreur car cela va majorer le grignotage, qu’il vaut mieux apprendre à gérer. La façon la plus radicale consiste à sélectionner les aliments que l’on stocke dans nos placards pour éviter les produits qui nous tentent le plus, et à les remplir avec des aliments à moins forte densité calorique. C’est un premier pas.
Il reste bien sûr la problématique des autres membres de la famille, mais il faut faire un choix ou s’approprier un placard dédié. Cela ne stoppera pas le grignotage, mais le dirigera vers des aliments plus sains.
Pour combattre le grignotage, l’idéal est d’anticiper. On pourra, par exemple, laisser traîner sur la table de la cuisine des aliments soigneusement choisis, qui transformeront progressivement le grignotage en collation équilibrée cadrée.
Yaourt, fromage blanc, œuf dur, quartiers de fruits, bâtonnets de crudités… Se préparer une infusion, un café ou déca ou toute autre boisson sans sucre permet à la fois d’occuper le temps, de suspendre la pulsion de grignotage et de bien redéfinir ses sensations : est-ce une vrai faim ?
Analyser la séquence qui précède le grignotage, la nature de l’émotion qui pousse à ressentir la nécessité de manger, permet d’adopter une stratégie face à l’émotion.
La tenue d’un petit carnet à la fois alimentaire et personnel peut aider à relier le grignotage à des moments de vie, à en prendre conscience et donc à le prévenir en adoptant une conduite d’évitement chaque fois que le risque se présente.
Tout peut être bon : sortir pour marcher, téléphoner à un ami, prendre un livre, pourquoi pas faire une recette de cuisine pour le prochain repas…
Il s’agit d’un réconfort et d’un système de régression. Quand dans une tentative de perte de poids, beaucoup ont tendance à tout éliminer, notamment tout ce qui peut donner du plaisir, on provoque exactement l’inverse de ce qui était recherché au travers de la nourriture.
C’est pour cela que la frustration devient encore plus intense et que l’on aboutit à l’échec. Il y a toujours une limite à la résistance. Alors vous connaissez ma philosophie, conservons le plaisir, mais en redonnant un cadre à son alimentation !
Pour aller plus loin, regardez bien la vidéo qui suit, elle vous apportera des conseils et n'oubliez pas de contacter votre diététicienne dédiée si vous avez d'autres questions !
Posté le 11 septembre 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous connaissez ma philosophie : conserver le plaisir et adapter le régime selon les différentes étapes de votre amaigrissement. Cela fait maintenant plus de 20 ans que j’ai écrit le livre Savoir Maigrir.
Et aujourd’hui, La méthode Cohen, c’est un programme minceur qui allie objectif de perte de poids, apprentissage des bonnes habitudes alimentaires et éducation aux besoins physiques de notre corps (apport en énergie, calories etc.).
Il n y a pas un régime, il n y a pas non plus de régime miracle, il y a une galaxie de régimes qui doivent e^tre réadaptés au fur et a` mesure de l’e´volution de la perte de poids.
L’objectif d’un amaigrissement est bien entendu d’obtenir une perte de poids, mais également d’améliorer son état de santé sans pour autant supprimer le plaisir que nous procure l’alimentation.
Voilà pourquoi il n’est pas question de parler d’aliments interdits mais plutôt d’aliments autorisés, c’est une démarche positive. Seuls les régimes associés préservent notre santé.
Tous les régimes qui privilégient une classe d’aliments, une catégorie de nutriments, en bref dissociés, auront un impact négatif pour notre santé avec des résultats qui ne seront pas toujours au rendez-vous. Et les réseaux sociaux, où tout le monde devient spécialiste, n’ont rien arrangé.
Revenons aux fondamentaux.
Le 1er pilier du programme, c'est votre alimentation.
Pour mincir dans les bonnes conditions, il faut privilégier 3 familles d'aliments :
1. Les légumes que vous pouvez manger à chaque repas sans restriction et sans aucune conséquence sur votre objectif et qui vous coupent l'appétit.
2. Les aliments sources de protéines, qui constituent l'ensemble de notre corps.
3. Les produits laitiers que vous devez consommer 3 fois par jour car sans calcium un amaigrissement est plus lent et plus difficile.
Le 2ème pilier, c'est l'hygiène de vie et la forme.
Je vous donne toutes les clés pour préserver votre corps : comment faire du sport, bouger plus au quotidien, prendre soin de vous et de votre sommeil.
Tout cela est essentiel à votre bien-être et à votre amaigrissement pour atteindre votre objectif plus facilement. Et cette nouvelle hygiène de vie vous allez la conserver pour toujours : l’apprentissage de la méthode Cohen est fait pour ça !
Enfin, le 3ème pilier, c'est le plaisir.
Pour conserver un moral d'acier tout au long du programme, il faut que vous vous fassiez plaisir. Ce n'est pas parce que vous êtes au régime que la vie va devenir triste. Au contraire, vous allez réapprendre à aimer les choses simples, les aliments frais et cuisinés avec goût.
Et comme l'ennemi principal de tout régime est la frustration, vous devez vivre cette expérience minceur comme un jeu. Aux aliments que je vous recommande, n'oubliez pas d'en associer d'autres pour le « plaisir », comme le pain, le chocolat, les pâtes. Ce sont des soupapes de sécurité pour vous.
Et pour celles et ceux qui ne sont pas encore familiers à ma philosophie de la nutrition, je vous invite à regarder cette vidéo, à la partager et à venir la commenter pour faire part de votre expérience !
Vous montrerez ainsi à tout le monde que dans le salmigondis que sont devenus les régimes, Savoir maigrir, la méthode Cohen reste une valeur sûre depuis 20 ans déjà !
Bon visionnage !
Posté le 21 aout 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Il ne faut pas interdire mais éduquer, alors le fast-food n'est pas « interdit », on peut y aller de temps en temps !
Comme je le dis souvent, une bonne alimentation est celle qui n’interdit rien, mais qui doit étre contrôlée. Vous m’aurez compris, le fast-food n'est pas un idéal, mais pour le plaisir ou en dépannage c’est possible !
Quand une alimentation saine et équilibrée fait partie de la vie quotidienne, un petit excès se rattrape facilement. Dans un fast-food, on peut aussi trouver de bonnes salades (mais qui en prend vraiment ?). On peut donc l'associer au cheeseburger pour faire baisser le niveau calorique du repas. C'est aussi simple que cela !
Un repas au fast-food ne sera jamais, même avec des efforts, un repas parfait sur le plan nutritionnel, nous le savons ! Mais les situations dangereuses sur le plan nutritionnel peuvent être évitées et si l’on sait faire les bons choix, il est possible de l’inclure dans une journée équilibrée.
Alors pas de frustration, ce serait terrible, notamment à l'adolescence où l'on adore ce type de nourriture. C’est pourquoi j’ai décidé de refaire une vidéo sur le sujet avec mes 2 petits fils. Vous allez voir, ils aiment bien ça, mais grâce à mes conseils (et la vigilance de la famille), ils savent contrôler et écouter leur propres sensations de faim et satiété, sans abus.
Quant aux adultes, s'ils appliquent bien mes conseils, ils pourront s'autoriser un détour par le fast-food, mais sauront auparavant qu'ils pourront se rattraper sur les repas suivants plus équilibrés et plus sains.
Dans la vidéo qui accompagne cet article, nous comparons les différents hamburgers et autres produits du Mc Do… même les sauces. Et vous verrez qu’il y a plusieurs surprises.
Si cet été, vos enfants veulent vraiment aller au Mc Do ou dans un autre fast-food, souvenez-vous de ces conseils !
Bon visionnage !
Posté le 31 juillet 2023 par Dr Jean-Michel Cohen
Vous avez besoin de prendre un repas sur le pouce. Vous êtes sur la route et une salade achetée sur l’air d’autoroute peut faire l’affaire… Mais comment bien choisir ce plat qu’il faut souvent accompagner d’un laitage et d’un fruit pour avoir un repas complet. Explications.
La liste d’ingrédients la plus courte sera la meilleure, afin de minimiser surtout les additifs. Les épaississants, émulsifiants... sont inutiles dans une salade même composée ! Les légumes devraient d’ailleurs être les premiers sur la liste.
Le volume alimentaire doit également être suffisant pour vous rassasier (au moins 250 g). En plus des crudités, ne négligez pas les féculents, mais également les protéines importantes pour la satiété et trop souvent négligées par les industriels en raison de leur coût.
Faites bien attention à la qualité de la sauce et des graisses utilisées. Si la sauce est servie dans un récipient à part afin de pouvoir doser la quantité, c'est un point positif ! Privilégiez des produits qui ne dépassent pas 10 % de lipides, soit 2 cuillerées à café d'huile environ.
Évitez les ingrédients clairement identifiés comme gras : les lardons ou autres charcuteries grasses, les croûtons industriels, les salades "trois fromages", etc. Misez plutôt sur la qualité des ingrédients : préférez les filets plutôt qu'une viande traitée en salaison et, dans le même ordre d'idées, le fromage plutôt qu'une préparation fromagère...
Restez vigilant avec les produits annonçant une sauce légère ou à base de fromage blanc car ces salades restent au final tout aussi riche. Enfin, je vous déconseille les salades qui se veulent “complètes” mais qui s'avèrent pauvres en protéines ou en glucides complexes, et sont donc loin de satisfaire les besoins d'un repas complet.
Mon astuce
Ce qu’il faut bien retenir lorsque vous choisissez une salade c’est de s’assurer que le rapport Protéines sur Lipides soit supérieur à 1, c'est-à-dire qu’il y ait plus de protéines que de lipides. Sans quoi la salade ne sera pas équilibrée.
Et pour finir, si vous le pouvez, essayez de compléter cette salade par un fruit et/ou un produit laitiers, sinon, vous risquez d’avoir faim dans 2h...
Dans la vidéo qui suit, je vous explique comment bien choisir ce type de plats. J’ai plein d’astuces à partager avec vous, et c’est toujours un plaisir. Bon visionnage !
La méthode Cohen est un accompagnement minceur permettant une perte de poids sans se faire violence, avec les aliments que vous aimez. Pour perdre ses kilos et réussir son régime, pas besoin de s’affamer. Pour Jean-Michel Cohen, le plaisir est la clé du succès minceur et vous le verrez dans vos plans de repas. Le programme minceur mis en place par le Dr Jean-Michel Cohen, va vous apprendre la nutrition et vous aidera à devenir autonome pour conserver votre poids idéal.